Aller au contenu

Jill St John

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jill St John
Jill St John dans Honeymoon Hotel, en 1964.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Jill Arlyn Oppenheim
Surnom
Jill St John
Nationalité
Formation
Université de Californie à Los Angeles
Hollywood High School (en)
Hollywood Professional School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Robert Wagner (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Yeux

Jill Arlyn Oppenheim, dite Jill St John, est une actrice américaine née le à Los Angeles (Californie, États-Unis). Elle est surtout connue pour son rôle de Tiffany Case dans Les diamants sont éternels, un James Bond sorti en 1971.

Jill St John est née Jill Arlyn Oppenheim à Los Angeles, de confession juive, fille d'Edward Oppenheim (1912-1986), un propriétaire prospère de restaurant, et de son épouse Betty Lou (née Goldberg, 1912-1998)[1],[2].

Petite fille, elle suit des cours de danse au Children's Ballet Company avec Natalie Wood et Stefanie Powers. Elle est déjà actrice à 6 ans à la radio.

En 1949, âgée de 9 ans, elle fait ses débuts dans un film et dans un spectacle à la télévision. Elle apparaît ensuite à 11 ans dans plusieurs épisodes de feuilletons et séries télévisées.

La toute jeune fille suit des cours en matinée pour les enfants du show-business à la Hollywood Professional School (connue aussi sous le nom de « Hollywood Conservatory of Music and Arts ») ; elle y décroche précocement (à 14 ans) son diplôme de fin d'études. C'est à cette époque de l'adolescence que sa mère change le nom de sa fille pour qu'il ait une consonance hollywoodienne : St John[1].

Élève brillante, Jill s'inscrit à l'université de Los Angeles (UCLA) à l'âge de 15 ans. En parallèle, elle joue dans plusieurs spectacles radiophoniques dont One Man's Family[3].

Studios de cinéma

[modifier | modifier le code]

En , elle signe chez Universal Pictures un contrat de sept ans, rémunéré 200 dollars par semaine.

En 1958, elle fait ses débuts au cinéma dans Summer Love, tout en continuant de se produire à la télévision, notamment dans des épisodes de The Christophers, Schlitz Playhouse et DuPont Show of the Month[3].

Elle enchaîne sur une signature auprès de la 20th Century Fox qui tente de faire d'elle une étoile. Elle figure au générique de plusieurs productions pour « des rôles de starlette », selon ses déclarations : The Remarkable Mr. Pennypacker en 1959, Holiday for Lovers la même année et The Lost World en 1960[4].

En 1961, elle travaille ponctuellement pour la Warner Bros. dans The Roman Spring of Mrs. Stone (le Visage du plaisir) et, l'année suivante, dans Tender Is the Night.

Le , elle épouse l'acteur Robert Wagner.

Actions caritatives

[modifier | modifier le code]

Jill St John prend la suite de sa mère Betty Oppenheim pour s'occuper de diverses associations fournissant des aides d'urgence aux nécessiteux, telles (en) « People Helping People USA », « Sylmar Valley Earthquake », (en) « Care America » devenu (en) « People Helping People, USA » ou « Screen Smart Set ».

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Jill St John se marie quatre fois :

Entre ses mariages, St John a entretenu une liaison avec Henry Kissinger et George Lazenby.

Filmographie sélective

[modifier | modifier le code]
Frank Sinatra et Jill St John dans Tony Rome, 1967

Télévision

[modifier | modifier le code]

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Voix françaises

[modifier | modifier le code]

Katy Vail dans Batman (épisodes 1 et 2 dans le rôle de Molly)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Jill St. John - The Private Life and Times of Jill St. John. Jill St. John Pictures. », sur www.glamourgirlsofthesilverscreen.com (consulté le )
  2. (en) Variety Staff, « Betty Lou Oppenheim, dead at 85 », sur Variety, (consulté le )
  3. a et b Lovely Jill Goes Up the Hill to Stardom: JILL ST. JOHN 'High-Q' No Problem Hopper, Hedda. « Los Angeles Times », 28 septembre 1958 : E1
  4. Too Many Jacks for Jill: Hollywood's most irrepressible redhead says she likes the idea of marriage, but... Goldberg, Hyman. Los Angeles Times 5 Jan 1964: B12.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :