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Condat-sur-Trincou

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Condat-sur-Trincou
Condat-sur-Trincou
Le village de Condat-sur-Trincou.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Maire
Mandat
Francis Millaret
2020-2026
Code postal 24530
Code commune 24129
Démographie
Gentilé Condacois
Population
municipale
486 hab. (2021 en évolution de +4,07 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 22′ 59″ nord, 0° 42′ 32″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 208 m
Superficie 16,54 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Condat-sur-Trincou
Géolocalisation sur la carte : France
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Condat-sur-Trincou
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Condat-sur-Trincou
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Condat-sur-Trincou

Condat-sur-Trincou est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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Dans le nord du département de la Dordogne, la commune de Condat-sur-Trincou est arrosée par la Côle et par son affluent le Trincou.

Dominant d'une trentaine de mètres la vallée du Trincou, le bourg de Condat-sur-Trincou est situé cinq kilomètres à l'est-nord-est de Brantôme et seize kilomètres au sud-sud-est de Nontron.

La commune est traversée par les routes départementales (RD) 3, 74 et 78 et bordée par la RD 83.

Entre Champagnac-de-Belair et Brantôme en Périgord, le sentier de grande randonnée GR 361 (qui reprend une partie de l'ancien tracé du GR 654) traverse le territoire communal sur six kilomètres, passant par le bourg.

Communes limitrophes

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Condat-sur-Trincou est limitrophe de trois autres communes. Au nord-est, le territoire de Villars est distant de moins de 700 mètres.


Communes limitrophes de Condat-sur-Trincou
Champagnac-de-Belair
Condat-sur-Trincou La Chapelle-Faucher
Brantôme en Périgord

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Condat-sur-Trincou est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2b, date du Turonien inférieur à moyen, composée de calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 734 - Nontron » et « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Condat-sur-Trincou.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 104 m et 208 m[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 16,54 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,19 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, la Côle et le Trincou, qui constituent un réseau hydrographique de 10,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].

La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle borde la commune à l'ouest sur près d'un kilomètre et demi.

La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou, à l'ouest de Saint-Laurent[18]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur près de cinq kilomètres et demi, lui servant de limite sur près de deux kilomètres et demi face à La Chapelle-Faucher et Brantôme en Périgord.

Le Trincou, d'une longueur totale de 16,55 km, prend sa source dans la commune de Milhac-de-Nontron et se jette dans la Côle en rive droite à Condat-sur-Trincou[19],[20]. Il arrose la commune du nord à l'ouest sur quatre kilomètres.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 934 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 22 km à vol d'oiseau[25], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Au , Condat-sur-Trincou est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle est située hors unité urbaine[30] et hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,3 %), zones agricoles hétérogènes (31,1 %), terres arables (9,2 %), prairies (6,9 %), zones urbanisées (0,5 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Condat-sur-Trincou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Côle, la Dronne et le Trincou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993 et 1999[36],[34]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[37],[38].

Condat-sur-Trincou est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Condat-sur-Trincou.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[42]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 35,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[45].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

La mention la plus ancienne connue du lieu est relevée dans le cartulaire de l'abbaye de Chancelade en l'an 1175 sous la forme Condat[46]. En 1365, il est identifié comme Condatum prope Brantholmum (Condat près de Brantôme)[46]. Le nom actuel apparaît en 1670 mais n'est pas fixé, les registres paroissiaux des XVIIe et XVIIIe siècles mentionnant Condat de Drone et l'appellation Condat sur Cole figurant en 1884[47]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Condac[48]. Le nom actuel a été officialisé en [47].

Le nom du lieu dérive du gaulois Condáte[49], lui-même issu du terme préceltique Condate, utilisé pour désigner un confluent[47]. Il peut s'agir du confluent de la Côle et du Trincou, ou de celui de la Côle et de la Dronne[49], à respectivement un kilomètre et demi et deux kilomètres et demi du bourg. Le suffixe est devenu -at après amuïssement du -e final. La deuxième partie du nom se réfère au Trincou, l'un des principaux affluents de la Côle.

En occitan, la commune porte le nom de Condat de Trencor[47],[50].

Le territoire de la commune a été occupé au Néolithique comme l'attestent le dolmen et le menhir de Fouret[51].

