Boukoumbé
Boukoumbé | |
Mairie de Boukoumbé vue de face | |
Administration | |
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Pays | Bénin |
Département | Atacora |
Maire Mandat |
Aldo N'Da Kouagou[1] 2020- |
Démographie | |
Population | 82 450 hab. (2013[2]) |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 10° 11′ 00″ nord, 1° 06′ 00″ est |
Superficie | 103 600 ha = 1 036 km2 |
Divers | |
Langue(s) | Français Ditammari Peul ... |
Localisation | |
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Boukoumbé (ou Boukombé) est l'une des neuf communes du département de l'Atacora, au nord-ouest du Bénin. Elle est située à proximité de la frontière avec le Togo.
Histoire
[modifier | modifier le code]Géographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]La commune est dotée d'un climat de type soudano-guinéen, avec une saison des pluies qui s'étend d'avril à octobre et une saison sèche allant de novembre à mars. La température y est rarement inférieure à 20 °C et les écarts mensuels restent faibles : mars est le mois le plus chaud (36 °C), août le mois le plus frais (24 °C). Les précipitations sont de l'ordre de 1 100 mm par an. L'harmattan, vent sec et chaud, souffle entre les mois de novembre et février, puis, à partir de la fin mars, la mousson océanique apporte la pluie[3].
Relief
[modifier | modifier le code]La commune de Boukoumbé est partiellement occupée par la chaîne de l'Atacora, dont le point culminant (835 m) se trouve sur son territoire[4], également constitué de forêt claire ainsi que de savane arborée et arbustive[5].
Végétation
[modifier | modifier le code]Constituée de forêts claires et de savanes arborée et arbustive, elle est presque entièrement dégradée par l'action humaine. Il n'en reste plus que des reliques forestières isolées (forêts sacrées, cimetière, bas-fonds) à Korontière, Kossoucoingou et Kouporgou. Quelques espèces utiles à la population subsistent dans cet environnement globalement sahélisé : baobab, rônier, néré, karité, kapokier, faux acajou. Les espèces animales s'y sont également raréfiées[3].
Population
[modifier | modifier le code]Lors du recensement de 2013 (RGPH-4), la commune comptait 82 450 habitants[2].
Boukoumbé se trouve au cœur du pays somba, terme regroupant un ensemble socioculturel de populations vivant dans la chaîne de l'Atacora et dans le piémont occidental de celle-ci. Les Batammariba sont les plus représentés dans une population très majoritairement rurale, dont plus de 90 % pratique un culte traditionnel.
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Fétiches et autels sacrificiels à Manta
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Sœurs franciscaines de Marie Immaculée
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Petite mosquée
Administration
[modifier | modifier le code]Subdivision en arrondissements
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]- Agriculture
L'économie de la commune repose principalement sur une agriculture de type extensif, dont le rendement reste faible[6]. Les principales cultures pratiquées sont les céréales (sorgho, mil, fonio, riz, maïs), les racines et tubercules (igname, patate douce, taro, manioc), ainsi que les légumineuses (niébé, voandzou, arachide, sésame) et quelques cultures de rente, telles que le coton et le tabac[6].
Pratiqué de façon traditionnelle dans tous les ménages, l'élevage occupe la seconde position (bovins, caprins, porcins, volaille)[6].
- Mines et industrie
Des carrières de sable et de gravier existent dans quelques villages[7].
Malgré l'existence de certaines matières premières, l'industrie agro-alimentaire est quasi inexistante[7].
- Commerce
La commune dispose de quatre marchés fonctionnels : Manta, Korontière, Boukoumbé centre et Kouporgou[8].
On y vend surtout des produits agricoles et des articles importés. Une grande partie des céréales sont bradées après les récoltes de fin d'année par les paysans en prévision des dépenses de fête[8].
Des membres de la communauté yoruba gèrent quelques boutiques d'articles manufacturés de première nécessité[8].
- Tourisme
Le tourisme est considéré par la commune comme la filière levier susceptible d'impulser un réel développement[9].
Ses atouts sont en effet nombreux : l'architecture traditionnelle faite de tatas somba, les sites panoramiques de Koussoukouingou[10], les failles de la grande chaîne de l'Atacora, les grottes, les cascades, les piscines naturelles, également le tissage de bijoux en herbe et les danses locales[11].
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Site panoramique à Koussoukouingou.
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Iroko (Milicia excelsa).
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Tata touristique à Boukoumbé.
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Nouveau tata touristique.
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Manta-Village otammari
Personnalités nées à Boukoumbé
[modifier | modifier le code]- Camille Amouro, dramaturge, metteur en scène et chroniqueur
Références
[modifier | modifier le code]- « Aldo N'Da Kouagou, nouveau maire de Boukoumbé », 24 heures au Bénin, 28 mai 2020 [1]
- INSAE, Effectifs de la population des villages et quartiers de ville du Bénin, (RGPH-4, 2013), février 2016, p. 7 [2]
- Monographie de la commune de Boukoumbé, , p. 11-12 [lire en ligne]
- Cahier des villages et quartiers de ville. Département de l'Atacora, République du Bénin, Direction des études démographiques, Cotonou, mai 2004, p. 3
- Association Nationale des Communes du Bénin
- Monographie, p. 28-31
- Monographie, p. 36
- Monographie, p. 34
- Monographie, p. 46
- « Vue panoramique de Koussoukouingou - 24 Heures au Bénin », sur www.24haubenin.info (consulté le )
- Monographie, p. 35
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Monographie de la commune de Boukoumbé, , 60 p., [lire en ligne]
- Plan de développement communal de Boukombé, , 96 p. [lire en ligne]
- (en) Emmanuel Sekloka, Hubert Adoukonou-Sagbadja, Armand A. Paraïso et Nouhoum Zoumarou-Wallis, « Évolution de la diversité des cultivars de fonio pratiqués à Boukoumbé et environs », in International Journal of Biological and Chemical Sciences, 9(5), 2015, p. 2446-2458, [lire en ligne]
- (en) Emmanuel Sekloka, Cyrille Kanlindogbe, Samadori Sorotori Honoré Biaou, Hubert Adoukonou-Sagbadja, Albert Kora, Fidèle Tchossi Motouama, Moudjaidou Seidou, Valérien Amégnikin Zinsou, Léonard Afouda and Lamine Baba-Moussa, « Agro-morphological characterization of Fonio millet accessions (Digitaria exilis Stapf.) collected from Boukoumbé, Northwest of Benin », in Journal of Plant Breeding and Crop Science, vol. 8(10), p. 211-222, October 2016, [lire en ligne]