Aller au contenu

Joseph Chamonard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Joseph Chamonard
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
GièresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joseph Adrien Victor ChamonardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Membre de
Distinction

Joseph Chamonard (Lyon, - Gières, ) est un archéologue français.

Formation initiale et premières fouilles

[modifier | modifier le code]

Il fait ses études à l'École Normale supérieure (1887) et devient membre de l'École française d'Athènes (1890). En 1892 et 1893, il travaille aux fouilles de Lagina (Carie) avec Hamdi Bey et participe au déblaiement du théâtre de Délos.

De 1904 à 1906, il fouille de nouveau à Délos puis devient secrétaire de l’École française d'Athènes (1908-1912).

Engagé volontaire

[modifier | modifier le code]

Durant la Première Guerre mondiale, il est engagé volontaire et devient Secrétaire-interprète du corps expéditionnaire des Dardanelles (1914). C'est durant cette campagne militaire qu'il est repéré par Henri Gouraud[1]. Il participe aux fouilles d'Éléonte de Juillet à Décembre 1915 en compagnie de F. Courby.

Chef du Service des antiquités

[modifier | modifier le code]

Il supervise la fondation du Service des antiquités de Syrie et en devient le directeur en 1920. Dans son action en faveur de la recherche archéologique, il se heurte essentiellement au problème de l'absence d'un budget fixe pour son service et au manque de personnel[2]. Ce service, modeste à ses débuts, occupe 3 pièces de petite taille au Sérail, siège du Haut-commissariat. Il est également responsable du département des Beaux-Arts du Haut-commissariat.

Il fouille encore à Délos (1924 puis 1930) et négocie l'envoi en France d'étudiants Libanais et Syriens pour les former à la direction du musée qu'il a fondé.

Il a également au cours de sa carrière donné des cours d'histoire ancienne et d'histoire des religions à la faculté de lettres de Lyon[3].

  • Le quartier du théâtre, étude sur l'habitation délienne à l'époque hellénistique, École française d'Athènes, IX, 1922-1924, p. 234-463.
  • Les mosaïques de la Maison des Masques, in Exploration archéologique de Délos no 14, 1933.
  • Kérylos, avec Emmanuel Pontremoli, 1934.
  • Ovide. Les Métamorphoses, traduction, introduction et notes, Paris, Éditions Garnier Frères, , 504 p. (ISBN 978-2-0807-0097-1). Il s'agit des références de la réimpression de 1966, l'édition originale ayant été publiée en 1936.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Nicole Chevalier, La recherche archéologique française au Moyen-Orient (1842-1947), Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations, , 630 p., p. 290
  2. Nicole Chevalier, La recherche archéologique française au Moyen-Orient (1842-1947), Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations, , 630 p., p. 292
  3. Nicole Chevalier, La recherche archéologique française au Moyen-Orient (1842-1947), Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations., , 630 p., p. 291

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • H. Seyrig, Syria, 1937, p. 411-412
  • Revue des études anciennes, vol.39, 1967, p. 54
  • Ève Gran-Aymerich, Les chercheurs de passé, Éditions du CNRS, 2007, p. 687-688 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Nicole Chevalier, La recherche archéologique française au Moyen-Orient (1842-1947), Éditions Recherche sur les Civilisations, Paris, novembre 2002.

Liens externes

[modifier | modifier le code]