Karthago Airlines
IATA | OACI | Indicatif d'appel |
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5R | KAJ | Karthago |
Date de création | |
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Dates clés | 2008 : fusion avec Nouvelair Tunisie |
Fondateur | Belhassen Trabelsi |
Basée à | Aéroport international de Djerba-Zarzis |
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Taille de la flotte | 6 () |
Siège social | Tunis |
Société mère | Groupe Karthago |
Société sœur |
Karthago Hotels Karthago Travel Services |
Chiffre d'affaires | 85 millions (€) en 2005 |
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Résultat net | 3 millions (€) en 2005 |
Karthago Airlines (arabe : قرطاج للطيران) (code IATA : 5R, code OACI : KAJ) est une compagnie aérienne tunisienne dont le premier vol commercial a lieu le . En 2008, la compagnie fusionne avec sa concurrente Nouvelair Tunisie.
Le capital de la société est dominé par le groupe Karthago du fondateur Belhassen Trabelsi — frère de l'ancienne première dame Leïla Ben Ali — à hauteur de 34,6 % () et la société d'investissement émiratie Dubai Investment Group Limited à hauteur de 33,56 % (août 2007)[1].
Elle réalise un chiffre d'affaires d'environ 85 millions d'euros en 2005 (+ 21,4 %), avec un bénéfice net de trois millions d'euros (+ 25 %), et détient 20 % des parts de marché, à partir de sa création le , avec Nouvelair Tunisie (32 %) et la compagnie nationale Tunisair (48 %).
Karthago Airlines recourt à la location d'avions pour desservir une vingtaine de destinations européennes et concentre ses activités sur Djerba. Sa flotte est constituée de six Boeing 737-300.
Histoire
[modifier | modifier le code]Développement
[modifier | modifier le code]En 2003, Karthago Airlines et Nouvelair nouent une alliance en matière d'assistance opérationnelle et d'exploitation de leurs flottes respectives[2].
Le , la compagnie lance deux vols hebdomadaires reliant Paris-Orly à Djerba (jeudis et dimanches). De plus, à la faveur de l'accord de ciel ouvert entre la France et la Tunisie, elle réfléchit alors au lancement de lignes de Lyon vers Djerba et Monastir et veut ouvrir des dessertes vers Tunis en 2007. À terme, la compagnie souhaitait développer les vols réguliers jusqu'à hauteur de 35 % de son activité.
En , le PDG Belhassen Trabelsi et son homologue de Nouvelair, Aziz Miled, charge la Compagnie financière Edmond de Rothschild[2] d'étudier « la faisabilité d'un rapprochement » entre leurs deux compagnies. Cette décision est l'aboutissement de plus de deux mois de pourparlers secrets et pourrait permettre aux deux compagnies de supplanter Tunisair[3].
Le défi suivant de la compagnie est constitué par le lancement en de sa filiale égyptienne, KoralBlue, qui opère au départ de Charm el-Cheikh vers des destinations européennes. Le lancement effectif a lieu le avec un Airbus A320 décollant de Tunis.
À l'automne 2008, la fusion de Karthago Airlines et Nouvelair est décidée après l'approbation définitive le de la parité d'échange des droits sociaux des deux compagnies et la suspension de la cotation de Karthago Airlines à la Bourse de Tunis, le , à la suite d'une offre publique de retrait. Le groupe Karthago détient dès lors 21 % du nouvel ensemble alors que Nouvelair détient les 79 % restants[4]. Le , Trabelsi est nommé PDG du nouvel ensemble qui garde la dénomination de Nouvelair[5].
Incidents
[modifier | modifier le code]Un incident a lieu le sur un vol charter effectuant la liaison Djerba-Paris. Une quinzaine de minutes après le décollage, vers 07h30 locales, les masques à oxygène tombent, la température chute et il y a « une vague odeur de brûlé » selon une passagère contactée par l'AFP[6]. Le Boeing 737 regagne Djerba avec 141 passagers à bord dont certains, paniqués, sont pris de malaise et de vomissements. Karthago Airlines affrète ensuite un Airbus A320 de Tunisair, 134 passagers clients du voyagiste Promovacances ayant refusé de repartir avec la même compagnie. Cette dernière minimise l'incident, indiquant que l'avion a fait demi-tour au nom du principe de précaution. Deux actions en justice sont intentées par les passagers contre la compagnie[7].
Un incident similaire s'était produit le , au départ de Paris, lorsque de nombreux passagers refusèrent d'embarquer pour Djerba à bord de l'Airbus A300 loué à la compagnie turque Fly Air (en raison de son mauvais état)[8]. L'avion effectua un retour à Paris-Orly une heure après son décollage et la compagnie affréta deux nouveaux appareils pour le transport des 235 passagers.
Références
[modifier | modifier le code]- « DIG détient 1/3 du capital de Karthago Airlines », sur webmanagercenter.com, (consulté le ).
- « Tunisie : adoption du scénario juridique de la fusion entre Karthago Airlines et Nouvelair », sur tourismag.com, (consulté le ).
- Abdelaziz Barrouhi, « Fiançailles tunisiennes », Jeune Afrique, (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
- « Karthago - Le montage juridique de la fusion entre Nouvelair et Karthago adopté ; Belhassen Trabelsi dirigera le nouvel ensemble qui sera introduit en bourse d'ici décembre », sur tustex.com, (consulté le ).
- « M. Belhassen Trabelsi, nouveau PDG de Nouvelair », sur webmanagercenter.com, (consulté le ).
- « Incident sur un vol charter Djerba-Paris », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- « Une compagnie tunisienne poursuivie », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
- « Des passagers ayant refusé de prendre un avion à Orly partiront jeudi soir », Agence France-Presse, 25 août 2005.
Liens externes
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