Barbacena (Minas Gerais)
Barbacena Surnom : Cidade das Rosas | ||||
Héraldique |
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Basilique de São José Operário | ||||
Administration | ||||
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Pays | Brésil | |||
Région | Sud-Est | |||
État | Minas Gerais | |||
Langue(s) | portugais | |||
Maire | Antônio Carlos Doorgal de Andrada (PSDB) | |||
Fuseau horaire | UTC-3 | |||
Indicatif | 32 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | barbacenense | |||
Population | 132 980 hab.[1] (2013) | |||
Densité | 169 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 21° 13′ 33″ sud, 43° 46′ 26″ ouest | |||
Altitude | 1 164 m |
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Superficie | 78 800 ha = 788 km2 | |||
Divers | ||||
Date de fondation | 14 août 1791 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Géolocalisation sur la carte : Minas Gerais
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Barbacena est une ville brésilienne du sud de l'État du Minas Gerais.
Généralités
[modifier | modifier le code]Elle est connue dans tout le pays comme la ville des roses pour son importante production de cette fleur. Georges Bernanos a choisi Barbacena pour sa demeure pendant son exil au Brésil.
Géographie
[modifier | modifier le code]Barbacena se situe dans la serra da Mantiqueira, par une latitude de 21° 13' 33" sud et par une longitude de 43° 46' 26" ouest, à une altitude de 1 164 mètres.
Sa population était de 132 980 habitants au recensement de 2013. La municipalité s'étend sur 788 km2[2].
Elle est le principal centre urbain de la microrégion de Barbacena, dans la mésorégion de Campo das Vertentes.
Par la route, la ville se trouve à 305 km de Rio de Janeiro, 470 km de São Paulo, 299 km de Belo Horizonte et 650 km d'Uberaba.
Communications
[modifier | modifier le code]L'indicatif de Barbacena (MG) est le 32 [3].
Histoire
[modifier | modifier le code]La ville a abrité l’hôpital Colônia, un hôpital psychiatrique actif de 1903 à 1980.
Celui-ci est connu pour avoir été comparé aux camps de concentration nazis. Il a fait plus de 60 000 victimes, mortes de froid, de faim, de fautes médicales, de mauvais traitements, de tortures. Plus de 70% des patients n’étaient pas atteints de maladies mentales : ces patients étaient des protestataires, des militants politiques, des mendiants, des sans-papiers, des alcooliques, et des mères célibataires[4].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- José Antônio Pereira (1825–1900), pionnier brésilien, est né à Barcena.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- IBGE
- Institut brésilien de géographie et de statistiques.
- (pt) « DDD de Barbacena (MG) », Códigos DDD (consulté le )
- (pt) DANIELA ARBEX, « Holocausto brasileiro: 50 anos sem punição (Hospital Colonia) Barbacena-MG », (consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :