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Henri Franklin Bouillon

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Henri Franklin-Bouillon
Illustration.
Henri Franklin-Bouillon, ministre d'État (1917)
Fonctions
Député français

(12 ans, 10 mois et 23 jours)
Élection
Réélection 11 mai 1924
29 avril 1928
8 mai 1932
Circonscription Seine-et-Oise
Législature XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Troisième République)
Groupe politique RRRS (1923-1928)
GSR (1928-1932)
NI (1932-1936)
Prédécesseur Paul Messier
Successeur Alexandre Prachay

(9 ans, 6 mois et 6 jours)
Élection 8 mai 1910
Réélection 10 mai 1914
Circonscription Seine-et-Oise
Législature Xe et XIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Jean-Baptiste Argeliès
Successeur Circonscription supprimée
Ministre d'État

(2 mois et 1 jour)
Président Raymond Poincaré
Gouvernement Painlevé I
Conseiller général de Seine-et-Oise

(2 ans)
Circonscription Canton de Maisons-Laffitte
Prédécesseur Jules Rein
Successeur Fernand Robbe
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Hélier
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès 7e arrondissement de Paris

Henri Franklin-Bouillon est un homme politique français né à Saint-Hélier (île de Jersey) le et décédé à Paris 7e le .

Professeur et journaliste

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Fils d'Henry Bouillon, ancien fonctionnaire républicain, proscrit après le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, et de la jersiaise Henriette Baudains, il rencontre Victor Hugo dès son enfance. Rentré en France en 1878, il fait ses études à Caen, puis à Paris, où il devient agrégé d'anglais. Il enseigne à Londres, avant devenir journaliste pour la presse française. Il est correspondant de guerre pendant la guerre du Soudan, puis pendant la guerre gréco-turque (1897). De à , il est le directeur-administrateur du journal Le Radical.

Bien qu'élu député dès 1910, et en dépit de ses problèmes de santé, il s'engage pendant la Première Guerre mondiale, de 1914 à 1917[1].

Radical unioniste

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Membre du Parti radical-socialiste, Henri Franklin-Bouillon y représente l'aile droite, hostile au communisme et au socialisme, et très favorable à l'Union nationale. Ces positions le conduisent à quitter en 1927 le Parti radical pour créer la Fédération radicale indépendante de Seine-et-Oise. Il constitue à l'Assemblée nationale le groupe parlementaire de la Gauche sociale et radicale (ou Gauche unioniste et sociale) puis élargit son assise en lançant les Comités radicaux unionistes. Après sa mort, son principal lieutenant, Pierre Cathala, crée un Parti radical indépendant.

Carrière ministérielle et diplomatique

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Il est ministre d'État de septembre à novembre 1917 dans le gouvernement conduit par Paul Painlevé. Par la suite, il accomplit diverses missions diplomatiques pour la France en direction de la Turquie ; il contribue, avec les représentants français d'Istanbul, à faire évoluer la position française vis-à-vis des kémalistes[2]. Il rencontre en 1921 Mustafa Kemal dont il devient un proche après avoir signé avec lui, en , le traité d'Ankara, première reconnaissance de jure de la nouvelle Turquie par un Etat occidental (elle avait été reconnue de facto par la France avec l'armistice de , par les autres puissances occidentales à la conférence de Londres, en , et de jure par la Russie soviétique en , par le traité de Gümrü).

Fonctions et mandats

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Il était surnommé par Clemenceau "Washington Potage"[3].

  • « Henri Franklin Bouillon », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  1. « Henri Franklin-Bouillon », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  2. Robert F. Zeidner, The Tricolor over the Taurus. The French in Cilicia and Vicinity, 1918-1922, Ankara, TTK, 2005, p. 157.
  3. « Lacave-la-Plàgne, Souvenirs de la Troisième République », Revue internationale de droit comparé, Persée, vol. 4, no 1,‎ , p. 176–177 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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