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Club sportif et culturel des Portugais de Fontainebleau

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Club sportif et culturel des Portugais de Fontainebleau
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Généralités
Nom complet Club sportif et culturel des Portugais de Fontainebleau
Surnoms Portugais de Fontainebleau
Fondation 1971
Couleurs blanc et noir
Stade Stade des Trembleaux
(550 places)
Siège 18 Rue du Trou-de-la-Vente
77690 Montigny sur Loing
Championnat actuel District Seine-et-Marne Sud
Site web www.cscpf.com

Le Club sportif et culturel des Portugais de Fontainebleau, abrégé CSCPF, est un club français de football fondé en 1971.

Fondé en 1971[1] sous le nom de Club sportif des Portugais de Fontainebleau, il changea de nom en 1991 en Club sportif et culturel des Portugais de Fontainebleau[réf. nécessaire].

Il a failli disparaître à plusieurs reprises, mais les Portugais de la région francilienne ont soutenu ce club qui fait partie de leur identité[2],[3],[4].

Selon Lilian Thuram, qui résidait enfant à Avon, le club portugais de Fontainebleau était choisi en priorité par les enfants d'immigrés vivant à proximité de Fontainebleau : « aucun d'entre eux ne voulait jouer pour les deux autres clubs de la ville. Une complicité les liait aux Portugais de Fontainebleau. Une complicité que nous partagions tous car la communauté portugaise donnait un ton festif extraordinaire aux matchs. L'odeur des sardines et des saucisses grillées embaumait l'air ; les drapeaux aux couleurs du Portugal flottaient ; les chants étaient répétés jusqu'à l'épuisement. Nous étions au Portugal et j'ai moi-même été portugais pendant quelques heures »[1].

Lilian Thuram a commencé effectivement à jouer au football dans ce club, comme pupille, dès ses huit ans. Il l'a quitté à environ douze ans, après quelques saisons[1],[5],[6],[7],[8].

Selon le député portugais Carlos Alberto Gonçalves (pt) (qui a pu lui-même visiter le club), le sport et le football sont les facteurs principaux ayant permis l'intégration des Portugais à la société française et le club de Fontainebleau en constitue un exemple notoire pour la fin du XXe siècle[5]. Il fait à ce jour partie de l'une des associations portugaises en France[9].

Références

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  1. a b et c (pt) Victor Pereira, « Os futebolistas invisíveis: os portugueses em França e o futebol » [« Les footballeurs invisibles : les Portugais en France et le foot »], Etnográfica, Lisbonne, CRIA, vol. 16, no 1,‎ , p. 97-115 (DOI 10.4000/etnografica.1403 Accès libre, lire en ligne Accès libre)
  2. « Les Portugais de Fontainebleau fiers de leur identité », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  3. Victor Pereira, « Football, identité et culture : le football parmi les Portugais et leurs descendants en France », Interdisciplinary Journal of Portuguese Diaspora Studies, Anderson, vol. 6,‎ , p. 55-77 (ISSN 2165-2694, lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le )
  4. F.V.D.P., « Les Portugais de Fontainebleau menacés de disparition », Le Parisien,‎ , p. 5 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  5. a et b (pt) Paulo Curado, « “Thuram agradeceu aos portugueses e comeu sardinhas connosco” », Público,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. Sébastien Blondé, « Thuram rapporte à Melun et à Fontainebleau », Le Parisien,‎ , p. 7 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  7. Olivier Villepreux, « Le juste prie », Libération,‎ (lire en ligne)
  8. Sandrine Blanchard, « Lilian Thuram : À l’école, on m’appelait “La Noiraude” », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. Mélanie Duarte, L’immigration portugaise en France, Besançon, Université de Franche-Comté, , 74 p. (HAL hal-02365716, lire en ligne Accès libre [PDF]), p. 67

Articles connexes

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Liens externes

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