Fusillade du 21 décembre 2023 à Prague
Fusillade du 21 décembre 2023 à Prague | |
Un site commémoratif devant le Karolinum (en), siège historique de l'Université Charles, le lendemain de la fusillade. |
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Localisation | Prague, Tchéquie |
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Cible | Université Charles[1] |
Coordonnées | 50° 05′ 20″ nord, 14° 24′ 57″ est |
Date | |
Morts | 15 (dont l'auteur) |
Blessés | 25 |
Auteurs | David Kozák |
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La fusillade du à Prague est une tuerie de masse survenue à l'université Charles dans le centre de Prague, en République tchèque.
Le , quatorze personnes sont tuées lors d'une fusillade à la Faculté des lettres de l'université Charles de Prague sur la place Jan Palach, dans la Vieille Ville. Vingt-cinq personnes sont également blessées, dont dix grièvement. La police, intervenue sur les lieux, boucle toute la place et ses environs. Finalement, le tueur, David Kozák[2], se suicide[3] à l’approche des forces de l'ordre et le bâtiment universitaire est évacué au bout de quelques heures.
Réaction des autorités
[modifier | modifier le code]Le ministre tchèque de l'Intérieur, Vít Rakušan, déclare qu'il n'y avait pas d'autres tireurs, mais exhorte tout le monde à coopérer avec la police. Le Premier ministre Petr Fiala annule le programme prévu par son emploi du temps et se rend à Prague immédiatement après la fusillade. Le président tchèque Petr Pavel publie sur X (anciennement Twitter) ses condoléances à la famille et aux amis des victimes et décrit son choc face à la fusillade[4].
La fusillade suscite un débat sur la possession d'armes en Tchéquie, le pays étant un des plus permissifs de l'Union européenne à ce sujet[5].
Déroulement
[modifier | modifier le code]La police a découvert que l'assaillant David Kozák, victime de troubles psychologiques, avait tué un père ainsi que son enfant dans la forêt de Klánovice (cs) le week-end précédent la fusillade du . Selon la police, ce double meurtre avait pour but de se tester pour voir s'il était capable de tuer[6].
Le matin de la fusillade à l'Université Charles, il aurait assassiné son père à Hostouň[7], à l'ouest de la capitale, avant d'y avoir infructueusement posé une bombe artisanale. Il en part juste après, disant vouloir se suicider : la police est alors déjà à sa recherche.
À son arrivée à Prague, le suspect entre dans l'université Charles où l'attaque débute, provoquant la panique tout autour : les passants fuient vers l'autre coté de la Vltava, alors que l'ambassade française fait bloquer la sortie du lycée français de Prague aux élèves. Dans l'université, des élèves se réfugient sur les toits.
La police arrive très rapidement sur les lieux ; vers 16 heures, la police annonce sur X avoir rétabli la situation et confirme la mort du tireur par suicide[8],[7],[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « A Prague, une fusillade dans une université fait plusieurs morts et des dizaines de blessés, le tireur abattu », Libération (consulté le ).
- (cs) « Viseli na římsách, stavěli barikády z nábytku a krčili se ve třídách. Jak tito stateční bojovali o život », sur Expres.cz, (consulté le ).
- « Fusillade à Prague : le point sur ce que l’on sait ce vendredi », francais.radio.cz, (lire en ligne, consulté le )
- (cs) Petr Pavel, « Tweet du Président tchèque concernant la fusillade du 21 décembre 2023 à Prague » , sur Twitter, (consulté le )
- « En République tchèque, l’une des législations les plus permissives sur le port d’armes de l’UE », sur RFI, (consulté le )
- (cs) « Expert z Hradu: Masový vrah si zaslouží, aby po něm neštěkl ani pes », seznamzpravy.cz, (lire en ligne, consulté le )
- « A Prague, au moins 15 morts dans une tuerie dans une université, sans lien avec « le terrorisme international » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Au moins 15 morts après une fusillade dans le centre de Prague, le « tireur éliminé » », sur Radio Prague International, (consulté le ).
- « [VIDEO] DIRECT. Fusillade à Prague : la bibliothèque municipale de la capitale évacuée après une alerte à la bombe », sur ladepeche.fr (consulté le ).