Cap Bathurst
Cap Bathurst | |||
Les Smoking Hills sur la côte orientale du cap | |||
Localisation | |||
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Pays | Canada | ||
Territoire | Territoires du Nord-Ouest | ||
Coordonnées | 70° 34′ 44″ nord, 128° 05′ 03″ ouest | ||
Étendue d'eau | Arctique (Ouest : Mer de Beaufort) (Est : Golfe d'Amundsen) |
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Géolocalisation sur la carte : Territoires du Nord-Ouest
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Le cap Bathurst est un cap situé à l'extrême nord des Territoires du Nord-Ouest, au Canada. Il constitue la partie continentale (non insulaire) de ce territoire la plus élevée en latitude.
Localisation
[modifier | modifier le code]La cap Bathurst est situé par 70° 34′ de latitude nord et par 128° 05′ de longitude ouest[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Le cap est découvert en 1826 par John Richardson[2].
Le premier visiteur francophone est le missionnaire Émile Petitot, qui le relève en 1862, ainsi que l'île Baillie (en) située juste en face[3].
Description
[modifier | modifier le code]Le cap Bathurst donne sur l'océan Arctique. Il constitue l'extrémité sud de la ligne imaginaire séparant la mer de Beaufort (plus précisément la baie de Liverpool) à l'ouest du golfe d'Amundsen (plus précisément la Baie Franklin (en)) à l'est[4].
Les Smoking Hills constituent la partie la plus originale du cap. Situées sur la côte orientale de la péninsule, ce sont des roches contenant une couche de pyrite dont l'oxydation, à proximité de matières carbonées, produit une combustion lente et ininterrompue depuis leur découverte[5].
Faune et flore
[modifier | modifier le code]Le cap Bathurst est connu pour abriter une très importante harde de caribous, dont la population est estimée en l'an 2000 à 15 000 individus selon certaines sources[6]. D'autres sont beaucoup plus pessimistes : 19 300 individus en 1990, estimation qui tombe à 2 400 individus en 2005, à 1 900 individus en 2009, pour remonter à 2 400 individus en 2012[7].
Le cap Bathurst dans la culture
[modifier | modifier le code]Le cap Bathurst est un élément-clef du roman de Jules Verne Le Pays des fourrures. Dans cette œuvre, le romancier français imagine que toute la presqu'île qui se termine par le cap n'est pas sur la terre ferme, mais posée sur un énorme glaçon, qui est séparé de la terre à la suite d'un séisme[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Cap Bathurst (Territoires du Nord-Ouest, Canada) », sur BNF (consulté le ).
- (en) John Franklin, Narrative of a second expedition to the shores of the polar sea : in the years 1825, 1826, and 1827, Londres, John Murray, , 320 p. (OCLC 10857574, lire en ligne), p. 227.
- (en) John J. Honigmann, Encyclopedia Arctica : Biographies, vol. 15, , 623 p. (lire en ligne), p. 616.
- Adriano Balbi, Abrégé de géographie : rédigé sur un nouveau plan d’après les derniers traités de paix et les découvertes les plus récentes, Paris, Jules Renouard et Cie, , III éd., 1361 p. (OCLC 456852799, lire en ligne), p. 924-925.
- « Smoking Hills », sur Planète Castor (consulté le ).
- John Nagy, « Surveillance des caribous de cap Bathurst et de Bluenose-West », sur Ministre des Ressources naturelles (Canada), (consulté le ).
- « Hardes du nord », sur Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (consulté le ).
- Jules Verne, Le Pays des fourrures, Paris, Bibliothèque d'éducation et de récréation, , 412 p. (lire en ligne), p. 204-213.
Voir aussi
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