Aller au contenu

Bossuit

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bossuit
Bossuit
L'église Sainte-Amalberge.
Blason de Bossuit
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Communauté Drapeau de la Flandre Communauté flamande
Province Drapeau de la province de Flandre-Occidentale Province de Flandre-Occidentale
Arrondissement Courtrai
Commune Avelgem
Code postal 8583
Zone téléphonique 056
Démographie
Population 498 hab. (1/1/2020[1])
Densité 239 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 44′ 53″ nord, 3° 24′ 27″ est
Superficie 208 ha = 2,08 km2
Localisation
Localisation de Bossuit
Localisation de Bossuit au sein d'Avelgem
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Bossuit
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Bossuit
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Voir sur la carte administrative de la Région flamande
Bossuit
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
Voir sur la carte administrative de Flandre-Occidentale
Bossuit

Bossuit, parfois aussi écrit Bossuyt en français, est une section de la commune belge d'Avelgem située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Bossuit est limitrophe des localités suivantes[2] : Moen, Outrijve, Escanaffles, Ruien, Helchin et Saint-Genois.

La localité est située sur la rive gauche l'Escaut, qui la sépare de la province de Hainaut. Le canal Bossuit-Courtrai relie l'Escaut à la Lys.

Bossuit

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]
  • Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre[3].

Bussuth (1038), Bossut (1128), Bossuth (XIIe siècle), Bousut (XIIe siècle)[4].

Ce toponyme est dérivé du latin buxus, « buis », auquel s'est joint le suffixe -utus, et désigne un terrain couvert de buis[5].

On trouve parfois aussi l'orthographe Bossuyt en français[6],[7],[8],[9].

Dans le passé, Bossuyt était le siège d'une seigneurie devenue vicomté. À la fin du XVIIIe siècle, le détenteur était Maximilien-François-Joseph de Luytens de Bossuyt, vicomte de Bossuyt, seigneur d'Esparqueaux, époux de Françoise-Ghislaine-Josèphe Bady.

Leur fille Marie-Victoire-Eugénie-Ghislaine de Luytens de Bossuyt (1783-1860), nait à Lille le et meurt à Bossuyt le à l'âge de 77 ans. Elle a épousé à Lille le Louis-Joseph de Fourmestraux (1782-1852), écuyer, seigneur d'Hangrin, fils d'Alexis-Joseph de Fourmestraux, écuyer, seigneur d'Hangrin, capitaine au régiment de Bourbonnais, bourgeois de Lille, échevin et rewart (chargé de la police) de Lille, et de Louise-Amélie-Joseph Herts[10].

Une autre fille Marie-Antoinette-Ghislaine-Sylvie de Luytens de Bossuyt (1779-1843), se marie le avec Pierre de Brigode de Kemlandt (1773-1848, homme politique français, maire de Camphin-en-Pévèle, conseiller général du Nord, élevé comte par le roi de France Charles X. Née à Lille en avril 1779 (baptisée le ), elle meurt le à 64 ans[11].

Une troisième fille Marie-Eugénie-Henriette de Luytens, dame de Montauban, nait à Lille en août 1768 (baptisée le , et meurt à Paris le . Elle épouse à Lille le Balthazar-Louis-Marie Petitpas (1755-1795), chevalier, seigneur des grand et petit Longueval. Fils de Charles-Hippolyte, chevalier, seigneur de Walle, prévôt de Lannoy, ex-enseigne aux gardes wallonnes, enseigne de grenadiers, et de Jeanne-Françoise Bourdon, il nait à Lille en septembre 1755 (baptisé le ), est capitaine des dragons de la reine et meurt en 1795. Son épouse morte à Paris est inhumée à Bossuyt[12]. Leur fille unique Justine-Joséphine-Charlotte(1789-1862) se marie à Bossuyt le , son mari va être conseiller municipal de Lille en 1829-1830[12].

Le château de Bossuit est de style classique. Il a été bâti au cours du XVIIe siècle, mais son aspect actuel date du XIXe siècle.

  1. https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  2. Dans le sens horlogique, en partant du nord.
  3. https://bib.kuleuven.be/ebib/project-belgische-historische-tellingen
  4. (nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
  5. Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, Paris, Librairie académique Perrin, , 1042 p. (ISBN 2-262-01350-0), p.124.
  6. DEBOEVER-DEBONNET,Escanaffles,J.M, « Les éoliennes d’en face… », sur lavenir.net (consulté le )
  7. François DESCY, « Espierres-Helchin: inutile polémique autour des facilités linguistiques », sur lavenir.net (consulté le )
  8. « Plan De Secteur departement de l'environnement et de l'infrastructure plan de secteur courtrai. », sur etaamb.openjustice.be, -- (consulté le )
  9. « Wanted l’homme aux 50 tableaux », sur Édition digitale de Liège, (consulté le )
  10. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.262-263 (lire en ligne).
  11. Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 498.
  12. a et b Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 567-569.


Sur les autres projets Wikimedia :