Aller au contenu

Fashion Cube

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fashion Cube
logo de Fashion Cube
Logotype de Fashion Cube depuis 2020.

Création 17 décembre 2008 : Happychic
Dates clés 2020 : Happychic fusionne avec Oosterdam pour créer Fashion Cube
Personnages clés Gauthier Watrelot
Forme juridique SARL
Siège social 152, avenue Alfred Motte, Roubaix
Drapeau de la France France
Direction Erwan Punelle (président)
Jean-Christophe Garbino (directeur général)
Actionnaires Drapeau de la France Association familiale Mulliez (100 %)
Activité Activités des sociétés de holding
Produits Prêt-à-porter masculin et mixte
Société mère Association familiale Mulliez
Filiales Pimkie, Brice, BZB (ex-Bizzbee), Jules, Grain de Malice, Rouge Gorge, Orsay
SIREN 892 340 969
Site web www.fashion3.com

Fonds propres 226 600 000 € en 2018 (niveau holding)
Chiffre d'affaires 4 516 700 € en 2018 (niveau holding)
Résultat net -17 500 000 € en 2018 perte (niveau holding)[1]

Fashion Cube, stylisé en « FashionCube » ou « Fashion3 », est un groupe français de marques prêt-à-porter basé à Roubaix, dans le département du Nord et issu de la fusion en des entreprises Happychic et Oosterdam Group.

Fashion Cube réunit les marques françaises Brice, Jules, BZB (anciennement Bizzbee), Pimkie, Rouge Gorge, Orsay et Grain de Malice[2]. Le groupe fait partie de l'Association familiale Mulliez (AFM).

L'entreprise Happychic est née d'une volonté de rapprocher les filiales et sociétés sœurs de Camaieu Homme devenue Jules afin d'adopter une structure de gouvernance partagée. Cette structure a aussi pour principal but de rationaliser les coûts en mutualisant certaines fonctions[3].

En 2011, ce rapprochement se concrétise par une installation dans un siège commun[4].

En , suivant une source syndicale, 90 magasins devraient être fermés (466 postes sont concernés)[5].

En , le projet de restructuration est officialisé avec l'annonce de 466 suppressions d'emploi, la fusion de Jules et Brice et le lancement d'une nouvelle enseigne à venir[6].

En , Happychic annonce se séparer de son entité La Gentle Factory, sa marque « Fabriqué en France » et écoresponsable. Christele Merter, qui l'avait crée au sein de Happychic en prend le contrôle[7].

En , l'Autorité de la concurrence valide la fusion des deux principaux groupes de prêt-à-porter de l'Association familiale Mulliez, Oosterdam (Pimkie, Grain de Malice et Rouge Gorge) et HappyChic (Jules, Brice et Bizzbee) pour créer « Fashion Cube »[2].

En mai 2021, le groupe Fashion Cube annonce la relocalisation de la production des jeans de ses six marques de prêt-à-porter dans une nouvelle usine qui sera implantée à Neuville-en-Ferrain, dans le département du Nord[8],[9]. Fashion Cube a dépensé 3,5 millions d'euros et la région Nord 400 000[10]. Le groupe prévoit d'ici 2025 d'y employer à terme « une centaine de la salariés et produira 410 000 jeans par an »[8]. Le lieu est nommé « Denim Center » et les premières machines sont livrées fin 2021 pour une production prévue à partir de février de l'année suivante, d'abord pour la marque Jules puis Pimkie[10]. Mais au premier trimestre 2023, la presse parle d'« un bilan mitigé » avec seulement 6 000 jeans fabriqués[11] ; à cette date, d'autres initiatives de confection Made in France sont en projet pour l'enseigne Jules[11].

Composition du groupe

[modifier | modifier le code]

En 2011, les enseignes d'Happychic comptent environ 612 points de vente répartis dans le monde entier sous les trois marques Brice, Bizzbee et Jules[12],[13].

Le groupe est structuré en six sociétés : Happychic (holding), Happychic Immo, Happychic Services, Happychic Stores, Happychic Logistique, Happychic Production International[14].

