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Bataille de Dornach (1914)

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Bataille de Dornach
Description de l'image Bataille en Alsace-Lorraine, 19 août 1914.png.
Informations générales
Date
Lieu Dornach
Mulhouse
Alsace (France)
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Commandants
Louis Bonneau
Robert Georges Nivelle
Josias von Heeringen

Première Guerre mondiale

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Coordonnées 47° 44′ 50″ nord, 7° 18′ 33″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Dornach
Géolocalisation sur la carte : Alsace
(Voir situation sur carte : Alsace)
Bataille de Dornach
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
(Voir situation sur carte : Haut-Rhin)
Bataille de Dornach

Le , au début de la Première Guerre mondiale, la bataille de Dornach oppose les Allemands et les Français dans le quartier de Dornach à Mulhouse, ville alors incorporée au Reich de Guillaume II depuis la défaite française de 1870.

Le contexte

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Après l'offensive française en Haute-Alsace, lancée le , les troupes du général Bonneau sont entrées à Mulhouse dès le lendemain après une première bataille ; peu après, elle doivent se replier lors d'une contre-attaque des XIVe et XVe corps d'armées allemands. Le , les Allemands occupent à nouveau Mulhouse.

Le , les troupes françaises reprennent l'offensive. Allemands et Français se retrouvent face à face à Dornach dès le lendemain matin. La bataille de Dornach, encore appelée deuxième bataille de Mulhouse[1] , s'engage.

C'est dans ce nouveau faubourg de Mulhouse, où se trouvent des villas, des jardins, des murs, des haies, que la résistance allemande à l'attaque française est la plus intense. Pour ralentir l'avance française, les Allemands tendent des fils électrifiés. L'artillerie française, sous le commandement du colonel Nivelle, commandant du 5e régiment d'artillerie de campagne, envoie un grand nombre d'obus sur les maisons de Dornach pour soutenir l'avancée de son infanterie.

Les 35e, 42e, 44e et 60e régiments d'infanterie de la 14e Division se distinguent particulièrement ainsi que les sapeurs du 4e Génie[2].

Le vers 17 heures, les troupes françaises reprennent possession de Mulhouse. On relève alors des centaines de morts et de blessés[3] des deux côtés. Les troupes françaises font un millier de prisonniers. La 8e division de cavalerie fait reculer les Allemands jusqu'à Ensisheim, à 20 kilomètres au nord de Mulhouse.

Les suites de la bataille

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Pour éviter l'encerclement, les troupes françaises abandonnent Mulhouse le et le front se stabilisera ensuite pour le restant de la guerre sur une ligne Pfetterhouse - Altkirch - Thann - Hartmannswillerkopf - Munster - Col du Linge - Col du Bonhomme. Il faudra alors attendre le pour assister à l'entrée des troupes françaises victorieuses du général Hirschauer à Mulhouse.

Notes et références

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  1. « Les combats du Geisberg entre Flaxlanden et Zillisheim du 19 août 1914 », sur jds.fr (consulté le ).
  2. Les opérations en Alsace en août 1914
  3. Parmi les blessés du côté français, le général Louis Victor Plessier, qui décèdera à Lyon.

Articles connexes

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Liens externes

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