Jacques Sauvegrain
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Jacques Sauvegrain |
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Jacques Sauvegrain, né le et fusillé en , est un résistant français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Élève de mathématiques spéciales au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse, membre de l’Armée secrète depuis début 1943. Reçu 27e à l’École polytechnique, il rejoint aussitôt () le premier noyau du maquis Bir-Hakeim, dans les monts de l’Espinouse (Hérault) ; le camp est attaqué (combat de Douch), à Rosis le , par environ 300 Allemands[1]. Des volontaires dont Jacques Sauvegrain restent sur place pour protéger, avec succès, la retraite du gros des effectifs.
Jacques Sauvegrain est blessé couvrant la retraite un de ses camarades Henri Arlet, le transporta sur ses épaules, fait prisonnier, il est amené à l'hôpital de Béziers pour recevoir les premiers soins incarcéré à Perpignan torturé par la Gestapo de Montpellier, hospitalisé à Toulouse, condamné à mort le ; il est extrait de l’hôpital, traîné avec une jambe cassée au poteau d’exécution et fusillé le avec trois autres camarades à la Prison Saint-Michel (Toulouse).
Son corps sera retrouvé à la Libération de Toulouse, le , dans le charnier de Bordelongue. Il repose au cimetière de Soumensac (Lot-et-Garonne). À Toulouse, une place du quartier de Lardenne portent son nom. Une des cours du lycée Pierre-de-Fermat a été rebaptisée en son nom et en celui de son ancien camarade Guyaux, lui aussi ancien élève du lycée. Jacques Sauvegrain est le frère de Monique David, artiste peintre.
Décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur (30 décembre 1959)[2]
- Croix de guerre – avec palme
- Médaille de la Résistance française (15 octobre 1945)[3]
Légende des illustrations
[modifier | modifier le code]- Portrait de Jacques Sauvegrain par son père, circa 1943
- Tract distribué à Toulouse par les Forces unies de la jeunesse à l'annonce de l'exécution de Jacques Sauvegrain et de son camarade Guyaux, qui avaient été tous deux élèves au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Voir article de Combat n° 57 de mai 1944 et Mémoires de Guerre de Charles de Gaulle, Plon, 2, p. 277
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Général de Gaulle : Mémoires de guerre
- Jean-Louis Cremieux-Brilhac (dir.), Les voix de la liberté : Ici Londres, 1940-1944 Ed. la Documentation française 1976
- René Maruejol, Aimé Vielzeuf, Le maquis Bir Hakeim, C. Lacour éd., 1990
- Elérika Leroy, Toulouse, mémoire de rues Ed. Mairie de Toulouse, 2006
- Jean Brugidou, Mémoires juvéniles, 1922-1945, Ed. Publibook, 2006
- Musée de la Résistance : http://www.musee-resistance31.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=223&Itemid=98
- Prison Saint-Michel : http://www.haute-garonne.fr/upload/cg31_Prison_Saint_Michel.pdf
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance en octobre 1921
- Décès en novembre 1943
- Résistant français
- Personne fusillée en France
- Élève du lycée Pierre-de-Fermat
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Décès à 22 ans
- Personnalité exécutée par le Troisième Reich