Jaquet Droz
Montres Jaquet Droz | |
Création | 1738 |
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Fondateurs | Pierre Jaquet Droz |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | La Chaux-de-Fonds Suisse |
Direction | Marc A. Hayek |
Actionnaires | Swatch Group |
Activité | horlogerie |
Produits | Horloge |
Société mère | Swatch Group |
Site web | www.jaquet-droz.com |
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Jaquet Droz est une entreprise horlogère suisse créée en 1738, propriété du groupe Swatch.
Histoire
[modifier | modifier le code]XVIIe siècle
[modifier | modifier le code]En 1738, Pierre Jaquet-Droz établit son premier atelier à La Chaux-de-Fonds. Il réalise une série de pendules longues-lignes (horloges de parquet).
En 1758, Pierre Jaquet-Droz, accompagné de son beau-père Abraham Louis Sandoz, et Jacques Gevril, un jeune ouvrier, construisent une carriole spéciale aménagée pour le transport de six pendules pour le roi d’Espagne.
De retour à La Chaux-de-Fonds, il se consacre entièrement à la fabrication de ses montres, pendules et automates : En 1773, Pierre Jaquet-Droz et Henri-Louis, son fils, présentent les automates androïdes – l’Écrivain, le Dessinateur et la Musicienne – à toute l'Europe.
En 1774, un atelier est ouvert à Londres sous la direction de son fils Henri-Louis. Depuis cet atelier, les relations commerciales se tissent jusqu'en Asie et au Moyen-Orient. En 10 ans, 600 pièces sont exportées vers la Chine, l’Empereur Qianlong étant passionné par les montres mécaniques et les automates européens. Jaquet-Droz est la première marque horlogère importée à la Cité Interdite. De nombreux automates et montres de poche sont conservés au musée de ce palais impérial.
En 1784, les Jaquet-Droz ouvrent la première manufacture horlogère genevoise spécialisée dans la production et l’exportation de montres de grand luxe, à automates, à musiques et autres complications tout en développant la fabrication des oiseaux chanteurs. Les Jacquet-Droz créent une économie de l'horlogerie dans la ville.
En 1790-1791, Pierre et Henri-Louis Jaquet-Droz décèdent à une année d’intervalle. La révolution française et les conflits qui en résultent, ainsi que les guerres napoléoniennes, mettent un terme à la période créatrice et prospère de la maison Jaquet-Droz.
Le , la Société d'histoire et d'archéologie du canton de Neuchâtel remet en don à la ville Neuchâtel trois automates, un Écrivain, un Dessinateur et une Musicienne, de Pierre Jaquet-Droz, Henri-Louis Jaquet-Droz son fils et leurs collaborateurs. Ces trois automates, maintenus ensemble dès leur création, fonctionnent encore aujourd'hui[1].
Collections
[modifier | modifier le code]- Grande Seconde Collection
- Grande Seconde SW Collection
- Petite Heure Minute Collection
- Astrale Collection
- Lady 8 Collection
- Les Ateliers d'Art Collection
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sandrine Girardier, Jaquet-Droz. Entre merveilles de spectacle, mécaniques luxueuses et machines utiles (1758-1811), Neuchâtel, .
- Manuel Emch, Jaquet Droz, édition Assouline, Paris, 2010.
Références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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