Le pied de la falaise du bourg a révélé des tombes barbares et des habitations troglodytiques[51].

Au XIIe siècle, Condat était le siège d'un archiprêtré[46] qui a été transféré au siècle suivant à Champagnac, Condat devenant alors l'une des vingt-sept paroisses qui en dépendaient[52].

En 1377, lors de la guerre de Cent Ans, le connétable du Guesclin assiégea les Anglais qui tenaient le château de Condat[53], un ancien repaire noble dépendant de la châtellenie de Nontron[46].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune est rattachée du canton de Champagnac-de-Belair — appelé dans un premier temps canton de Champagnac, puis de Champagnac-de-Bel-Air — qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Nontron[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
(1880 ou avant) janvier 1881 Louis Grandcoing    
janvier 1881 1889 Victorin Martin    
août 1889 mai 1892 Eugène de Beaupoil de Saint-Aulaire    
mai 1892 1929 Aymard de Beaupoil de Saint-Aulaire    
mai 1929 décembre 1931 Jean-Baptiste Neyrat    
décembre 1931 janvier 1932 Délégation spéciale[Note 4]    
janvier 1932 février 1946 Alfred Roussarie[Note 5]    
février 1946 octobre 1947 André Beaufils   Adjoint faisant fonctions de maire
octobre 1947 mars 1977 André Beaufils    
mars 1977 mars 1995 Jean Arsène Theil PS  
mars 1995 mars 2008 René Tarade    
mars 2008[57] février 2018 François Thomas[Note 6] SE[58] Retraité d'EDF
février 2018 avril 2018 Francis Millaret   Adjoint faisant fonctions de maire
avril 2018[59]
(réélu en mai 2020)
En cours Francis Millaret DVG[60] Ancien employé

Équipements et services publics

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Enseignement

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En 2012, Condat-sur-Trincou est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Champagnac-de-Belair et Cantillac au niveau des classes de maternelle et de primaire. Les classes sont assurées en totalité à Champagnac-de-Belair.

Dans le domaine judiciaire, Condat-sur-Trincou relève[61] :

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Condat-sur-Trincou se nomment les Condacois[62].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[64].

En 2021, la commune comptait 486 habitants[Note 7], en évolution de +4,07 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
566550460640657700669689686
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
719778760645692701653611612
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
592640594504472492443406410
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
391386352325376407478488469
2017 2021 - - - - - - -
480486-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Oscillant entre 500 et 800 habitants depuis la Révolution (avec un maximum à 778 en 1861) jusqu'à la veille de la première Guerre mondiale, la population de la commune a ensuite décru régulièrement pour atteindre son minimum en 1982 avec 325 habitants. Depuis, elle a augmenté et est repassée au-dessus de 400 habitants.

En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 220 personnes, soit 47,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-six) est resté inchangé par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,9 %.

Établissements

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Au , la commune compte trente-deux établissements[67], dont seize au niveau des commerces, transports ou services, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[68].

Entreprises

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Créée en 1984 sur la commune, la société « Martine spécialités » (pâtisserie industrielle) change de nom et devient en 2016 « Mademoiselle desserts », employant 430 personnes sur le site, en plus de saisonniers[69]. Son usine fabrique chaque année 28 000 tonnes de produits dont 10 % partent à l'exportation[70].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Suite à dissolution du conseil municipal.
  5. Décédé en fonctions.
  6. Démissionnaire. Source : « Démission du maire de Condat-sur-Trincou », Sud Ouest édition Dordogne, 13 février 2018, p. 12.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Condat-sur-Trincou » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Condat-sur-Trincou » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Condat-sur-Trincou », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Condat-sur-Trincou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Condat-sur-Trincou », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « Confluence Dronne-Isle à la Fourchée » sur Géoportail (consulté le 27 juillet 2022)..
  17. Sandre, « la Dronne »
  18. Sandre, « la Côle »
  19. « Confluence Trincou-Côle au sud-ouest du dolmen de Peyrelevade » sur Géoportail (consulté le 27 juillet 2022)..
  20. Sandre, « le Trincou »
  21. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  22. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  23. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  24. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  28. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  29. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  30. Insee, « Métadonnées de la commune ».
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