Cycle de Cat
L'admissibilité de cette page est à vérifier ().
Motif : Aucune source secondaire à ce jour
Vous êtes invité à compléter l'article pour expliciter son admissibilité, en y apportant des sources secondaires de qualité, ainsi qu'à discuter de son admissibilité. Si rien n'est fait, cet article sera proposé au débat d'admissibilité un an au plus tard après la mise en place de ce bandeau.| 1. | Préciser le motif de la pose du bandeau. | Précisez le motif de la pose du bandeau en utilisant la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=octobre 2024|motif=remplacez ce texte par le motif}} |
|---|---|---|
| ou | Créer l'espace de discussion. (cette méthode est préférable) |
Créez une section "Admissibilité" en page de discussion de l'article en y précisant le motif de la pose du bandeau. Dans ce cas, utilisez la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=octobre 2024|motif=pdd}} |
| 2. | Informer les utilisateurs concernés. | Pensez à avertir le créateur de l'article, par exemple, en insérant le code ci-dessous sur sa page de discussion :
{{subst:avertissement admissibilité à vérifier|Cycle de Cat}}
|
Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées ().
Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Le cycle de Cat le psion (titre original : Cat series) est une série de science-fiction écrite par Joan D. Vinge. Elle se compose de trois ouvrages :
- Psion ou Cat (titre original : Psion, 1982)
- Cat le Psion (titre original : Catspaw, 1988)
- Pluie de rêves (titre original : Dream fall, 1996)
Traductions
[modifier | modifier le code]La traduction de certains termes a varié selon les éditions.
| Psion éd. Nouvelles et romans de l'école des loisirs trad. Michèle Poslaniec 1985 [1] |
Cat le psion éd. J'ai lu trad. Michel Deutsch 1991 |
Pluie de rêves éd. J'ai lu trad. Jean-Pierre Pugi 1997 |
Terme original | Notes |
|---|---|---|---|---|
| bracelet décodeur | bracelet de données (BD) | infobande | databand | |
| Cendres | Cinder/Cendresa | Cinder | a - le traducteur a utilisé « Cinder » lors de la première occurrence, « Cendres » lors des suivantes | |
| Chat | Cat | Cat | Cat | |
| Compse (compagnie de sécurité) | CorpSec (corps de sécurité) | officier du corps de sécurité d'un cartel | ||
| Julie taMing | Jule taMing | Jule taMing | Jule taMing | |
| monstre | freak | freak | ||
| Services des transports de la fédération (STF) | Haute administration de la fédération des transports (HAFT) | HFTA | ||
| Les Transports du Centaure | Centauri transport | Centauri transport | ||
| Villevieille | Oldcity | Oldcity | Oldcity |
Univers
[modifier | modifier le code]Les humains ont découvert le voyage spatial et ont colonisé d'autres mondes. Le voyage sur de longue distance a été rendu possible par la découverte d'un élément, le telhassium, dont un cristal minuscule permet de stocker une quantité faramineuse d'information, permettant la mémorisation des données nécessaires au vol spatial. Le telhassium est extrait d'un monde mort (une étoile éteinte) nommé Cendres (Cinder), dans la constellation du Crabe.
Dans la constellation Bêta de l'Hydre, ils ont rencontré une autre civilisation qu'ils ont nommé les Hydrains, ou Hydrans, de type humain mais avec des yeux verts munis d'une pupille féline leur permettant de voir dans l'obscurité. Les Hydrains sont originaires d'une planète appelée le Refuge, maintenant exploitée par le cartel Tau. Ils possèdent des pouvoirs psychiques : télépathie, télékinésie, téléportation, préscience. Cette civilisation était basée essentiellement sur la communauté mentale, une communion ou « fusion », qui ne permettait ni le mensonge, ni les actes de violence, le flux mental de la violence se retournant vers celui qui l'a engendrée. Cela donne un double sens au terme « Hydrain » : l'Hydre est un monstre à corps unique mais à plusieurs têtes. Du fait de leur pacifisme, ils furent aisément dominés par les humains et réduits en esclavage ou au mieux parqués dans des réserves. La proximité génétiques des deux espèces a permis des métissage et certains humains se sont révélés posséder des pouvoirs psi bien que n'ayant pas d'ascendance hydraine ; ils ont tous des yeux vert émeraude. Hydrains, métis et psion humains sont victimes d'un racisme exacerbé.
