Camp de La Valbonne
Camp de La Valbonne | |
Carte du camp de La Valbonne, datant de 1873, un an après sa création. | |
Pays | France |
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Période | 1872 |
Commandant | Colonel Natalie Tourneurs |
Localisation | |
Ville | La Valbonne (Béligneux et Balan) |
Coordonnées | 45° 50′ 25″ nord, 5° 09′ 00″ est |
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Le camp militaire de La Valbonne est un camp militaire français situé à proximité de La Valbonne (hameau partagé entre les communes de Béligneux et de Balan), dans l'Ain. Le territoire du camp militaire, implanté en 1872[a 1], est partagé entre les communes de Balan (423 hectares), Saint-Maurice-de-Gourdans (757 hectares), Béligneux (288 hectares), Pérouges (14 hectares), Saint-Jean-de-Niost (132 hectares) pour un total d'environ 1 600 hectares[a 1],[1].
Présentation
[modifier | modifier le code]Le camp accueille en particulier le 68e régiment d'artillerie d'Afrique (68e RAA) doté de 16 CAESAR et de 16 mortiers de 120 mm. Il accueillait également jusqu'au , le 3e régiment médical. Depuis cette date, le camp accueille le Régiment médical, né de la fusion des 1er et 3e Régiments médicaux, respectivement de Metz et La Valbonne, ainsi que le centre d'instruction élémentaire de conduite.
La 19e brigade d'artillerie s'y trouve également depuis 2024.
À l'entrée du camp, sur le territoire de Balan, se trouve une chapelle. Elle est d'abord destinée au culte catholique, pour les militaires du camp ; néanmoins, certains offices communs à toute la paroisse, y conduisent des paroissiens de La Valbonne, de Balan et de Béligneux[a 2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Implanté à la fin du XIXe siècle, le camp est d'abord constitué de tentes de toile pour le casernement des troupes[b 1] puis de baraquements ; des aménagements plus importants auront lieu dans les années 1960[b 1].
L'école d'application pour le tir de l'infanterie était située sur le camp, au début du XXe siècle[réf. souhaitée].
L'Armée de Vichy aux ordres du maréchal Pétain se reconstruit progressivement. La plupart des cadres lui restent alors fidèles. Le 61e régiment d’artillerie est recréé au camp de La Valbonne, le , par changement de nom du régiment d’artillerie de la 7e région, lui-même issu du 8e RAD. Deux groupes stationnent avec l’état-major à La Valbonne, un troisième s’installe à Sathonay-Camp, au Nord de Lyon. Une batterie sur les neuf est tractée, les autres sont hippomobiles. Mille deux cents hommes, six cents chevaux et trente-six canons composent ses effectifs.
Lors de la bataille de Meximieux, le camp militaire, tenu par les forces d'Occupation, est en particulier attaqué par le camp Didier[2], un maquis basé entre Mionnay et Tramoyes.
Autres aspects
[modifier | modifier le code]Zone naturelle protégée
[modifier | modifier le code]Le site est classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I sous le numéro régional n°01170001[3], il est aussi repris dans le réseau Natura 2000 comme zone de protection spéciale et site d'importance communautaire[4].
Cinéma
[modifier | modifier le code]En 2010, le film Les Lyonnais de Olivier Marchal est partiellement tourné au camp de La Valbonne[5]. À noter, que ce film a été partiellement tourné dans d'autres lieux de l'Ain, en particulier à La Boisse[6] (lycée de La Côtière).
Personnalités en lien avec le camp de La Valbonne
[modifier | modifier le code]- Roger Pingeon (vainqueur du Tour de France 1967) a commencé son service militaire en 1959 par sept mois au camp de La Valbonne[7].
- Florent Manaudou (champion olympique de natation en 2012) également soldat de l'Armée de terre (68e RAA) est affecté au camp de La Valbonne[8],[9].
Références
[modifier | modifier le code]- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel : Montluel, Balan, Béligneux, Bressolles, Dagneux, La Boisse, Niévroz, Pizay, Sainte-Croix, , 296 p. (ISBN 2-907656-30-9 et 2-907656-30-9)
- p. 109.
- p. 108.
- François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 2-84147-177-2)
- p. 212.
Autres références :
- « camp de la Valbonne », sur larousse.fr (consulté le ).
- « Bataille de Meximieux », sur Maquis de l'Ain et du Haut-Jura (consulté le ).
- ZNIEFF 820030682 - Pelouses sèches de la Valbonne sur le site de l’INPN.
- « FR8201639 - Steppes de La Valbonne », Inventaire national du patrimoine naturel.
- « Olivier Marchal en tournage au camp de La Valbonne », sur Armée de terre (consulté le ).
- « Le gang des Lyonnais au cinéma : Marchal frappe trois coups », sur le site du Progrès, (consulté le ).
- Roger Guillerminet, Roger Pingeon, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 224 p. (ISBN 2-84910-146-X), p. 28.
- Ghislain Gros, « Florent Manaudou dispute les championnats de France jeunes de natation », Voix de l'Ain, (lire en ligne).
- « Le retour du héros », Journal de la Côtière, no 857, , p. 5 (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Régiments français en activité
- Armée de terre française
- Groupement de soutien de la base de défense de la Valbonne
- Liste des camps militaires français
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le Camp de la Valbonne, musée d'histoire militaire de Lyon.