Koyaka (peuple)
Apparence
Les Koyaka constituent un peuple mandingue d'Afrique de l'Ouest établi au centre de la Côte d'Ivoire, essentiellement autour de la ville de Mankono, dans la région du Béré.
Ethnonymie
[modifier | modifier le code]Selon les sources et le contexte, on observe plusieurs variantes : Koyaa, Koyagakan, Koyaga, Koyakas, Koya, Koyara[1].
Langue
[modifier | modifier le code]Leur langue est le koyaka (ou koyaga), une langue mandée dont le nombre de locuteurs était estimé à 84 000 en 2017[2].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Ibrahim Coulibaly, militaire ivoirien ayant joué un rôle de premier plan dans le putsch de 1999 et le déclenchement de la rébellion de contre le gouvernement du président Laurent Gbagbo[3]
- Hamed Bakayoko, né le 8 mars 1965 à Abidjan, est journaliste et homme politique ivoirien. Acteur majeur de la scène politique ivoirienne ,il occupe divers ministères clés sous Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara .Il est nomme ministre d'État, ministre de la Défense depuis 2017 et maire d'Abobo ,commune la plus peuplée de Cote d'ivoire depuis 2018.
- Amadou Soumahoro, né le 31 octobre 1953 à Séguéla, dans la région du Worodougou, est un homme d'État ivoirien. Député de la circonscription de Séguéla, Soumahoro est président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire depuis le 7 mars 2019. Il est le président de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) depuis le 9 juillet 2019.
- Youssouf Falikou Fofana dit le diamant noir, ancien footballeur de l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire et de Monaco
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Source RAMEAU, BnF [1]
- (en) Fiche langue
[kga]
dans la base de données linguistique Ethnologue. - Barka Ba, « Ces chefs de guerre qui ont porté Ouattara au pouvoir », Slate, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alain-Michel Boyer, Les Wan, Mona et Koyaka de Côte d'Ivoire : le sacré, le secret, Fondation Culturelle Musée Barbier-Mueller, Hazan, Paris, 2011, 175 p. (ISBN 978-2-754-1055-14)