Commanderie d'Angoulême
Temple d'Angoulême | |||||
Présentation | |||||
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Fondation | Templiers XIIe siècle | ||||
Reprise | Hospitaliers 1312 | ||||
Géographie | |||||
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Province historique | Angoumois | ||||
Département | Charente | ||||
Commune | Angoulême | ||||
Géolocalisation | |||||
Coordonnées | 45° 38′ 54″ nord, 0° 09′ 17″ est[1],[2] | ||||
Géolocalisation sur la carte : Angoulême
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Le temple d'Angoulême est une commanderie hospitalière d'origine templière située sur la commune d'Angoulême. Aucun vestige n'en subsiste de nos jours.
Historique
[modifier | modifier le code]Angoulême, en tant que capitale de l'Angoumois, n'accueillait qu'une modeste commanderie de Templiers. Son emplacement est estimé près de l'actuelle rue des Postes, à l'ouest et à proximité immédiate de l'ancien château (actuel hôtel de ville).
Sa présence est discrète dans les documents, et la date de sa construction, au Moyen Âge, est inconnue.
À la dissolution de l'ordre du Temple, la commanderie passa comme celles du Fouilloux et de Boixe aux Hospitaliers et fut rattachée à celle de Beauvais-sur-Matha en Saintonge, qui avait aussi appartenu aux Templiers avant le concile de Vienne. Sa chapelle était dédiée à saint Jean, bien qu'elle soit construite dans la paroisse de Saint-Antonin (ou Saint-Antoine).
En 1373, une enquête pontificale mentionne brièvement que personne ne résidait depuis deux ans dans la maison du Temple d'Angoulême, et qu'aucun revenu n'y avait été perçu depuis deux ans en raison des guerres franco-anglaises[3].
En 1588, le duc d'Épernon, gouverneur d'Angoumois, répondant au vœu du roi, décidait de faire démolir les bâtiments afin de construire l'enceinte extérieure du château. Le Temple d'Angoulême dépendait alors de la commanderie hospitalière de Villegats, et son commandeur, le chevalier Jean Gazeau, adressa une supplique au duc, qui fit néanmoins raser les bâtiments et la chapelle en échange d'une promesse au commandeur de lui trouver des nouveaux locaux, promesse qui ne semble pas avoir été honorée sur Angoulême[1].
Description
[modifier | modifier le code]Le procès-verbal de la visite de 1588 donne une représentation des bâtiments disparus. La chapelle était de dimensions modestes et bâtie en pierres de taille. Elle formait un rectangle, son toit était couvert de tuiles, et sa façade percée d'une ouverture était surmontée d'un clocher-arcade. À côté s'élevait le logis des Templiers, bâti sur caves, avec de vastes écuries donnant sur un jardin clos de murs. Il faisait face à la résidence comtale, et Hugues X de Lusignan y séjourna quelques jours[1].
Commandeurs templiers
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Daras 1981, p. 21-22
- Carte IGN sous Géoportail
- Legras 2005
Sources
[modifier | modifier le code]- Charles Daras, Les Templiers en Charente, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1954), 117 p.
- Anne-Marie Legras dans Jack Bocar, « Département de la Charente », sur templiers.net, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Dubourg, Les Templiers dans le Sud-Ouest, Éditions Sud Ouest, , 312 p. (ISBN 978-2-8790-1451-7)
- Robert Favreau, « L’enquête pontificale de 1373 sur l’ordre de l’Hôpital dans le grand prieuré d’Aquitaine », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 164, no 2, , p. 463 (lire en ligne)
- Anne-Marie Legras, Les Commanderies des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Saintonge et en Aunis, CNRS Éditions, , 216 p. (ISBN 978-2-2220-3329-5, présentation en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des commanderies templières en Charente
- Commanderie hospitalière
- Grand prieuré d'Aquitaine
- Histoire d'Angoulême
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Christophe Staf, « La commanderie d'Angoulême », sur templiers.org, (consulté le )