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Eywiller

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Eywiller
Eywiller
L'église catholique
Blason de Eywiller
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Alsace Bossue
Maire
Mandat
Marcel Hoehn
2020-2026
Code postal 67320
Code commune 67136
Démographie
Gentilé Eywillerois[1]
Population
municipale
276 hab. (2021 en évolution de +0,73 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 17″ nord, 7° 07′ 55″ est
Altitude Min. 270 m
Max. 357 m
Superficie 4,69 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ingwiller
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Eywiller
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Eywiller
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
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Eywiller
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Eywiller

Eywiller est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Depuis 1793, cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie

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La commune est située dans la région naturelle de l'Alsace Bossue.

Communes limitrophes d’Eywiller
Burbach Berg Gungwiller
Wolfskirchen Eywiller Weyer
Eschwiller

Hydrographie

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Rehbach et le ruisseau Muehlgraben[2],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Eywiller[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 996 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berg », sur la commune de Berg à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Eywiller est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,6 %), terres arables (34,6 %), forêts (17,2 %), zones urbanisées (5,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Avant 1793, la commune appartenait au comté de Sarrewerden[15], devenant par la suite alsacienne.

Héraldique

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Blason d'Eywiller

Les armes d'Eywiller se blasonnent ainsi :
« D'or au pairle de gueules. »[16].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 mai 2020 François Leibel[17]    
mai 2020 En cours Marcel Hoehn[18]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 276 habitants[Note 3], en évolution de +0,73 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
295277329431472494489475445
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
429480467456478413408374413
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
413411406363401380372305295
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
330341352311259239267264273
2014 2019 2021 - - - - - -
272275276------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Temple protestant
  • Église Saint-Gall
  • Crucifix et pierres tombales

Personnalités liées à la commune

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  • Chrétien Motsch : né le à Eywiller - décédé le à Paris.

À l'âge de 15 ans, il revêt l'habit au noviciat de la Maison-Mère des frères des Écoles Chrétiennes rue Oudinot à Paris, il reçoit alors le nom de frère Alpert (l'église d'Eywiller a été construite par son grand-père maternel Nicolas Schneider).

On lui confia en 1879 la direction d'une grande et belle œuvre : la « mission Saint-Joseph », rue Lafayette à Paris, une école fréquentée par des élèves de familles alsaciennes et lorraines émigrées à cause de la guerre franco-allemande de 1870-1871.

Habile éducateur, il sut allier la bonté et la fermeté dans la formation des jeunes. Ceux-ci répondirent généreusement à l'ardeur de son zèle, prenant part à l'adoration nocturne à Montmartre et à l'association Saint-Benoit Labre due à l'initiative du frère Exupérien (Adrien Mas).

Au cours de la guerre, il était brancardier sur le front et il y a contracté une paralysie progressive qu'il accepta comme une grâce du Seigneur.

Les démarches en vue de sa béatification commencent en 1899.

Le s'ouvre à Paris le procès informatif qui aboutira le à la reconnaissance de l'héroïcité des vertus du Vénérable frère Alpert.

Au cours de l'année 1998, ses restes ont été transférés dans l'église Saint-Joseph-Artisan, rue Lafayette.

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Eywiller » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Fiche communale d'Eywiller », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Eywiller et Berg », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Berg », sur la commune de Berg - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Berg », sur la commune de Berg - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
  17. [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
  18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Articles connexes

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Liens externes

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