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Arnaud Noury

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Arnaud Noury
Archéologue
Présentation
Naissance (51 ans)
Aix-en-Provence
Nationalité Drapeau de la France France
Activité de recherche
Principales fouilles Civilisation de Lapita
Autres activités Ingénieur informaticien

Arnaud Noury, né le à Aix-en-Provence, est un archéologue océaniste[1],[2],[3] et ingénieur en informatique français spécialiste de la préhistoire du Pacifique et de la culture Lapita. Sa thèse de doctorat à l'université de La Rochelle en 2011 a eu comme sujet : « De la poterie Lapita à la Parole des premières sociétés d'Océanie : les décors et la société Lapita »[4].

Il a par ailleurs réalisé plusieurs logiciels informatiques destinés à l'archéologie, notamment Kalimain en 2006[5], en collaboration avec l'ingénieur et ethno-archéologue, Jean-Michel Chazine. Il s'agit d'un programme informatique qui permet d'analyser les empreintes de mains négatives dans les grottes préhistoriques[6],[7],[8],[9].

Concernant le logiciel « Kalimain », et des possibiltés que ce programme permet de réaliser, Olivier Boulanger, rédacteur pour la Cité des sciences, à Paris, précise ceci :

« En septembre , résolument décidé à décrypter les fresques de Bornéo, Jean-Michel Chazine s'entretient avec Arnaud Noury, un ancien archéologue devenu informaticien et lui demande s'il serait envisageable de réaliser un logiciel permettant d'identifier l'appartenance sexuelle des empreintes – selon le « principe de Manning » – à partir de simples photographies. Pour Arnaud Noury, le défi ne semble pas insurmontable et, quelques semaines plus tard, son logiciel baptisé Kalimain est prêt à être testé sur des images de la grotte Gua Masri II. »

— Olivier Boulanger, [9].

En , alors qu'il étudie les motifs ornant les poteries de la civilisation Lapita, l'archéologue océaniste conçoit un programme informatique baptisé « Lapitadraw ». Ce logiciel permet aux spécialistes de mieux appréhender et répertorier ces motifs selon leurs formes géométriques[10].

Fouilles et recherches archéologiques

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Publications

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  • 2006 : (avec la collab. de Jean-Michel Chazine), « Grottes ornées : le sexe des mains négatives », Archéologia, no 429,‎ , p. 8-11.
  • 2006 : (avec la collab. de Jean-Michel Chazine), « Identification sexuelle des empreintes de mains négatives de Gua Masri II (Est-Kalimantan/Indonésie) », INORA, no 44,‎ , p. 21-26 (lire en ligne [PDF])
    (+version anglaise)
  • 2007 : (en) « Lapita period modelled ceramic face from New Caledonia », Archaeology in Oceania, no 42,‎ , p. 28–30 (DOI 10.1002/j.1834-4453.2007.tb00012.x)
  • 2017 : (en) « What is that bird ? Pros and cons of the interpretation of Lapita pottery motifs », Journal of Pacific Archaeology, vol. 8, no 2,‎
  • 2019 : (en) « Along the roads of the Lapita people: Designs, groups and travels », dans S Bedford and M. Spriggs (eds), Debating Lapita: Distribution, Chronology, Society and Subsistence, Canberra, Australie, ANU Press, coll. « Terra Australis » (no 52).

Notes et références

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  1. Jean-Christophe Galipaud, « Recherches archéologiques aux îles Torres. », Journal de la Société des océanistes, vol. 107, no 2,‎ , page 168 (DOI 10.3406/jso.1998.2055, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Scarlett Chiu et Christophe Sand, « Recording of the Lapita motifs : Proposal for a complete recording method », Archaeology in New-Zealand, vol. 48, no 2,‎ , pages 2, 8, 15 et 17 (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Éric Conte, « Current Research on the Island of Ua Huka, Marquesas Archipelago, French Polynesia », Asian Perspectives, vol. 41, no 2 (dossier : EASTERN POLYNESIA),‎ , page 258-268 (lire en ligne, consulté le ).
  4. De la poterie Lapita à la Parole des premières sociétés d'Océanie : les décors et la société Lapita
  5. En référence du toponyme Kalimantan.
  6. (en) Jean-Michel Chazine et Arnaud Noury, « Deciphering of Rock Art hands stencils with ©kalimain program using Manning's ratio : 14th International Congress "Cultural Heritage and New Technologies" 2009, Vienna, Austria », HAL archives ouvertes,‎ , p. 197 à 210 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Un logiciel qui fait parler les mains », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
  8. Hervé Morin, « Les peintres rupestres n'étaient pas toujours des hommes », Le Monde planète,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b Olivier Boulanger, « Empreintes préhistoriques : histoire de sexes à Bornéo », publications de la Cité des Sciences,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Chritophe Sand, Lapita calédonien : Archéologie d’un premier peuplement insulaire océanien, Société des Océanistes, , 295 p. (lire en ligne).

Liens externes

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