Les humains se sont organisés en cartels, ou trusts, ou keiretsu, de grandes entreprises multistellaires oligarchiques (dirigées par des familles) qui prennent en charge l'individu : son travail, son logement, sa santé, sa sécurité. Tout citoyen d'un cartel possède un bracelet de données, ou infobande : un ordinateur porté au poignet, permettant l'identification, la gestion du compte en banque et la communication (visiophone portable). La Fédération des transports a elle l'exclusivité de l'exploitation du tehlassium ce qui lui permet d'avoir un rôle de régulateur ; elle a son siège sur la Terre mais la véritable capitale de cet univers, le Moyeu, est la ville de Quarro sur la planète Ardattee. Les membres important des cartels sont cybernétisés, « extendus » : ils se font implanter des circuits électroniques et prothèses permettant d'étendre leurs sens, d'améliorer leur performance et de se relier directement au vaste système informatique, le Réseau (ou le Filet).
Certains humains ne font partie d'aucun cartel et vivent dans la misère. Ils sont concentrés dans des taudis appelés « réservoirs » comme Villevielle (Oldcity), situé sous Quarro, ou les Fins Fonds, situés sous les flots de la baie de N'yuk (probablement l'ancienne New York) sur Terre. Ces zones de non-droit permettent aux cartels de régler discrètement leurs affaires et constituent un réservoir de main d'œuvre « contractuelle » : des esclaves employés « sous contrat » par la Fédération qui les exploite sur Cendres ou bien les sous-loue aux cartels pour effectuer les travaux qu'aucun de leurs citoyens ne voudraient accomplir. Les travailleurs sous contrat se font greffer un bracelet d'identification qui permet de les repérer. Seuls 45 % des travailleurs sous contrat finissent leur contrat vivant et l'enlèvement du bracelet laisse une cicatrice indélébile au poignet.
L'univers porte les traces d'une civilisation ancienne qui a refaçonné des planètes, non seulement leur paysage comme sur le Monument (une planète-musée) mais aussi leur écosystème, comme sur le Refuge avec les nuages-baleines : des sortes de réseaux de neurones dérivant dans le ciel, condensant les gouttelettes d'eau (d’où leur apparence de nuage) et laissant tomber leurs pensées sous la forme d'une matière formant des récifs. Cette civilisation disparue est appelée « les Créateurs ». Certains pensent qu'ils ont créé les Humains et les Hydrains par manipulation génétique.
Langage hydran
[modifier | modifier le code]- an lirr : nuage-baleine
- bes'mod : folie (litt. ouragan nerveux)
- daestin : intermédiaire
- Ke : énergie mystique qui emplit l'univers
- lagra : fait d'utiliser le Don (les pouvoirs psychiques) pour des futilités
- mebbet : probablement un animal
- mebtaku : animal fabuleux, croisement improbable entre un mebbet et un taku (issu d'un conte moral assez semblable à la légende d'Icare ou à La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf de La Fontaine) ; terme péjoratif pour désigner un métis
- namaste : salutation, remerciement (litt. nous sommes un)
- nasheirtah : âme-sœur
- oyasin : guide, personne chargée d'aider les Hydrans à suivre la Voie (leur destinée)
- pon : sorte de thé
- satoh : patriote
- seddik : drogué, toxicomane
- taku : sorte de chauve-souris
Romans
[modifier | modifier le code]Psion
[modifier | modifier le code]- Titre original : Psion
- année de parution : 1982
- édition originale : Delacorte Press, New York
Chat (Cat) est un métis hydrain orphelin de dix-sept ans survivant à Villevieille. Son enfance a été une succession de rapines, de bagarres, soumise à la perversité des adultes. Il est capturé par le service de sécurité de la Fédération pour servir de main d'œuvre. Détectant ses capacités psioniques, il est orienté vers un centre expérimental, l'Institut de recherche Sakaffe, destiné à étudier le psionisme. Les membres de l'Institut tentent de lui faire maîtriser son pouvoir de télépathie, sclérosé par un traumatisme ancien.
Mais le véritable but de l'Institut est de servir d'appât à Vifargent — Rubiy de son vrai nom —, un psion humain renégat. Chat se retrouve ainsi coincé entre les machinations de la Fédération, d'un groupe de psions essayant de prendre le pouvoir de la Fédération, et de cartels essayant de manipuler les psions pour s'affranchir de la mainmise de la Fédération.
Cat le psion
[modifier | modifier le code]- Titre original : Catspaw
- année de parution : 1988
- éditeur original :[Qui ?]
Deux ans se sont écoulés depuis la défaite de Vifargent. Cat a perdu sa télépathie : en assassinant un homme, le choc télépathique en retour a définitivement cautérisé ses neurones, le laissant dans un brouillard télépathique, mais sans altérer le reste de son esprit. C'est maintenant un citoyen. Il dispose d'un bracelet de données, et d'une bourse lui permettant de poursuivre des études de xénoarchéologie (archéologie extraterrestre) à l'Université flottante (Floating University).
Il est recruté par Centauri transport pour assurer la protection d'un membre éminent de la famille taMing qui la dirige : Lady Elnear, victime de plusieurs tentatives d'assassinat. Il reçoit en échange une drogue lui permettant de retrouver ses facultés psi de manière limitée, et un crédit important sur son compte.
