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Famille de Brouckère

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Famille de Brouckère
Image illustrative de l’article Famille de Brouckère
Armoiries

Blasonnement d'or au chevron de gueules, au chef cousu d'or à trois hermines de sable posées en face. L'écu timbré d'un casque d'argent, grillé et liseré d'or, fourré de gueules, assorti de son boulet et de ses lambrequins d'or et de gueules, au griffon issant, les vols étendus d'or, lampassé de gueules. Support: deux griffons d'or, armés et lampassés de gueules.
Période XIIIe siècleXXe siècle
Allégeance
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Drapeau de la Belgique Belgique
Charges Avocat au Conseil de Flandre
Echevin du Franc de Bruges
Député
Commissaire Royal
Gouverneur du Limbourg
Membre des Etats Généraux
Conseiller d'Etat
Membre du Conseil de Guerre
Receveur de Flandre
Bailli de Wynendaele
Membre du Congrès National
Ministre des Finances
Ministre de l'Intérieur
Ministre de la Guerre
Directeur de la Monnaie
Directeur de la Banque de Belgique
Conseiller communal
Procureur du Roi
Gouverneur d'Anvers
Bourgmestre de Bruxelles
Ministre d'Etat
Ministre Plénipotentiaire
Fonctions militaires Colonel de Régiment
Sergent-Major de Bataille
Canonier
Lieutenant d'Artillerie
Aide-de-Camp du Roi
Récompenses militaires Commandeur de l'Ordre du Lion
Commandeur de l'Ordre de Léopold
Chevalier de l'Ordre royal du Lion
Chevalier de l'Ordre de Léopold
Croix de Fer

La famille de Brouckère était une famille de la noblesse belge qui a été anoblie en 1817[1].

La famille de Brouckère s'est divisée en deux branches qui toutes les deux descendent de Jean Baptiste De Brouckere (1716-1794) époux de Marie Claire de La Croix (1727-1763). Une branche fit partie de la noblesse néerlandaise puis belge et s'est distinguée à Bruxelles au XIXe siècle par plusieurs personnalités politiques libérales.

Charles de Brouckère (1757-1850)

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chevalier Charles de Bouckère (1757-1850)

Charles de Brouckère est né à Thourout, le ; Licencié en Droits, le ; Avocat au Conseil de Flandre, le suivant. Il fut nommé, le , Conseiller du Tribunal, créé à Ostende, par l'empereur Joseph II, Echevin du Franc de Bruges, le jusqu'à la seconde entrée des Français, qui l'installèrent de force Secrétaire des municipalités remplaçant les anciens Magistrats du Franc et de la ville de Bruges; bientôt après il fut nommé Président du Tribunal de l'arrondissement de Bruges; Juge de la Cour d'Appel de Bruxelles, le ; Président de la Cour Criminelle du département de la Lys, le ; Président de la Cour d'Appel, le , et Membre du Corps Législatif pour l'arrondissement de Bruges, le . En 1814, après l'entrée en Belgique des Puissances Alliées, il fut appelé au Ministère, comme Commissaire-Général du Département de l'Intérieur et chargé en même temps de la Police, le [1]. Il fut Député, le , comme Commissaire Royal, pour l'organisation des provinces de Namur et du Hainaut. Le suivant, il devint Gouverneur de la province du Limbourg, fonctions qu'il desservit jusqu'au , époque à laquelle il fut nommé Membre de la première Chambre des États Généraux. Il faut créé Chevalier de l'Ordre du Lion de Belgique, le , et nommé Conseiller d'État en service extraordinaire, le . Les lettres patentes, que le Gouvernement des Pays-Bas lui octroya, le , apportèrent un changement dans les armoiries de cette ancienne famille, dont un membre, par sa bravoure et ses connaissances guerrières, délivra, le , la ville de Cambrai, en y introduisant du renfort, ce qui obligea le Comte d'Harcourt, Commandant de l'armée des Pays-Bas, de lever le siège[1].

Charles de Brouckère (1796-1860)

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Charles de Brouckère, fils de Charles de Brouckère (1757-1850), est né à Bruges, le , canonnier le , et second Lieutenant d'Artillerie, le 29 du même mois. En , il quitta le service comme premier Lieutenant, grade qu'il avait depuis le commencement de 1818. De 1821 à , il fut successivement Surnuméraire, Sous-Chef, Chef de Bureau et Chef de Division au Gouvernement Provincial du Limbourg, et de à , Membre de la Députation permanente du Conseil Provincial du Limbourg[1]. En , il fut nommé Membre des États Généraux, où il siéga jusqu'à la révolution, époque à laquelle il devint Membre de la Commission de Constitution, et en novembre, même année, il fut partie du Congrès National, après avoir commandé comme Colonel, pendant près de deux mois, les provinces de Lièges et de Limbourg.Il fut nommé, le , Ministre des Finances, jusqu'au ; le suivant, Ministre de l'Intérieur; le 16 du même mois, Ministre de la Guerre, et le , quoique Ministre de l'Intérieur, il fut nommé Aide-de-Camp du Roi[1]. Il resta dans les cadres de l'armée jusqu'à la paix de 1839. Directeur de la Monnaie, de la Banque de Belgique et de la Société de la Vieille Montagne, il devint en , Conseiller communal, et en , Bourgmestre de la ville de Bruxelles, étant décoré de la Croix de Fer et Commandeur de l'Ordre de Léopold[1].

