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Edith Watson

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Edith Watson
Biographie
Naissance
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East Windsor Hill Historic District (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nationalité
Activités

Edith Sara Watson (1861 à East Windsor Hill, Connecticut - 1943 à St. Petersburg en Floride) est une photographe dont la carrière s’étend des années 1890 aux années 1930[1],[2]. Elle est surtout connue pour ses images photojournalistiques de la vie quotidienne, des travailleurs et des femmes canadiennes.

Watson est la plus jeune de quatre enfants. Sa famille est impliquée dans le commerce de journaux et cultive également du tabac. Elle et sa sœur, Amelia Watson, partagent un intérêt particulier pour l’art de la peinture à l’aquarelle et deviennent des artistes actives en construisant leur propre studio. Pendant environ une décennie, elles voyagent en Nouvelle-Angleterre pour exposer et vendre leurs œuvres. Watson a également étudié la photographie avec son oncle, le botaniste Sereno Watson[1].

En 1896, Watson se rend au Canada pour la première fois et passe la majeure partie des trente-cinq années suivantes à photographier des milieux ruraux, souvent des femmes au travail à travers le pays[1]. Elle vend ses photographies à plusieurs journaux et magazines nord-américains. Parfois, elle échange ses photographies pour se loger ou se nourrir.

Pendant de nombreuses années, elle passe l'hiver aux Bermudes, louant un chalet à St. George's et vend des aquarelles et des photographies peintes à la main. En 1911, aux Bermudes, Watson rencontre la journaliste Victoria "Queenie" Hayward, qui devient sa partenaire au travail et dans la vie[3]. Les deux femmes travaillent et voyagent ensemble dans des régions isolées du Canada[4].

Avec sa caméra, Watson a documenté le quotidien de plusieurs canadiens[5] à Terre-Neuve, au Labrador, dans les Maritimes, au Québec, en Ontario puis vers l'ouest jusqu'au Manitoba et en Colombie-Britannique[4] tandis que Hayward écrit à leur sujet[3]. Les deux femmes ont séjourné chez des membres des Premières nations du Québec et de l’Ontario ; les Mennonites, les Doukhobors et autres "néo-Canadiens" au Manitoba et les Haïdas de Colombie-Britannique[4]. Cette expression et ce concept a été repris par des penseurs ultérieurs et des artistes, y compris écrivain et promoteur culturel John Murray Gibbon.

Photographies de femmes canadiennes

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Photographies des Bermudes

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Musées et collections publiques

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Références

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  1. a b et c (en) « Edith Watson | Réseau d'étude sur l'histoire des artistes canadiennes » (consulté le )
  2. (en) « S. Watson (1861-1943), Photographer, Connecticut, US », Women from the Outside World, sur mun.ca, Maritime History Archive (consulté le )
  3. a et b (en) Dagg, Anne Innis., The feminine gaze : a Canadian compendium of non-fiction women authors and their books, 1836-1945, Waterloo, Wilfrid Laurier University Press, , 346 p. (ISBN 0-88920-355-5 et 9780889203556, OCLC 46769681, lire en ligne)
  4. a b et c (en) Frances Rooney, Extraordinary women explorers, Toronto, Second Story Press, , 29–37 p. (ISBN 978-1-896764-98-6, lire en ligne)
  5. (en) Rooney, Frances., Working light : the wandering life of photographer Edith S. Watson, Carleton University Press, (ISBN 0-88629-273-5, 9780886292737 et 1897817835, OCLC 37890955, lire en ligne)
  6. Avery Steel, Working Life in Canada, 1890-1920 rehousing the Edith Sarah Watson Albums at the Art Gallery of Ontario, Toronto, (lire en ligne)
  7. « Edith Watson - Collection Musée McCord », sur collections.musee-mccord.qc.ca (consulté le )
  8. « Edith Watson | Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )

Liens externes

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