Dolorès Roqué
Dolorès Roqué | |
Fonctions | |
---|---|
Conseillère régionale d'Occitanie | |
– (5 ans, 5 mois et 23 jours) |
|
Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Carole Delga |
Conseillère municipale de Béziers | |
– (12 ans, 2 mois et 8 jours) |
|
Élection | 11 mars 2008 |
Maire | Raymond Couderc Robert Ménard |
Députée française | |
– (4 mois et 4 jours) |
|
Élection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 6e de l'Hérault |
Législature | XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | SRC |
Prédécesseur | Élie Aboud |
Successeur | Élie Aboud (indirectement) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pinoso (Espagne) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Profession | Professeur du secondaire |
modifier |
Dolorès Roqué, née le à El Pinós (Communauté valencienne, Espagne), est une femme politique française.
Membre du Parti socialiste (PS), elle est conseillère municipale d'opposition à Béziers et en 2012, elle devient l'éphémère députée de la 6e circonscription de l'Hérault, siège qu'occupait le sortant UMP Élie Aboud.
Biographie
[modifier | modifier le code]Dolorès Roqué est professeure d’espagnol en lycée puis conseillère pédagogique en IUT. Elle est promue au sein de l'ordre des Palmes académiques en 2008. Syndicaliste de longue date au sein de l'UNSA, elle rejoint le Parti socialiste en 2001[1].
Lors des élections municipalités de 2001, elle est élue conseillère municipale de Béziers sur la liste conduite par Jean-Claude Gayssot (PCF). Elle est réélue conseillère municipale en 2008, sur la liste socialiste portée par Jean-Michel Duplaa[1]. Elle siège à nouveau dans l'opposition. Elle conserve son mandat lors des élections de 2014, remportées par l'extrême-droite[2].
Dolorès Roqué porte les couleurs du Parti socialiste dans la 6e circonscription de l'Hérault à l'occasion des élections législatives de 2012. Profitant d'une triangulaire, elle est élue de justesse avec 39,82 % devant le député UMP sortant Élie Aboud (39,80 %) et le candidat du Front national Guillaume Vouzellaud (20,37 %)[1]. Son mandat de députée prend fin le , à la suite de l'annulation de son élection par le Conseil constitutionnel, qui estime que 23 procurations irrégulières remettent en question sa victoire de 10 voix[3],[4]. Candidate à sa propre succession lors d'une élection partielle, elle échoue à se faire réélire le face à l'ancien député Élie Aboud qui remporte facilement l'élection avec 62 % des suffrages[5].
Lors des élections régionales de 2015, elle est élue pour l'Hérault au futur conseil régional d'Occitanie[6].
Elle quitte le Parti socialiste en 2022 car elle ne veut être « ni Nupes, ni soumise ».[réf. nécessaire]
Distinctions
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « 6e circo : Dolorès Roqué, un siège de députée pour une enseignante et syndicaliste », sur midilibre.fr, Midi libre, (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 : HERAULT (34) - Béziers », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- Conseil constitutionnel, « Décision n° 2012-4590 AN du 24 octobre 2012 », sur conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).
- Agence France-Presse, « Annulation de l'élection d'une députée PS », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
- « Législatives partielles : Copé se réjouit de la "formidable victoire" de l'UMP », sur midilibre.fr, Midi libre, (consulté le ).
- Thibaud Vadjoux, « Qui sont les 158 élus de la région Occitanie ? », sur toulouse.latribune.fr, La Tribune, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :