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François Besson (politique)

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François Besson
Illustration.
Fonctions
Conseiller national
Législature 21e
Conseiller d'État genevois
Président lui-même en 1907
Département Intérieur, cultes et agriculture
Prédécesseur Georges Favon
Député au Grand Conseil genevois
Maire de Meyrin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Meyrin
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Meyrin
Nationalité suisse
Parti politique Parti radical-démocratique
Profession Agriculteur

François Besson, né le à Meyrin (originaire de Genève) et mort le dans la même ville, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.

Il est maire de Meyrin de 1888 à 1902, puis conseiller d'État jusqu'en 1909, à la tête du département de l'intérieur, des cultes et de l'agriculture. Il est également brièvement conseiller national, de à .

Origines et famille

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François Besson naît le à Meyrin. Il est originaire de Genève[1]. Son père, Claude Aimé Besson, est agriculteur ; sa mère est née Josephte Blandin[1].

Il épouse en premières noces Marie-Louise Caillat, fille de l'agriculteur[1] et ancien maire de Meyrin Alphonse Caillat. Ils ont deux enfants[2]. Il épouse en secondes noces Marie Léontine Monard[1].

Études et parcours professionnel

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Après ses études au Collège ecclésiastique à Ferney-Voltaire, en France voisine, il devient enseignant à l'institut privé Tudichum à Genève, dans le quartier de la Châtelaine, puis agriculteur[1] sur le domaine familial de Meyrin[3].

Parcours politique

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Membre du Parti radical-démocratique, il est maire de Meyrin de 1888 à 1902 et député au Grand Conseil du canton de Genève de 1892 à 1902[1].

Seul candidat à la succession de Georges Favon[4] lors de l'élection du [5], il devient conseiller d'État et prend la tête du département de l'intérieur, des cultes et de l'agriculture, de 1902 à 1909[1]. Il préside le collège gouvernemental en 1907[4]. Il est également brièvement conseiller national, du au [1],[6]. Il démissionne de ce dernier mandat à la suite de sa nomination à la direction de la Caisse hypothécaire du canton de Genève[7].

Au gouvernement genevois, il s'attelle à la reconstitution du vignoble, il met en place l'assurance du bétail et lance des travaux de drainage. De confession catholique[1], il soutient la loi constitutionnelle de 1907 supprimant le budget des cultes et revenant de fait à instaurer la séparation entre l'Église et l'État[1],[8],[9].

Autres activités

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Il dirige la Caisse hypothécaire du canton de Genève de 1910 à 1927[1].

Mort et sépulture

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Il meurt des suites d'une longue maladie[3] le à Meyrin, à l'âge de 68 ans[1].

Il est inhumé au cimetière de Meyrin[10].

Hommage posthume

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Une avenue François-Besson est créée à Meyrin en 1961[11].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k et l Jean de Senarclens, « François Besson » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. François Beuret, « François Besson, maire de Meyrin et conseiller d’État » [PDF], sur Meyrin (Archives de la commune), (consulté le )
  3. a et b « Dans les cantons - François Besson », La Revue (journal du Parti radical-démocratique vaudois),‎ , p. 1 (lire en ligne)
  4. a et b « Mort de M. François Besson », Journal de Genève,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  5. « L'élection de dimanche », Journal de Genève, no 171,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. « Biographie de François Besson », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  7. « Démission de M. Besson », Journal de Genève,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  8. Véronique Mettral et Patrick Fleury, « Tout un patrimoine liquidé », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  9. Bernard Lescaze, « La Séparation de l'Église et de l'État à Genève en 1907 », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (1903-2015), vol. 151,‎ , p. 719–732 (ISSN 0037-9050, lire en ligne, consulté le )
  10. « À la mémoire de François Besson » (brève), Journal de Genève,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  11. « Sept nouveaux noms de rue », Journal de Genève, no 176,‎ , p. 5 (lire en ligne)

Liens externes

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  • « François Besson » (nécrologie avec illustration), L'Illustré, no 30,‎ , p. 675 (lire en ligne)