Combat de Lauenbourg
Date | 18 août 1813 |
---|---|
Lieu | Lauenbourg dans le nord de l'Allemagne. |
Issue | Victoire française |
Empire français | Empire russe |
Louis-Nicolas Davout | Ludwig von Wallmoden |
25,000 |
4 à 5 tués 100 blessés |
50 tués 400 blessés 100 prisonniers |
Batailles
- Sainte-Croix-en-Plaine
- Metz
- Besançon
- Saint-Avold
- 1re Saint-Dizier
- Brienne
- La Rothière
- Campagne des Six-Jours (Champaubert
- Montmirail
- Château-Thierry
- Vauchamps)
- Mormant
- Montereau
- Bar-sur-Aube
- Saint-Julien
- Berry-au-Bac
- Laubressel
- Craonne
- Laon
- Soissons
- Mâcon
- Reims
- Saint-Georges-de-Reneins
- Limonest
- Arcis-sur-Aube
- Fère-Champenoise
- 2e Saint-Dizier
- Meaux
- Claye
- Villeparisis
- Paris
Coordonnées | 53° 22′ 27″ nord, 10° 33′ 15″ est | |
---|---|---|
Le combat de Lauenbourg se déroule le 18 août 1813 près de Lauenbourg. Le 13e corps français du maréchal Davout y défait les troupes prussiennes du général Wallmoden.
Contexte
[modifier | modifier le code]Après l'échec des négociations de l'été 1813, les hostilités reprennent le 11 août avec l'entrée en guerre de l'Autriche au côté des alliés contre la France. Le 13e corps a pour rôle de fixer l'armée du Nord de Bernadotte entre Hambourg et Berlin et de tendre la main aux forces du maréchal Oudinot qui marchent vers la capitale prussienne depuis le Sud.
Les troupes prussiennes de l'armée du Nord, sous les ordres du général Wallmoden, ont établi une ligne de défense entre Trittau et Lauenbourg[1].
Déroulement
[modifier | modifier le code]Davout fait attaquer de nuit le camp retranché de Lauenbourg[1], tenu par 5 000[2] à 25 000 Prussiens[3]. Ceux-ci sont mis en déroute[1] et laissent 50 tués, 400 blessés et 100 prisonniers entre le 18 et le 19[2]. Les Français perdent 4 à 5 tués et une centaine de blessés[2].
Conséquences
[modifier | modifier le code]Après avoir percé la ligne de défense de l'Armée du Nord, Davout avance vers Berlin et attend Schwerin le 27 août[1]. C'est là que lui parvient la nouvelle de la défaite d'Oudinot à la bataille de Gross-Beeren qui le contraint à retraiter sur Hambourg[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hulot 2003, p. 191
- Davout 1885
- Tulard 1999, p. 937
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis-Nicolas Davout, Correspondance du maréchal Davout, prince d'Eckmühl : ses commandements, son ministère, 1801-1815, t. 4, Plon, (lire en ligne), p. 269-270
- Frédéric Hulot, Le Maréchal Davout, Paris, Pygmalion, , 267 p. (ISBN 2-85704-792-4, BNF 38978431)
- Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. A-H, Paris, Fayard, , 977 p. (ISBN 2-213-60485-1, BNF 37090955)