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Expédition de Médéa (1836)

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Expédition de Médéa (1836)

Informations générales
Date 29 mars-
Lieu Médéa, Algérie
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau du Royaume de France Royaume de France Empire ottoman Corps expéditionnaire ottoman
Commandants
Maximilien Joseph Schauenburg Forces kouloughlies

Conquête de l'Algérie par la France

Coordonnées 36° 16′ 03″ nord, 2° 45′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Algérie
(Voir situation sur carte : Algérie)
Expédition de Médéa (1836)

L’expédition de Médéa de 1836, durant la conquête de l'Algérie par la France oppose, en mars et , les troupes françaises commandées par le colonel Schauenburg aux troupes kouloughlies de l'Empire ottoman.

Au début du printemps de 1836, une expédition militaire a été diligentée pour la prise du Titteri.

L'expédition

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Le colonel Schauenburg attaque dès le les villes et villages en parcourant la Mitidja pour atteindre la ville de Médéa.

Cette attaque est la troisième après l'expédition de Médéa en 1830 et l'expédition de Médéa en 1831[1].

Cette expédition vers la capitale de l'ancien Beylik du Titteri, ordonnée par le gouverneur général Clauzel, se déroule sur un mois allant de mars à [2].

Un combat sanglant avec les résistants de la Mitidja a lieu le près de Thénia de Mouzaïa en montant vers le Titteri[3].

Le colonel Schauenburg traverse ainsi Thénia de Mouzaïa au cours de la journée du pour atteindre deux jours plus tard, le , la ville de Médéa[4].

Auparavant, le Général Clauzel, revenu à Alger pour un second séjour, alors que le Titteri est dirigé par un fidèle de l'Émir Abdelkader, remonte à Médéa pour cette troisième expédition pour l'en déloger[5].

Il part de Boufarik le en compagnie du "colonel Schauenburg", arrive à Médéa sans trop de mal, et en repart le en laissant le nouveau bey Mohamed ben Hussein et quelques soldats[1].

Mais, ayant trouvé à Alger, une instruction de Paris lui interdisant d'occuper tout nouveau centre dans l'intérieur de l'Algérie, il rappelle la garnison française le [6].

Une fois les français tous repartis le , Mohammed ben Hussein se laisse voler les 600 fusils, les 50 000 cartouches et les 6 000 francs reçus de la France pour asseoir son pouvoir[7].

Mohammed ben Hussein est conduit à Mascara, auprès de l'Émir Abdelkader, et libéré plus tard.

Notes et références

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  1. a et b « Médéa de 1830 à 1840 », sur blogspot.com (consulté le ).
  2. « FRAN_IR_004365 - Salle de lecture virtuelle », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « La résistance dans la Mitidja », sur vitaminedz.com (consulté le ).
  4. « La dernière bataille de Oued El Alleug (Deuxième partie) », sur Djazairess (consulté le ).
  5. « Bienvenue sur Pieds Noirs d'Aujourd'hui », sur Bienvenue sur Pieds Noirs d'Aujourd'hui (consulté le ).
  6. « geographie de l'afrique du nord,le titteri des francais,les localites,medea,djelfa,boghari,paul-cazelles,bouchet », sur alger-roi.fr (consulté le )
  7. ANNALES ALGÉRIENNES TomeIII - 1839