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Cléobule

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Cléobule
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Lindos (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom dans la langue maternelle
Κλεόβουλος Εὐαγόρου ΛίνδιοςVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
VIe siècle av. J.-C.Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Statue de Cléobule près de Lindos.

Cléobule (Kléoboulos, en grec ancien : Κλεόβουλος) également appelé Cléobule de Lindos (né v. - mort v. ), personnage à la fois historique et mythique, est un philosophe et politique de la Grèce antique, tyran de Lindos, l'une des trois cités de l'île de Rhodes.

Cléobule était le fils d'Évagoras, auquel il succéda. Une légende fait descendre sa famille d'Héraclès. Il visita l'Égypte, où il étudia la philosophie, et d'où il rapporta, dit-on, le goût des énigmes et des caricatures[1]. C'est sous son règne que Lindos connut son apogée : il fit entièrement rénover le site et le temple d'Athéna Lindia grâce aux fonds récoltés après sa victoire sur la Lycie.

C'est l'un des Sept sages de la Grèce antique, dont la liste la plus ancienne fut donnée par Platon. Elle diffère au fil des siècles, mais comprend toujours Cléobule, Solon d'Athènes et Thalès de Milet.

Cléobule est le père de Cléobuline, poétesse. Il est mort à 70 ans, vers , et eut, selon Diogène Laërce, cette épitaphe :

« Le sage Cléobule est mort, et sur lui pleure
Lindos, sa patrie que la mer de toutes parts entoure. »

Il écrivit des maximes mémorables telles que :

  • « Considère comme un ennemi public quiconque hait le peuple ».
  • « L’ignorance est le lot commun des hommes, avec l’abondance de paroles, mais le temps y pourvoira ».
  • « Ayez des pensées nobles, ne soyez ni vain ni ingrat ».
  • « Il faut marier les filles quand elles sont encore des jeunes filles pour l’âge, et déjà des femmes pour la raison ».
  • « De la mesure en tout. Faites du bien à vos amis pour vous les attacher davantage, et à vos ennemis pour en faire des amis ».
  • « La modération est la meilleure des choses ».
  • « Il y a deux choses à craindre : l'envie des amis et la haine des ennemis ».

Artamène ou le Grand Cyrus

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Au XVIIe siècle, Madeleine et Georges de Scudéry le mirent en scène dans leur roman-fleuve Artamène ou le Grand Cyrus (1649-1653), notamment dans l'épisode du Banquet des Sept sages[2].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Ollivier-Beauregard, « Pseudo-poupée et caricature égyptiennes », Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, IV° Série. Tome 3, 1892, p. 77-86. doi : 10.3406/bmsap.1892.3482 ; url : /web/revues/home/prescript/article/bmsap_0301-8644_1892_num_3_1_3482
  2. Madeleine et Georges de Scudéry, Artamène ou le Grand Cyrus, Paris, Augustin Courbé, 1656, partie 9, livre 2, p. 358 et suivantes
    Texte en ligne : sur le site « Artamene » de l'Institut de littérature française moderne. Université de Neuchâtel. (page consultée le 19 juillet 2007)
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Liens externes

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