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Daniel Zappelli

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Daniel Zappelli
Illustration.
Fonctions
Procureur général de la République et canton de Genève

(9 ans et 10 mois)
Élection 21 avril 2002
Réélection 20 avril 2008
Prédécesseur Bernard Bertossa
Successeur Olivier Jornot
Biographie
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Lausanne
Nationalité Suisse
Parti politique Parti radical-démocratique
Diplômé de Université de Fribourg
Université d'Exeter
Profession Avocat
Juriste
Magistrat

Daniel Zappelli, né le [1],[2] à Lausanne, est un avocat genevois. Il exerce la fonction de procureur général de Genève de 2002[3] jusqu'à mars 2012[4].

Enfance et études

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Né à Lausanne, Daniel Zappelli rejoint dès l'âge de 4 ans Fribourg, où il passe son enfance[1]. Son père y est président du Tribunal cantonal de Fribourg[5]. C'est dans cette ville qu'il suit des études de droit à l'Université de Fribourg, terminées par une licence en 1986 puis de droit européen à l'Université d'Exeter terminées l'année suivante[6]. Il obtient finalement son brevet d'avocat en 1989[7],[8].

Il exerce au sein de l'étude genevoise Hauchmann & Monfrini jusqu'en 1996[6]. À cette date, il devient substitut du procureur général Bernard Bertossa[6]. En 2000, il accède au poste de juge au Tribunal de première instance[6].

Mandat de procureur général

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Le , il est élu procureur général de Genève sous l'étiquette du Parti radical face au candidat de l'Alliance de gauche, Jean-Bernard Schmid[9]. Il remporte l'élection avec 50,09 % des suffrages, par 38 890 voix contre 38 752, soit une avance de 138 voix[3],[10]. Un second dépouillement est nécessaire pour fixer son sort[10],[11]. Il succède ainsi au procureur général socialiste sortant, Bernard Bertossa[10]. Au terme de son premier mandat, il se représente aux élections judiciaires du face au candidat socialiste François Paychère et est réélu avec 59 % des suffrages, par 54 413 voix contre 37 950, soit une avance de 16 463 voix[12].

Durant son mandat, il ferme 96 squats sur les 122 que Genève compte à son arrivée en fonction[13],[14], dont l'emblématique RHINO (squat) en 2007. Il soutient également l'accusation lors de grands procès genevois, tel que celui de la Banque cantonale de Genève[15],[16] ou du meurtre du banquier genevois Édouard Stern[17],[18].

Administration de sociétés offshore

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Le , une enquête du quotidien suisse Le Temps révèle que Daniel Zappelli serait administrateur de deux sociétés offshore au Panama, Astromar Investments SA et Zigma Marine Services SA[19],[20]. Si cela s'était avéré véridique, il aurait pu être accusé de conflit d'intérêt. Il est blanchi par les déclarations de son ancien employeur Maitre Monfrini car il s'agit d'une erreur imputable au représentant local à Panama[19].[réf. nécessaire]

En octobre 2011, les quatre procureurs placés sous l'autorité de Daniel Zappelli démissionnent en raison « d’un manque de leadership et d’une politique pénale jugée confuse »[21],[22].

Il annonce sa démission de son poste de procureur général le 7 novembre 2011 pour le 31 mars 2012[23],[9] : «J’ai donc décidé de quitter mon poste de procureur général avec effet au 31 mars 2012... Par respect pour les citoyens et citoyennes qui m’ont élu en 2002 et réélu en 2008, je continuerai à exercer jusque-là ma fonction avec dévouement et assurerai la transition avec celle ou celui qui me succèdera.»[24]. C'est la première fois qu'un procureur démissionne à Genève[25].

Le , le Grand Conseil du canton de Genève choisit l'avocat Olivier Jornot pour lui succéder[26].

Immédiatement après son départ, il déménage avec sa famille à Dubaï[27],[28]. En 2017, il exerce comme associé dans un cabinet d'avocat à Genève, où il défend une ancienne élue du parti démocrate chrétien puis candidate auprès du Mouvement citoyens genevois au Conseil d'État condamnée à trois ans de prison pour avoir détourné un demi-million de francs à sa pupille[29].

Références

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  1. a et b hebdo.ch (archive)
  2. COMMISSION DE GESTION DU POUVOIR JUDICIAIRE COMPTE RENDU DE L’ACTIVITÉ DES TRIBUNAUX EN 2003 (lire en ligne), p. 46
  3. a et b « Elections judiciaires du 21 avril 2002 », sur www.geneve.ch (consulté le )
  4. « Le procureur général Daniel Zappelli démissionne - Il quittera son poste le 31 mars 2012 », rts.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Vidéo: Daniel Zappelli », sur Play RTS (consulté le )
  6. a b c et d « pircenter.org/en/experts/605-d… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  7. « Portrait », Tribune de Genève,‎
  8. « Membre - Ordre des avocats de Genève », sur Ordre des avocats de Genève (consulté le ).
  9. a et b Ian Hamel, « Suisse : le procureur général de Genève démissionne sous les huées », sur lepoint.fr,
  10. a b et c Fati Mansour, « Daniel Zappelli, élu procureur général à 138 voix près », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Election du procureur général du 21 avril 2002 - République et canton de Genève », sur www.ge.ch (consulté le )
  12. « ge.ch/elections/20080420/resul… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  13. Agathe Duparc, « Le plus vieux squat de Genève a été évacué par la police », Le Monde, 24 juillet 2007
  14. « La fin du squat emblématique de Genève », SWI swissinfo.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Procès BCGe: «Vous ne l'emporterez pas au paradis!» lance Dominique Ducret au procureur général »,
  16. « Procès BCGe et Carlo Lavizzari: Zappelli et la banque renoncent à poursuivre Dominique Ducret »,
  17. « Un million de dollars au cœur du procès Stern »,
  18. Frédéric Burnand, « Un procès équitable pour une affaire surexposée », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  19. a et b David Leloup, « La double casquette du procureur Daniel Zappelli », Le Temps, 30 mai 2011
  20. Céline Garcin, « Zappelli,administrateur de sociétés offshore », LeCourrier,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Fati Mansour, « Daniel Zappelli lâché par ses quatre adjoints », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Fati Mansour, « Daniel Zappelli en pleine tourmente », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Page d'accueil », sur Pouvoir judiciaire (consulté le ).
  24. Fati Mansour, « Daniel Zappelli se résout à démissionner », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  25. Raphaël Leroy/Shahïn Ammane, « Daniel Zappelli, victime d'un Parquet glissant », sur 20min.ch, .
  26. « Page d'accueil », sur Pouvoir judiciaire (consulté le ).
  27. Juliette Gallet, « Daniel Zappelli quitte Genève pour s'installer à Dubaï », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Alexis Favre, « Daniel Zappelli en partance pour Dubaï », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Catherine Focas, « Trois ans de prison dont six mois ferme pour une ex-élue », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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