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Cresserons

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Cresserons
Cresserons
Le clocher de l'église Saint-Jacques.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Caen
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Nacre
Maire
Mandat
Patrick Lermine
2020-2026
Code postal 14440
Code commune 14197
Démographie
Gentilé Cresseronnais
Population
municipale
1 088 hab. (2021 en évolution de −7,09 % par rapport à 2015)
Densité 303 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 16″ nord, 0° 21′ 17″ ouest
Altitude Min. 17 m
Max. 59 m
Superficie 3,59 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Caen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Courseulles-sur-Mer
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Cresserons
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Cresserons
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Cresserons

Cresserons est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 088 habitants[Note 1].

Géographie

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Cresserons est située à dix kilomètres de Caen, proche de la Côte de Nacre et de Lion-sur-Mer, dont elle était autrefois un hameau. Cresserons est aujourd'hui une commune résidentielle de l'aire urbaine de Caen, les agriculteurs ne représentent plus que 2 % de la population qui se compose maintenant surtout de jeunes ménages souvent diplômés et relativement aisés, habitant dans les zones pavillonnaires.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernières-sur-Mer à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Cresserons est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,2 %), zones urbanisées (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Crisselunt, sans date (BN, Lat. 10086 f° 189) ; Crisselond, Crisselont, sans date (AC, H 7824) ; Criselon 1142-1163 (Bourr 63) ; Crisselond en 1224 / 1225 (AC, H 7824) ; Criserunt vers 1300[14].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale d'origine scandinave ou anglo-scandinave, dont l'élément -ron résulte d'une mutation phonétique du [l] de -lon attestée dans les formes anciennes et régulièrement constatée en français et pour cet élément cf. Yébleron (Seine-Maritime). -lon représente l'ancien scandinave lundr « petit bois, bosquet » (la variante déclinée lunda a donné les nombreux la Londe)[15],[14]. Le premier élément Crisse- / Cresse- est obscur et semble se retrouver dans Cresseveuille (Crisseveule 1312) et peut-être dans les différents Cristot, Crétot de Normandie. François de Beaurepaire suggère l'anglo-saxon cress « cresson » comme dans Cresseveuille, village situé à la source de l'Ancre, équivalent des Cresswell anglais, cependant aucun cours d'eau traverse Cresserons, mais il peut avoir un autre sens dans ce cas[14], en effet, l'anglo-saxon cress désigne toute plante de la famille des brassicaceae (choux, navet, colza, moutarde, raifort, etc.).

Le gentilé est Cresseronnais.

Au XVe siècle, Cresserons est envahi par les Anglais, puis la peste ravage le village.

Un premier temple protestant est détruit lors de la révocation de l'édit de Nantes, un nouveau est construit en 1866, puis un troisième pour remplacer celui-ci, devenu trop petit, en 1877.

Des erreurs de bombardements alliés détruisent en partie le château dans la nuit du . La commune est libérée le par les soldats britanniques de la 1st South Lancashire. Il faudra une dizaine d'années pour reconstruire les édifices et les voies de communication de la commune.

Politique et administration

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Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1939 1971 René Colté    
1971 1977 Bernard Pauger    
1977 1989 Roger Varin    
1989 mars 2001 Bernadette Gherrak    
mars 2001 En cours Patrick Lermine[16] SE Technicien supérieur au Ganil
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[16].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 1 088 habitants[Note 3], en évolution de −7,09 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
578428614630641655605617624
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
641628601566531503500482450
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
450470420357347310365373420
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4053934357859531 2021 2151 2171 205
2017 2021 - - - - - - -
1 1451 088-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Nef de l'église Saint-Jacques.

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Cresserons et Bernières-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bernieres » (commune de Bernières-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bernieres » (commune de Bernières-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Caen », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c François de Beaurepaire (préf. Michel Tamine), Les Noms de lieux du Calvados (annoté par Dominique Fournier), Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-14-028854-8), p. 150
  15. Guy Chartier, « de l’étymologie de certains noms de communes normandes » in Annales de Normandie, 1999, p. 102, n° 9.
  16. a et b Réélection 2014 : « Cresserons (14440) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Église », notice no PA00111259, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – U.S. Cresserons Plumetot » (consulté le ).
  23. Running Club Côte de Nacre
  24. [1]

Liens externes

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