Ferdinand Giele
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Académie des beaux-arts de Louvain (d) |
Ferdinand Giele né à Louvain en 1867 et mort à Louvain en 1929, était un peintre et graveur belge.
Il a dessiné, gravé et peint principalement des tours médiévales et Renaissance, des monastères et des abbayes, des intérieurs d'église, portes anciennes, des maisons … Il tire son inspiration principalement dans sa ville natale mais aussi à Bruges, Londres ou Oxford.
Au cours de la Première Guerre mondiale, il a vécu à Londres. Il était un professeur d'art à l'Académie d'Art de Louvain et a été membre de la Société royale d'art de Louvain.
Après la Première Guerre mondiale a effectué une gravure intitulé "Louvain", avec des vues de la ville en ruine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Pierre Ferdinand Marie Giele est né à Louvain[1] le 27 mars 1867, le troisième enfant dans une fratrie qui en comptera six.
Son père, Jean François Giele, né et résidant à Louvain[2], âgé de 35 ans, était horticulteur. Il deviendra ensuite directeur du jardin botanique de Louvain et président de la Société Royale d'Agriculture et de Botanique. Sa mère, Marie Norke[3], âgée de 33 ans, était ménagère. Ils résidaient tous deux à Louvain, au n° 119 de la rue de la Fontaine.
Ferdinand Giele épouse à Louvain[4] le 30 mai 1893 Albertine Marie Gilson qui était née à Louvain en 1866. Ils auront cinq enfants qui sont Jean, dessinateur lithographe (Louvain 1894 - Oud Stuivekenskerke 1917), Marie (Louvain 1896 - Louvain 1980), Alice (Louvain 1897 - Bruxelles 1980), Madeleine (Louvain 1898 - ?) et Joseph, dit Josse, architecte (Louvain 1909 - Bruxelles 1971).
En 1914, sa maison et son atelier furent détruits, et c'est pourquoi il se réfugia à Londres. En 1919, il fit alors état des dommages de guerre[5] qu'il avait subi à Louvain et à Heverlee où il résidait. Durant la Grande Guerre, au Royal College of Art, il suivit les cours de l'aquafortiste Frank Short et son oeuvre fut très appréciée en Angleterre.
Par ailleurs, il avait un grand intérêt pour le football et fut un pionnier de ce sport en Belgique.
Il est mort le 6 avril 1929 à Heverlee, à l'âge de 62 ans et fut inhumé au cimetière de l'Abbaye de Parc[6]. Son épouse, Albertine Gilson, qui était aquafortiste, mourra le 23 juillet 1938, à l'âge de 72 ans.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Louvain, acte de naissance n° 279 du 27 mars 1867 sur déclaration du père de l'enfant. les témoins étaient Pierre Ferdinand Joostens, âgé de 36 ans, boucher à Louvain et Jean Joseph Welis, âgé de 43 ans, cordonnier à Louvain.
- Jean François Giele était né le 14 juin 1831 à Louvain et y est mort le 30 novembre 1918 à l'âge de 87 ans. Il était le fils naturel de Marie Rosalie Gille, journalière, baptisée le 23 juin 1797 à Piétrebais et morte à Louvain le 26 décembre 1840 à l'âge de 43 ans.
- Marie Norke (Louvain 1833 - Louvain 1910), cuisinière, domiciliée à Louvain fille majeure de parents inconnus, suivant son acte de naissance inscrit au registre de l'état-civil de la ville de Louvain, le trente avril mil huit cent trente trois. C'était un enfant trouvé, nouvellement né, le trente avril 1833 à quatre heures et demi du matin autour de l'hospice des enfants trouvés de Louvain, rue de Sainte-Barbe, 2ème section, n° 21, enveloppée et vêtue comme suit : dans un vieux manteau de laine, sous elle un essuie-mains en toile et une couche en laine usée, une chemise percalle, une camisole de cotonette fond blanc à carrés rouges et bleus, un béguin en percalle coton garni d'une blonde et une coiffe en piquée, ces quatre objets sont neufs, au cou demi mouchoir usé en percalle coton marqué aux coins du milieu d'une lettre H et du chiffre 6.
- Louvain, acte de mariage n° 86 du 30 mai 1893. Les conventions matrimoniales entre les futurs époux ont été passées pardevant le notaire Honorez à Bruxelles le 3 mai 1893. Pierre Ferdinand Marie Giele, né à Louvain le 27 mars 1867, résidant à Louvain, et graveur de profession, était le fils de Jean François Giele, directeur du jardin botanique de Louvain et de Marie Norke, tous deux résidant à Louvain. Albertine Marie Gilson, née à Louvain le 26 avril 1866 et y résidant, était la fille de Léonard Henri Joseph Gilson, marchand de charbon à Louvain, et de Anne Marie Kelecom, résidant à Louvain. Les témoins étaient Frédéric Giele, frère du futur, âgé de 31 ans et docteur en médecine à Jette-Saint-Pierre, Nicolas Smeers, âgé de 74 ans, dentiste à Louvain, Vital Gilson, frère de la future, âgé de 35 ans, professeur de sciences à Ostende, et Omer Hambresin, beau-frère de la future, âgé de 38 ans, employé à Bruxelles.
- Voyez notamment aux Archives Générales du Royaume, registre n° 1, acte n° 61, registre n° 34, acte n° 12703, registre n° 59, acte n° 19800, registre n° 75, acte n° 23632, Dommages de guerre - Louvain.
- J.-P. Devos, Giele (Ferdinand Pierre Marie) dans la Biographie nationale, Tome 29, supplément Tome 1er, fascicule 1er, col. 615 et suivantes, Bruxelles, Bruylant, 1956, sous le lien [1].
Liens externes
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