Astrée (mythologie)
Astrée | |
Mythologie grecque | |
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Augustus Saint-Gaudens (?), Astrée (1886). | |
Caractéristiques | |
Nom grec ancien | Ἀστραία / Astraía |
Fonction principale | Personnification de la Justice |
Fonction secondaire | Constellation de la Vierge |
Lieu d'origine | Grèce antique |
Période d'origine | Antiquité grecque |
Culte | |
Mentionné dans |
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Famille | |
Père | Zeus ou Astréos |
Mère | Thémis ou Éos |
Symboles | |
Attribut(s) | La balance |
Végétal | L'aster |
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Dans la mythologie grecque, Astrée (en grec ancien Ἀστραία / Astraía, « la fille-étoile ») est une divinité allégorique de la Justice et l'origine de la constellation de la Vierge. Selon les versions, elle est la fille de Zeus et Thémis ou d'Astréos et d'Éos.
Mythes
[modifier | modifier le code]Astrée est souvent identifiée à Dicé, déesse de la Justice, ou à Némésis (le Châtiment divin).
Constellation de la Vierge
[modifier | modifier le code]Astrée, personnification de la Justice, est la dernière des immortelles à vivre parmi les humains durant l'Âge d'or. Quand l'humanité est devenue corrompue à l'Âge du fer[1], elle quitta la Terre et Zeus la plaça dans le Ciel sous la forme de la constellation de la Vierge, tandis que la Balance de la Justice (son principal attribut) devint la constellation de la Balance.
L'aster, fleur d'Astrée
[modifier | modifier le code]Deux mythes donnent Astrée comme étant à l'origine des asters :
Quand Zeus, las des guerres et disputes des mortels, déclencha le Déluge, cela bouleversa tant Astrée qu'elle quitta la terre pour devenir la constellation de la Vierge. En voyant du ciel la destruction, alors que les eaux de crue se retiraient, elle pleura la perte de tant de vies. Ces larmes, en tombant à terre, se transformèrent en la belle fleur d'aster.
Une autre légende dit que les asters se sont formés lorsqu'Astrée a dispersé de la poussière d'étoiles sur la Terre. Partout où la poussière d'étoiles se posa, des fleurs d'aster fleurirent.
Réception
[modifier | modifier le code]« Il est venu, le dernier âge prédit par l'oracle de Cumes : Voici que se renoue et recommence la grande chaîne des siècles. Déjà reparait la vierge Astrée et revient le règne de Saturne. Déjà descend des cieux une race nouvelle. »
— Virgile, Bucoliques, IVe églogue. (traduction G. Hinstin, éd. Lemerre, 1896, p. 38
« La piété est vaincue, foulée aux pieds; loin de cette terre trempée de sang se retire, la dernière, après tous les immortels, la vierge Astrée. »
— Ovide, Les Métamorphoses, Livre I, traduction Georges Lafaye, Les Belles Lettres, 1999, p. 12
« Le noir démon des combats
Va quitter cette contrée ;
Nous reverrons ici-bas
Régner la déesse Astrée. »
— Jean de la Fontaine, Ode de la paix
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ovide, Métamorphoses (I)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources antiques
[modifier | modifier le code]- Aratos, Les Phénomènes et les Prognostics (vers 96).
- Ératosthène, Catalogue astronomique (IX).
- Hésiode, Les Travaux et les Jours [détail des éditions] [lire en ligne] (vers 197).
- Hygin, Astronomie [détail des éditions] [(la) lire en ligne] (II, 25).
- Nonnos de Panopolis, Dionysiaques [détail des éditions] [lire en ligne] (XLI, 212 & 263).
- Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne] (I, 149-150).
- Stace, Silves [détail des éditions] (I, 4, 2).
- Valerius Flaccus, Argonautiques [détail des éditions] [lire en ligne] (II, 356).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Robert E. Bell (en), Women of Classical Mythology: A Biographical Dictionary, Santa Barbara, ABC-Clio, (ISBN 9781280713897, lire en ligne), « Astraea », p. 77.
- (en) Fritz Graf, « Astraea », sur Brill's New Pauly Online (consulté le ).
- Pierre Grimal (préf. Charles Picard), Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Paris, Presses universitaires de France, , 12e éd. (1re éd. 1951) (ISBN 2-13-044446-6), « Astrée », p. 55.
- (de) Heinrich Wilhelm Stoll, « Astraia 1 », dans Wilhelm Heinrich Roscher, Ausführliches Lexikon der griechischen und römischen Mythologie, vol. I-1, Leipzig, Teubner-Verlag, (lire sur Wikisource), col. 659.
- (de) Konrad Wernicke, « Astraia 1 », dans Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, vol. II-2, Stuttgart, Metzler (de), (lire sur Wikisource), col. 1795.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lines externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :