Jules Carlier
Député de la Chambre des représentants de Belgique | |
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Université libre de Bruxelles (en) |
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Jules Carlier, né à Mons le et mort à Bruxelles le , est un homme politique belge libéral et un industriel.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jules Félix Joseph Carlier, né à Mons, le , est le fils de Charles Carlier, avocat et député de Mons à la Chambre des représentants, et de Félicie Isaac. Il était marié à Léontine Detienne.
Il fait ses études à l'Athénée de Mons puis à l'Université libre de Bruxelles[1].
Il est attiré par le monde industriel et devient secrétaire de la société La Métallurgique à Bruxelles dont il deviendra président. Parallèlement, il est un collaborateur de La Revue de Belgique, d'orientation libérale[1].
En 1886, il est élu député libéral de Mons à la Chambre des représentants. Au cours de la législature, il s'intéresse au développement des chemins de fer et manifeste son soutien à l'impopulaire politique coloniale du roi Léopold II. De ce fait, il perd son mandat de député en 1892 et se réoriente dans l'industrie comme administrateur de sociétés. Il devient ainsi administrateur puis président du conseil d'administration du charbonnage du Bois-du-Luc en 1915[2]. Dès 1897, il est membre du Conseil supérieur de l'industrie et du commerce et il en deviendra secrétaire général. En 1905, il est nommé président des Établissements Cockerill. En 1917, il est désigné comme président du Comité central industriel de Belgique. En 1919, il prend une part prépondérante à la création de la Société Nationale de Crédit à l'Industrie (en) (SNCI)[1].
De 1919 à 1927, il participe à toutes les conférences internationales du travail faisant suite au traité de Versailles où il représente l'industrie belge. En 1923, il est l'un des membres fondateurs du Bureau international du travail, secrétariat de l'Organisation internationale du travail (OIT) établie à Genève[1].
Parallèlement, il avait des activités caritatives comme président de l'Œuvre royale du grand air pour les petits depuis 1896[3].
À la suite de son décès à Bruxelles le , il est inhumé au cimetière d'Etterbeek.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Parmi les nombreux ordre belges et étrangers, il a reçu les distinctions suivantes :
- Grand officier de l'ordre de Léopold en 1930 (Belgique) ;
- Grand officier de l'ordre de la Couronne (Belgique) ;
- Commandeur de la Légion d'honneur (France).
Sources
[modifier | modifier le code]- Le Parlement Belge 1831-1894. Données Biographiques, Bruxelles, Académie Royale de Belgique, Jean-Luc De Paepe, Christiane Raindorf-Gérard, 1996.
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- R. Cambier, « Carlier, Jules », sur Académie royale des sciences d'outre-mer, (consulté le )
- « Mort de M. Jules Carlier, président du Comité Central Industriel », L'Indépendance Belge, , p. 1 (lire en ligne )
- « Nécrologie », La Nation Belge, (lire en ligne )
- Député belge
- Industriel belge du XIXe siècle
- Personnalité libérale belge
- Grand officier de l'ordre de Léopold
- Naissance à Mons
- Naissance en août 1851
- Décès en juillet 1930
- Décès à Bruxelles
- Décès à 78 ans
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Grand officier de l'ordre de la Couronne
- Industriel belge du XXe siècle
- Étudiant de l'université libre de Bruxelles