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Gaston Massié

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Gaston Massié
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Fonction
Membre (d)
Comité départemental de libération du Gard (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
AlbiVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Nerval, Buisson, Ludovic, SilvestreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinction
Archives conservées par
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 401723)Voir et modifier les données sur Wikidata

Gaston Massié, né le à Aïn M'lila alors en Algérie française et mort le à Albi, est un résistant français.

Gaston Massié, fils d’un gendarme, devient instituteur puis directeur d’école à Aigues-Vives après être passé par l’École normale de Nîmes. Muté à Nîmes, il est mobilisé comme capitaine en 1939[1].

Une fois l’armistice conclu, il demeure déterminé à continuer la lutte. En 1941, avec René Vaïsse ou Raymond Brunel, il fait partie d’un noyau de résistants qui se ralliera ensuite à Combat, et qui distribue tracts et journaux. Il est ensuite chargé de l’organisation du renseignement et de l’armée secrète Nîmes. Au printemps 1943, il devient chef départemental du Noyautage des administrations publiques ; il obtient notamment des ralliements dans les PTT en 1942 avec le groupe mené par Jean Castan[1],[2].

Au cours de l’automne 1943, il intègre avec Georges Salan et Marius Cournier le directoire département des Mouvements unis de la Résistance. En novembre, devant plonger dans la clandestinité, il se réfugie pour un temps à Millau. Sa femme Jenny Baissac, également engagée dans la résistance, est alors emprisonnée[1].

Adjoint au chef régional du NAP, il regagne Nîmes au début de 1944. En avril, il succède à Jean Paradis comme chef départemental des MUR. Il fait alors partie du noyau dur qui constitue le comité départemental de libération après et l’écroulement des institutions de Vichy. Il s’y efforce de contrer l’influence des communistes comme Léo Rousson[1].

Ayant quitté l’enseignement, il travaille dans l’immobilier puis les assurances[1].

Il meurt le à Albi[1].

Distinction

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Références

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  1. a b c d e et f Sugier 2009.
  2. Titres, homologations et services pour faits de résistance, « Gaston Massie », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  3. Base des médaillés de la résistance, « Gaston Massié », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Bibliographie

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  • Fabrice Sugier, Association pour des études sur la résistance intérieure, « Massié Gaston (1904-1990) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Fondation de la Résistance, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.

Liens externes

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