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Armorial des comtes militaires de l'Empire (A-K)

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Cet article présente et décrit les armoiries des comtes militaires sous le Premier Empire de A à K.

Les armoiries inventoriées sur cette page respectent le système héraldique napoléonien. Lorsque ce n'est pas le cas, veuillez vous référer à l'armorial des autres personnalités nobles et notables du Premier Empire.
Figure Nom du comte et blasonnement
Zacharie Jacques Théodore Allemand ( - Port-Louis - Toulon), vice-amiral, grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (), comte de l'Empire (),

D'azur, à trois vaisseaux mal-ordonnés d'or, habillés d'argent ; au canton des comtes militaires brochant.[1],[2]

Antoine François Andréossi ( - Castelnaudary - Montauban), général de division (), grand aigle de la Légion d'honneur (), grand chancelier de l'ordre des Trois-Toisons d'Or (1809), chevalier de Saint-Louis le , comte de l'Empire (lettres patentes du ),
    • D'or, au chêne à quatre branches d'azur, surmonté d'une étoile de gueules, au franc-quartier des comtes militaires brochant.[1],[2]
Ou,
    • D'or, au palmier d'azur, surmonté d'une étoile d'argent.[3]
Charles Nicolas d'Anthouard de Vraincourt (ou Danthouard) ( - Verdun (Meuse) † - Paris), général de division, commandant de la Légion d’honneur (décret impérial du ), puis, grand officier de l'ordre royal de la Légion d’honneur (ordonnance du ), puis, grand-croix (décret du ), chevalier de Saint-Louis (ordonnance du ), commandeur de l’ordre de la Couronne de fer (), pair de France (), comte de l'Empire (lettres patentes du ),
    • Sous l'Ancien Régime : Coupé: au 1, d'azur, à la fasce d'argent, chargée de trois roses de gueules ; au 2, d'or, à trois écrevisses de gueules, posées en pals, rangées en fasce.[3]
    • Armes de comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, coupé : a) de gueules, b) d'azur à trois roses d’or rangées en fasce ; au III, d’or à la pyramide de sable, surmontée d’une étoile d’azur ; au IV, d’or à trois écrevisses de gueules posées en pal et rangées en fasce[4],[2]. Toque de comte de l'Empire, insignes de commandant de la Légion d’honneur et de commandeur de l’ordre de la Couronne de fer.
    • