HMS L24
HMS L24 | ||
Type | Sous-marin | |
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Classe | classe L groupe 2 | |
Fonction | militaire | |
Histoire | ||
A servi dans | Royal Navy | |
Commanditaire | Royal Navy | |
Constructeur | Vickers Limited | |
Chantier naval | Barrow-in-Furness Royaume-Uni | |
Fabrication | acier | |
Lancement | ||
Statut | Coulé après une collision le | |
Équipage | ||
Équipage | 38 | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 69 m | |
Maître-bau | 7,16 m | |
Tirant d'eau | 3,40 m | |
Déplacement | 904 tonnes en surface, 1 091 tonnes en plongée | |
Propulsion | 2 moteurs Diesel Vickers 2 moteurs électriques |
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Puissance | 2 400 ch en surface 1 600 ch en plongée |
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Vitesse | 17 nœuds en surface 10,5 nœuds en plongée |
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Profondeur | 50 m | |
Caractéristiques militaires | ||
Armement | 4 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) 2 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) 1 canon de pont de 4 pouces (101 mm) |
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Rayon d'action | 2 800 nautiques à 10 nœuds en surface 78 tonnes de carburant |
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Localisation | ||
Coordonnées | 50° 22,5′ nord, 2° 37,79′ ouest | |
Géolocalisation sur la carte : Angleterre
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Le HMS L24[Note 1] était un sous-marin britannique de classe L construit pour la Royal Navy pendant la Première Guerre mondiale. Le bateau n’a pas été achevé avant la fin de la guerre et a été coulé dans une collision accidentelle en 1924.
Conception
[modifier | modifier le code]Le HMS L9 et les navires de classe L qui l’ont suivi avaient été agrandis pour recevoir des tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) et davantage de carburant. Le sous-marin avait une longueur totale de 70,4 m, un maître-bau de 7,2 m et un tirant d'eau moyen de 4 m. Ces sous-marins avaient un déplacement de 905 tonnes en surface, et 1 091 tonnes en immersion. Ils avaient un équipage de 38 officiers et matelots[1].
Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs diesel Vickers à 12 cylindres de 1 200 ch (895 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électriques de 600 ch (447 kW)[1]. Ils pouvaient atteindre la vitesse de 17 nœuds (31 km/h) en surface et 10,5 nœuds (19,4 km/h) sous l’eau[2]. En surface, la classe L avait un rayon d'action de 3 200 milles marins (5 900 km) à 10 nœuds (19 km/h)[1].
Les navires étaient armés de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces dans l’étrave et de deux tubes de 18 pouces (457 mm) sur les flancs. Ils transportaient quatre torpilles de recharge pour les tubes de 21 pouces et un total de dix torpilles de toutes tailles[3]. Ils étaient également armés d’un canon de pont de 4 pouces (102 mm)[4].
Engagements
[modifier | modifier le code]Le HMS L24 a été construit par Vickers à leur chantier naval de Barrow-in-Furness. Il a été lancé le , et achevé à une date inconnue. Le bateau a coulé corps et biens le dans une collision avec le cuirassé HMS Resolution lors d’un exercice au large de Portland Bill dans la Manche[5]. Un mémorial est situé dans l’église de St Ann à HMNB Portsmouth.
L’épave est située à 50° 22.50' N 02° 37.79' W à une profondeur de 52 mètres. Ses ailerons de plongée sont restés en position de plongée d’urgence, ce qui indique qu’il essayait d’éviter la collision. Une écoutille est ouverte et il y a des dommages évidents là où le Resolution s’est encastré dans sa coque. L’épave est désignée « lieu protégé » en vertu de la Loi de 1986 sur la protection des sépultures militaires.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS L24 » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
[modifier | modifier le code]- Gardiner & Gray, p. 93
- Harrison, chapitre 3
- Harrison, chapitre 27
- Akermann, p. 165
- Innes McCartney, Lost Patrols: Submarine Wrecks of the English Channel, Periscope Publishing Ltd., , 78 p. (ISBN 978-1-904381-04-4, lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN 1-904381-05-7).
- (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships: 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-85177-245-5).
- Innes McCartney, Lost Patrols: Submarine Wrecks of the English Channel, Periscope Publishing Ltd., , 78 p. (ISBN 978-1-904381-04-4, lire en ligne)
Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) A. N. Harrison, « The Development of HM Submarines From Holland No. 1 (1901) to Porpoise (1930) (BR3043) » [archive du ], Submariners Association: Barrow in Furness Branch, (consulté le ).