Bataille de Castelfranco Veneto
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| Date | |
|---|---|
| Lieu | Castelfranco Veneto |
| Issue | Victoire Française |
| Changements territoriaux | Vénétie |
 Empire français |
 Empire d'Autriche |
| Laurent de Gouvion-Saint-Cyr Jean-Louis-Ébénézer Reynier |
Louis Victor Meriadec de Rohan |
| 8 000 hommes | 4 500 à 5 000 hommes environ |
| Légères | Toute l'armée avec quatre drapeaux |
Guerre de la troisième coalition
La bataille de Castelfranco Veneto qui a lieu , oppose deux divisions de l'armée française d'Italie à une brigade autrichiennes dirigée par le prince Louis Victor Meriadec de Rohan. Les Autrichiens avaient fait une marche remarquable depuis les profondeurs des Alpes jusqu'aux plaines du nord de l'Italie. Mais, pris entre les divisions de Jean-Louis-Ébénézer Reynier et Laurent de Gouvion-Saint-Cyr, le prince de Rohan Guéméné abandonne son commandement après avoir échoué à se frayer un chemin. L'événement s'est produit lors de la guerre de la troisième coalition, faisant partie des guerres napoléoniennes. Castelfranco Veneto est situé à 40 km au nord-ouest de la ville de Venise.
La campagne d'Ulm d' aboutit à un désastre autrichien lorsque la grande Armée de Napoléon enveloppa l'armée du général Karl Mack, détruisant et forçant à la reddition la plupart de ses unités. Par la suite, seuls le corps en fuite de Michael Kienmayer et une armée russe nouvellement arrivée sous Mikhaïl Koutouzov se tenaient entre Napoléon et la capitale autrichienne, Vienne. Après avoir entendu la nouvelle d'Ulm, l'armée principale de l'Archiduc Charles-Louis d'Autriche-Teschen, Duc de Teschen a commencé à se retirer du nord de l'Italie et la plus petite armée de l'Archiduc Jean-Baptiste d'Autriche s'est retirée au Tyrol. Dans la confusion, la brigade du prince de Rohan Guéméné se sépara de l'armée de Jean-Baptiste d'Autriche. Tout d'abord, le prince de Rohan tenta de rejoindre une partie de l'armée de l'archiduc Charles. Échouant, il fit déplacer ses hommes vers le sud pour rejoindre la garnison autrichienne de Venise. Après une marche épique, la brigade du prince de Rohan fut acculée avant Venise. L'issue de la guerre serait déterminée lors de la Bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805.
La marche vers Venise
[modifier | modifier le code]La brigade autrichienne dirigée par le général-major prince Louis Victor de Rohan-Guéméné fut séparée de l'armée de l'archiduc Jean. Dans l'espoir de rejoindre l'aile du Feldmarschall-Leutnant Johann von Hiller de l'armée de l'archiduc Charles en Italie, Rohan se tourna vers le sud. Partant de Landeck dans le Comté de Tyrol le , il fit marcher ses hommes vers le sud. Manquant à la fois Hiller et Charles, il décida de se frayer un chemin vers Venise. S'emparant de Bolzano le , il fit ensuite marcher sa brigade vers le sud jusqu'à Trente. De là, il a tourné vers l'est dans le Valsugana avant de se diriger vers le sud dans la vallée de la rivière Brenta. Là où la Brenta quitte les montagnes, les Autrichiens surprennent et expulsent la garnison française de Bassano del Grappa le . Marchant durement, les Autrichiens atteignirent Castelfranco Veneto le lendemain soir. Le 24 novembre, la marche épique de Rohan prend fin lorsque ses troupes se retrouvent coincées entre les divisions des généraux de division Jean-Louis-Ébénézer Reynier et Laurent de Gouvion-Saint-Cyr. Après une lutte, les soldats autrichiens se rendirent.
Forces, Pertes et la capitulation
[modifier | modifier le code]La division Reynier comptait 8 000 hommes répartis en 11 bataillons avec 12 canons. Son commandement comprenait le 1er régiment suisse et les 10e, 53e, 56e et 62e régiments d'infanterie de ligne française. L'effectif et la composition de la division Gouvion Saint-Cyr ne sont pas connu en détail.
La cavalerie du prince de Rohan comprenait huit escadrons du régiment de cuirassiers de l'archiduc Ferdinand Nr. 4, et un escadron du Hohenzollern 2e régiment de chevau-légers lanciers et un escadron combiné. Son infanterie comprenait quatre bataillons du Duka Infantry Regiment Nr. 38, les 2e et 4e bataillons du Beaulieu Infantry Regiment Nr. 58 et un bataillon combiné. Au total, 4 400 soldats, cinq pièces d'artillerie et quatre drapeaux furent livrés aux Français. Les Autrichiens tués et blessés n'ont pas été signalés bien que le prince de Rohan ait été blessé. On sait que les Français ont perdu 16 officiers au cours des combats.
Notes et références
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