Geoffroy Ier (vicomte de Châteaudun)
Geoffroy Ier | |
Fonctions | |
---|---|
Vicomte de Châteaudun | |
après 940 – après 985 | |
Prédécesseur | Geoffroy, vicomte de Chartres |
Successeur | Hugues Ier de Châteaudun |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Châteaudun et du Perche |
Date de décès | vers 989 |
Père | Geoffroy, vicomte de Chartres |
Mère | Incertaine |
Conjoint | Hildegarde |
Enfants | Hugues Ier de Châteaudun Fulcois du Perche |
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Geoffroy Ier (Gauzfred Ier), mort après 985, est le premier de la lignée des vicomtes de Châteaudun[1], vassaux de la maison de Blois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Geoffroy est le fondateur de la maison de Châteaudun et du Perche, qui a donné naissance à la maison Plantagenêt. Une hypothèse[2] fait de la lignée de Geoffroy une branche des Rorgonides, autrement dit des descendants de Rorgon Ier du Maine.
On sait peu de choses sur Geoffroy, si ce n'est qu'il est étroitement associé à Hardouin, archevêque de Tours.
Geoffrey épouse Ermengarde, d'une famille inconnue, qui lui donne un enfant :
- Hugues Ier, futur vicomte de Châteaudun.
À la mort de Geoffroy, la vicomté de Châteaudun est transmise à son fils.
Il existe plusieurs hypothèses sur Geoffroy et sa descendance. L'une d'entre elles, notable, est que Geoffroy et Hugues sont une seule et même personne[réf. souhaitée], Ermengarde étant la première épouse de Geoffroy, et Hildegarde, l'épouse de Hugues, la seconde.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Boussard, Jacques, L'origine des familles seigneuriales dans la région de la Loire moyenne, Cahiers de Civilisation Médiévale 5, 1962.
- Phalle, Édouard de Saint, Comtes de Troyes et de Poitiers au IXe siècle : histoire d'un double échec. Dans Christian Settipani et Katharine SB Keats-Rohan, Onomastique et Parenté dans l'Occident médiéval, 2000.
- Kerrebrouck, Patrick van., Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1 : La Préhistoire des Capétiens, 1993.
- Tout, Thomas Frederick, L'Empire et la papauté : 918-1273, Périodes de l'histoire européenne, Londres : Rivingtons, 1928.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Vers 967, Le Breve Chronicon de Bonneval le qualifie de “vicecomes Castridunensis Gaufridus”.
- Keats-Rohan, K. S. B., Family Trees and the Roots of Politics : The Prosopography of Britain and France From the Tenth to the Twelfth Century, Boydell & Brewer Ltd., (ISBN 9780851156255), p. 121–123.