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Fernand Gysen

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Fernand Gysen
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
UccleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Fernand Gysen (né à Anvers le et mort à Uccle le ) est un sculpteur et un médailleur belge.

Famille et formation

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Né à Anvers le , Fernand (Livinus Ferdinandus) Gysen est le fils de Ludovicus Franciscus Gysen, entrepreneur, et de Joanna Bernaerts[1].

Ferdinand Gysen se forme à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles de 1902 à 1903, auprès de Charles Van der Stappen et de Victor Rousseau. En 1903, il remporte le Prix de Rome belge en sculpture, grâce à son œuvre Caïn errant dans les champs après la mort d'Abel[2]. Cette récompense assortie d'une bourse lui permet de voyager durant trois ans afin de parfaire sa formation. Ferdinand Gysen se rend en Italie, à Rome et à Florence. Dans les rapports qu'il est tenu d'envoyer à l'Académie, il y relativise l'idée de la supériorité l'art grec sur l'art romain, affirmant que ce dernier, quoique influencé par l'art hellène, garde sa propre individualité. Il admire tout spécialement la statue équestre de Marc Aurèle[3]. Son quatrième rapport, rédigé en 1906, constitue en une Étude de la polychromie et la platine[4].

Les expositions

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Fernand Gysen expose dans des expositions prestigieuses et dans des musées, entre autres à Bruxelles, Anvers et Munich. Il participe à l’Exposition universelle de Bruxelles de 1910, puis au quatrième Salon du cercle du Doe Stil Voort au Musée royal d'Art moderne à Bruxelles en été 1910[5]. L'année suivante, ses œuvres sont présentées à l’exposition triennale du Salon d’Anvers de 1911, au Grand Salon de Printemps au Palais des Beaux-Arts la même année et, en 1913 à l’exposition internationale quadriennale de Munich[6].

Les années difficiles

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Peu après la fin de la Première Guerre mondiale, Fernand Gysen réalise quinze monuments aux morts : sept en Flandre, trois dans les environs de Bruxelles et cinq en province de Liège[6],[7]. Cette période correspond à des difficultés financières que rencontrent certains sculpteurs belges, dont Fernand Gysen, chargé d'un ménage de six personnes et ayant contracté des dettes importantes afin de survivre durant le conflit, est particulièrement concerné. En 1919, il adresse à l'administration des beaux-arts de Bruxelles un dossier de demande d'aide sociale afin de recevoir les subsides prévus par le budget aux artistes en situation matérielle difficile. Dans un premier temps l'administration refuse de lui acheter une statue symbolisant un hommage à l'armée belge, mais ensuite elle lui commande le buste de Henri Pirenne qu'elle acquiert pour 10 000 francs en 1924. Fernand Gysen adresse trois autres demandes d'aide pécuniaire en 1933, 1936, et 1941 et reçoit à chaque reprise une subvention de 2 000 francs[8].

En , il participe, à l'instar de nombreux artistes peintres et sculpteurs belges à l'Exposition d'art colonial de Naples[9]. En 1935, il sculpte L’Étude, érigée sur la façade du Palais des expositions du Heysel[6].

De 1930 à 1943, il travaille rue Vanderkindere à Uccle, où il meurt le , à l'âge de 64 ans[6],[7].

Œuvres publiques

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Statue du Sacré-Cœur de Tervuren (1932).

Parmi ceux-ci figurent[6],[7],[8] :

Expositions et concours

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  • Caïn errant dans les champs après la mort d'Abel, Prix de Rome belge de 1903 ;
  • Médaille, société belgo-hollandaise des amis de la médaille, 1911 ;
  • Sentiment paternel, plâtre, Salon de Bruxelles de 1914 ;
  • Buste d'enfant, plâtre, Salon de Bruxelles, 1914 ;
  • Rieuse, plâtre, Salon de Bruxelles, 1914 ;
  • Enfant riant, Salon d'Anvers, 1923 ;
  • Vers l'Île heureuse, collection de Uccle.

Entre 2008 et 2021, plusieurs œuvres de Fernand Gysen sont vendues aux enchères[10] :

  • Amour filial, bronze ;
  • Jeune femme courant dans le vent, bronze avec patine dorée ;
  • Pleureuse, plâtre ;
  • Penseuse et enfant, terracotta ;
  • Élégante au barzoï, bronze ;
  • La Promenade, bronze à patine brune ;
  • Buste de Henri Pirenne, bronze avec patine verte ;
  • Éléphanteaux d'Asie, bronze avec patine marron, présenté à l'exposition d'art colonial de Naples de 1934, estimé entre 40 000  et 50 000 [9].

Références

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  1. https://genealogie.arch.be/511/511_9999_999_672782_000/0_0204
  2. Rédaction, « Prix de Rome », L'Indépendance belge, no 280,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Dupont 2005, p. 386.
  4. Académie Royale de Belgique, « Classe des beaux-arts », Bulletin de la Classe des beaux-arts, no 6,‎ , p. 472 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Rédaction, « Beaux-arts », Le Vingtième Siècle, no 211,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b c d et e Guy Vanden Bemden, « Ferdinand Gysen », sur be-monumen.be/patrimoine-belge, (consulté le ).
  7. a b et c (nl) « Fernand Gysen », sur inventaris.onroerenderfgoed.be, (consulté le ).
  8. a et b Yves Dubois, Les monuments commémoratifs de la grande guerre en province de Liège, Liège, Université de Liège, , 242 p. (lire en ligne), p. 105-106.
  9. a et b « Fernand Gysen », sur pba-auctions.com, (consulté le ).
  10. (en) « Fernand Gysen », sur artnet.com, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Christine A. Dupont, Modèles italiens et traditions nationales: les artistes belges en Italie : 1830-1914, vol. 1, Belgisch Historisch Instituut te Rome, , 682 p. (ISBN 9789074461542), p. 452.

Liens externes

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