Germaine Béria
Germaine Béria, née le et morte le , est une chanteuse française de café-concerts.
Biographie
[modifier | modifier le code]Germaine Béria est née le . Elle débute sur scène à Paris en mars 1911. Elle se produit dans différents établissements parisiens, dont le Casino Saint-Martin, le Concordia, le Casino de Montmartre, le Concert National, le Casino Montparnasse et l'Alhambra. Elle chante aussi dans différentes villes de France et de Belgique[1] et en Algérie[2],[1].
Dans les années 1920 et 1930, elle est appelée la Béria et se produit au Palace, à Bobino, à l'Éden-Concert, au Théâtre de Belleville et au Concert Pacra[1]. Elle enregistre des disques et passe à la radio[3]. Elle chante encore à la sortie de la Seconde Guerre mondiale en 1945[4].
Chanteuse réaliste populaire, elle interprète avec succès L'Accordéoniste, Du gris, C'est la machine, Quand on s'est aimé, Le Raccommodeur de faïence, La Vipère[4], L'Araignée du faubourg et Si dans tes bras.
Germaine Béria meurt le [1]. À son décès, le journal Libération lui consacre une petite nécrologie : « Germaine Béria fut une des plus populaires vedettes du phonographe (sur rouleau) puis du gramophone. Applaudie dans tous les music-halls, jamais elle ne ménagea le concours de sa générosité et de son talent aux fêtes de bienfaisance données au profit d'œuvres populaires[5] ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Danval 2019, p. 41.
- Joseph Ascione, « Germaine Béria », Le Mutilé de l'Algérie, (lire en ligne, consulté le ).
- Paul Clérouc, « Radio Comoedia », Comoedia, (lire en ligne, consulté le ).
- Danval 2019, p. 42.
- « Une belle artiste de la chanson n'est plus : Germaine Béria », Libération, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Danval, Dictionnaire des oubliés de la chanson française, 1900-1950, Paris, L'Harmattan, coll. « Cabaret », (ISBN 978-2-343-16476-2, lire en ligne), p. 41-42.
Liens externes
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