Henri de Brouckère (1801-1891)

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1er Ministre Henri de Brouckère (1801-1891)

Henri de Brouckère, fils de Charles de Brouckère (1757-1850), est né à Bruges, le , Substitut du Procureur du Roi, à Maastricht, en 1822; Procureur du Roi, à Ruremonde, en 1824; envoyé au Congrès, par l'arrondissement de Ruremonde, en 1830, et en même temps Conseiller à la cour d'appel de Bruxelles, Gouverneur d'Anvers en 1840, et de Liège en 1844, jusqu'en 1846[1]. Membre de la Chambre des Représentants, depuis son origine jusqu'au mois d', époque à laquelle il fut nommé Ministre plénipotentiaire, Envoyé extraordinaire près du Saint-Siège et des Cours d'Italie, Premier Ministre de Belgique de 1852 à 1855 et Ministre d'État, il est Commandeur de l'Ordre du Lion Néerlandais et de l'Ordre de la Branche Ernestine de Saxe-Cobourg, Chevalier de l'Ordre de Léopold et décoré de la Croix de Fer[1].

Membres de cette famille

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Preuves de noblesses

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  • par le roi Guillaume Ier : Concession de noblesse héréditaire et du titre de chevalier par primogéniture masculine.
  • Jacques de Brouckère;
    • Melchior de Brouckère;
      • Pieter de Brouckère;
        • Nicolas de Brouckère;
          • Pieter-Joris de Brouckère (1682-1734) ∞ Angeline Mestdagh;
            • Maria de Brouckère ∞ Pieter Moke;
            • Jean-Baptiste de Brouckère (1716-1784) ∞ Marie-Claire de la Croix;
              • Charles de Brouckère (1757-1850);
                • Charles de Brouckère (1796-1860)
                  • Elisabeth de Brouckère (1820-1895) ∞ Jules Nagelmakers (1804-1875);
                  • Alfred de Brouckère ∞ Flora Neyt (1828-1892);
                • Henri de Brouckère (1801-1891);
                • Edouard de Brouckère (1802 - 1836);
              • Marie-Josèphe de Brouckère (1758-1830) ∞ Pieter Fraeys;
              • Angela de Brouckère (1759-1820) ∞ Benoit Pol;
              • Monica de Brouckère (1760-1852) ∞ Pieter Lauwers;
              • Jean-Baptiste de Brouckère (1763-1837) ∞ Eugénie Vervaecke (1775-1869);
                • Charles de Brouckère (1797-1850) ∞ Virginie de Geest (1805-1879);
                  • Charles Théodore de Brouckère (1825-1889) ∞ Anna Ritters (1824-1888);
                  • Gustave de Brouckère (1829-1887) ∞ Léonie Sylvie Tant (1839-1874);
                    • Jeanne de Brouckère ∞ Lou Tellegen
                    • Charles Louis de Brouckère (1866-1931);
                      • Charles Marie de Brouckère (1896-1939);
                        • Carlo de Brouckère (1920-1985);
                    • Louis de Brouckère (1870-1951);
                    • Léon de Brouckère (1885-1944);
                  • Henri de Brouckère (1836 - 1891);

Branche des hommes politiques socialistes

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L'autre branche produisit des industriels tisserands et des hommes politiques du parti ouvrier belge (socialiste).

Lieux rappelant la mémoire de la famille

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Félix-Victor Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique, Bruxelles, 1849, tome I.
  • Charles Poplimont, La Belgique héraldique, Bruxelles, 1863, p. 225-234.
  • Marcus Wunderlee, "Charles de Brouckère", dans: Dictionnaire des patrons en Belgique dir. Kurgan, Jaumain, Montens, Bruxelles, 1996, p. 148-150.
  • Annuaire de la noblesse belge, "Généalogie de Brouckère", Bruxelles, 1888, p. 85-90.
  • Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge, Annuaire 1985, deuxième partie, Bruxelles, 1985.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Recueil Héraldique avec des notices généalogiques et historiques sur un grand nombre des familles nobles et patricienne de la ville et du francisant de Bruges, V. VAN DYCKE, 1854, Bruges, p. 81-85 (Lire en ligne)