Cercle de Ménaka
Ménaka | |
Cercle de Ménaka. | |
Administration | |
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Pays | Mali |
Région | Ménaka (chef-lieu) |
Chef-lieu | Ménaka (chef-lieu) |
Communes[1] | Alata, Andéramboukane, Inékar, Ménaka et Tidermène. |
Démographie | |
Population | 54 456 hab.[2] (2009) |
Densité | 0,67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 16° 35′ nord, 2° 50′ est |
Superficie | 8 104 000 ha = 81 040 km2 |
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Le Cercle de Ménaka est une subdivision de la région de Ménaka. Après l'adoption définitive du projet de loi adopté par le conseil des ministres du [3].
L'ancien cercle de Ménéka qui deviendra une région est divisé en quatre cercles : Ménaka, Andéramboukane, Inékar et Tidermène.
Il compte 5 communes : Alata, Andéramboukane, Inékar, Ménaka et Tidermène.
Population
[modifier | modifier le code]Les nomades du Cercle de Ménaka se composent de Touaregs Ouellemindens, de Haoussas, de Peuls, de Sonrhais. Ce peuple vit traditionnellement de l'élevage (troupeaux de vaches, de chamelles, de brebis et de chèvres) en harmonie avec la nature.
Dès le début des années 1970, des périodes de sécheresse et de rébellion se succèdent et les pâturages se font rares ou disparaissent. Les cheptels bovins, ovins, camelins et caprins sont décimés à 90 %. Un déséquilibre s'installe, s'accentue et les ressources essentielles (lait, viande, cuir pour les tentes et les objets) diminuent considérablement.
Les conditions climatiques ont modifié l'environnement et les Ouellemindens doivent alors s'adapter à ce nouveau milieu et changer leur mode de vie. C'est le début de la sédentarisation et de la recherche d'appuis occidentaux.
Références
[modifier | modifier le code]- Loi N°99-035 du 10 août 1999 portant création des collectivités territoriales de cercles et de régions
- « Résultats provisoires du Recensement général de la population et de l'habitat 2009 », sur Institut national de la statistique (Mali), (consulté le )
- Gouvernement du Mali, « Conseil des Ministres du 14 décembre 2011 », journaldumali.com,