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Claude-Alexandre Ysabeau

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Claude-Alexandre Ysabeau
Fonctions
Membre du Conseil des Anciens
à partir d'
Député d'Indre-et-Loire
-
Curé constitutionnel (d)
Basilique Saint-Martin de Tours
à partir de
Vicaire général
Pierre Suzor
à partir de
Conseiller municipal de Tours
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Ysabeau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Alexandre Ysabeau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Membre de
Vue de la sépulture.

Claude-Alexandre Ysabeau, né le à Gien (Loiret) et mort le à Paris, est un homme politique français[1].

Fils de François Ysabeau, lieutenant du premier chirurgien du Roi, chirurgien major de l'hôpital général de Gien, et de Marie-Suzanne Bardou, Claude-Alexandre Ysabeau est effectue ses études dans la congrégation de l'Oratoire. Il est préfet des études à l'École militaire de Vendôme, puis au collège de Tours. En 1791, il prête le serment de la constitution civile du clergé et devient curé de la basilique de Saint-Martin-de-Tours, puis vicaire général de l'évêque de l'Indre-et-Loire. Mais il renoncera à la prêtrise en novembre 1793.

En septembre 1792, Ysabeau est élu député du département, le septième sur huit, à la Convention nationale[2]. Il devient membre du Comité des Pétitions au début de son mandat[3].

Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[4]. Il ne participe ni au scrutin de la mise en accusation de Jean-Paul Marat[5], ni au scrutin sur le rétablissement de la Commission extraordinaire des Douze[6].

Ysabeau est en effet envoyé en mission à de nombreuses reprises durant son mandat. Il est envoyé dans les départements des Hautes et des Basses-Pyrénées entre mars et avril 1793 aux côtés d'Étienne Neveu[7]. Il est envoyé en mission auprès de l'armée des Pyrénées-Occidentales aux côtés de Guillaume Chaudron-Roussau, Jean-Bertrand Féraud et Pierre-Anselme Garrau en avril[8].

En septembre, il est envoyé en Gironde aux côtés de Jean-Lambert Tallien. Il est confirmé aux côtés de Tallien en Gironde tandis que leur collègue Joseph Lakanal est astreint au département de la Dordogne. Tallien et Ysabeau répriment la révolte fédéraliste, et font arrêter et exécuter Jean Birotteau, député girondin en fuite[9].

En mars 1795, il est membre du Comité de sûreté générale, et le 19 juillet de la même année, il épouse Louise Suzanne Ysabeau, dont il aura notamment un fils : le futur médecin, agronome et homme de lettres Victor Frédéric Alexandre Ysabeau (1793-1873).

Claude-Alexandre Ysabeau est élu au Conseil des Anciens en . Sous le Consulat et le Premier Empire, il devient inspecteur des services postaux à Paris[10].

Révoqué à la Première Restauration, il tombe sous le coup de la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides. Le , il s’exile pour la ville de Mons en Belgique et se retire dans la ville néerlandophone de Vilvorde[10].

En 1818, il rencontre Thomas Gray (en), le pionnier de l'infrastructure ferroviaire britannique qui lui remet le résultat de ses études[11] afin qu'un tel système soit déployé en France.

Malgré maintes demandes, il ne peut obtenir l'autorisation de rentrer en France et la Révolution de 1830 fait cesser son exil une année avant sa mort[10].

Il est inhumé à la 37e division du cimetière du Père-Lachaise[12].

Notes et références

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  1. Claude, Alexandre Ysabeau, publié sur le site de l'Assemblee-nationale.fr (consulté le 2 juillet 2019)
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 45.
  3. Ibid., séance du 16 octobre 1793, p. 531.
  4. Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » Accès libre, sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 75.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 539.
  7. Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 2, Représentants en mission, séance du 9 mars 1793, p. 303.
  8. Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 3, Représentants en mission, séance du 12 avril 1793, p. 215.
  9. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 77, séance du 7 brumaire an II (28 octobre 1793) p. 690-692.
  10. a b et c Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, publié sur le site de l'Assemblee-nationale.fr (consulté le 2 juillet 2019)
  11. Edmond Texier, Les choses du temps présent : Petites satires (Mœurs et coutumes), Paris, coll. « Collection Hetzel », , br, 377, 20 cm (BNF 31447993, présentation en ligne, lire en ligne), p. 219
  12. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père-Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 788

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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