Il se retrouve sur Terre, tel un chien dans un jeu de quilles, évoluant dans l'univers mondain des grandes familles et dans celui des intrigues politiques de la Fédération. L'enjeu est de taille : Lady Elnear, qui travaille pour l'Unité indépendante de répression du trafic de drogue et est membre de l'Assemblée générale de la HAFT, brigue un poste au Conseil de sécurité. Par ailleurs, un débat important doit bientôt avoir lieu à l'Assemblée générale : celui de la dérégulation d'une drogue, la pentryptine. La dérégulation assurerait un revenu important à ChemEnGen, détentrice des brevets et propriété de Centauri. L'Itinerant Stryger, un charismatique télévangéliste qui concourt également au siège au Conseil de sécurité, y voit un moyen de réguler la criminalité en « abrutissant » les citoyens et en coupant l'herbe sous le pied de la pègre. Le Lack Market, la pègre des Fins fonds de N'yuk, y voit elle une perte sèche puisque c'est elle qui fournit la drogue illégalement. Lady Elnear est également opposée à cette dérégulation pour des raisons humanistes, le droit au libre-choix, une qualité rare dans ce milieu. En outre, Centauri se livre une guerre larvée avec son concurrent direct, Triple G.
Une fois de plus, Cat se retrouve être un pion, un catspaw, coincé dans l'étau de complots s'entremêlant, et doit jouer sur tous les tableaux : son pouvoir, son humanité, sa connaissance du milieu criminel.
Pluie de rêves
[modifier | modifier le code]- Titre original : Dream Fall
- année de parution : 1996
- éditeur original : Warner Books
Cat est maintenant xénologue (spécialiste des espèces extraterrestres). Il fait partie d'une équipe de xénoarchéologues, dirigée par Kissindre Perrymeade, une amie avec qui il a étudié à la Floating University.
L'équipe est engagée par le keiretsu Tau (propriété de la Draco) pour étudier les récifs du Refuge. Ces récifs sont des amas de protéines, générées par les nuages-baleines, et ils sont exploités par la Tau qui y cherche de nouvelles molécules. Mais Le Refuge est la planète d'origine des hydrans, et les récifs sont considérés comme sacrés.
Personne n'est dupe : la mission archéologique est un prétexte pour la Tau, qui espère donner une bonne image aux inspecteur de la HFTA, et elle prendra fin après leur départ. Cela constitue toutefois pour les universitaires une occasion unique, et Cat profite de l'occasion pour partir à la recherche de ses racines.
La principale agglomération est coupée en deux par un canyon :
- sur une rive, Riverton (litt. la ville du fleuve), la capitale de la Tau ; tout y est tiré au cordeau, rectiligne, symétrique et aseptisé, et règlementé par le Corps de sécurité qui applique la tolérance zéro ;
- sur l'autre rive, Freaktown (litt. la ville des monstres), la capitale hydrane ; l'architecture y est au contraire faite de courbes rappelant les formes végétales et animalières, bâtiments et ruelles « organiques », et la ville est maintenue dans la misère et la toxicomanie par la Tau.
La condition des Hydrans est en fait assez similaire à celle des Amérindiens dans les États-Unis du XXe siècle.
Cat est un métis ; il se savait déjà rejeté par les humains, qui le considèrent comme un freak (monstre). Il se rend compte qu'il l'est également par son autre peuple, les Hydrans, en raison de son verrouillage mental (consécutif au meurtre qu'il a commis) : le fait qu'il ne laisse pas pénétrer ses pensées est une véritable offense (puisqu'il ouvre ainsi la porte au mensonge). Pour eux, c'est un mebtaku.
Outre le dilemme causé par son appartenance aux deux peuple, il est aussi tiraillé entre sa fidélité à l'équipe de xénoarchéologie, et sa volonté de dénoncer les malversations de la Tau aux inspecteurs de la HFTA.
Il se retrouve malencontreusement mêlé à un acte de terrorisme, perpétré par un groupe de rebelle Hydran, le MAL (mouvement aborigène de libération, les satoh) : il croise une femme ayant enlevé un enfant humain et qui lui remet l'infobande de l'enfant. Cat est alors arrêté par le Corps de sécurité. Blanchi dans l'affaire, il se retrouve contraint par la Tau de jouer le médiateur entre les Humains et les Hydrans, ce qui empire la situation. Il va alors servir d'appât pour le CorpSec, et se voit contraint de se réfugier à Freaktown en abandonnant son infobande, la seule preuve de sa citoyenneté, de son humanité. Il est contraint de s'intégrer dans un peuple auquel il est étranger, mais aidé par Miyah, celle qui a enlevé l'enfant, et qui le considère comme son nasheirtah, son âme-sœur…