L'enseigne Brice est créée en 1985 par Dominique Marcadé dans la ville du Mans. La chaîne est reprise en 2003 par l'Association familiale Mulliez (AFM). Brice rejoint en 2009 l'entreprise Happychic[13]. En 2010, les équipes du siège de Brice quittent le Mans et intègrent les équipes de Happychic[13]. Seul l'entrepôt est conservé au Mans, jusqu'à sa fermeture en [15].

L'enseigne Camaïeu Homme, créée en 1987, est rachetée par l'Association familiale Mulliez en 1996 avec une obligation de changer de nom. En , elle change de nom pour se différencier de la marque Camaïeu destinée à l'habillement féminin[16] et change de concept commercial. La ligne vestimentaire qui y est proposée s'inspire de tendances « sportswear » et « casual ». Le cœur de cible est les jeunes adultes urbains âgés de 20 à 35 ans. Depuis 2009, Jules est intégré dans Happychic[13].

BZB (ex-Bizzbee)

[modifier | modifier le code]
Logo de l'enseigne Bizzbee jusqu'en 2022.

En 2005, Jules lance l'enseigne Bizzbee, destinée à l'habillement des adolescents et adolescentes avec un style décalé et tendance[17]. Elle rejoint Happychic trois ans plus tard[13].

En , la marque roubaisienne Bizzbee devient « BZB »[18].

L'entreprise a créé la « nurserie des possibles », où l'ensemble des employés peuvent donner leur avis durant les séances de travail[19].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. https://www.societe.com/societe/happy-chic-509508628.html
  2. a et b FashionNetwork com FR, « L’autorité de la concurrence valide le regroupement des enseignes FashionCube », sur FashionNetwork.com (consulté le )
  3. « Les Mulliez et le textile - Happychic », LSA Conso, (consulté le )
  4. « Happychic : Jules, Brice et Bizzbee très à l'aise dans leur nouveau siège », La Voix éco, (consulté le )
  5. Jean Noel Causil, « vers la fermeture de 90... », lsa.conso,‎
  6. « Happychic officialise la suppression de 466 emplois », Les Echos, (consulté le )
  7. « Happychic se sépare de La Gentle Factory », sur lsa-conso.fr (consulté le )
  8. a et b « Relocalisation : FashionCube va fabriquer des jeans dans la métropole lilloise », sur France Bleu, (consulté le )
  9. « Relocalisation textile : Fashion Cube (Mulliez) inaugurera bientôt une usine de jeans à Neuville-en-Ferrain (59) », sur lsa-conso.fr (consulté le )
  10. a et b Laure Croiset, « La reconquête du jean français », Challenges, no 722,‎ , p. 94-95 (ISSN 0751-4417)
  11. a et b Laure Croiset, « Le Made in France avance à tâtons », Challenges, no 783,‎ , p. 18 (ISSN 0751-4417)
  12. Delphine Tonnerre, « Gauthier Watrelot, patron d'Happychic », Nord Éclair, (consulté le )
  13. a b c d et e Morgan Leclerc, « Bizzbee, Brice et Jules regroupés dans Happychic », LSA, (consulté le )
  14. « Les résultats de la recherche du SIRET d'une entreprise pour obtenir le Kbis - Infogreffe », sur infogreffe.fr (consulté le )
  15. « Plan social chez Jules et Brice: pour Pénicaud, «on ne peut pas garder la bougie quand l'électricité arrive» », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Camaïeu Hommes devient Jules », Strategies.fr, (consulté le )
  17. Dominique Deslandes, « Jules crée BizzBee », AC Franchise (consulté le )
  18. « Roubaix: la marque Bizzbee devient BZB et propose une mode d’un autre genre », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  19. Didier Pitelet, Le prix de la confiance : une révolution humaine au cœur de l'entreprise, Éditions Eyrolles, , 208 p. (lire en ligne), p. 36.

Liens externes

[modifier | modifier le code]
  • Ressource relative aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :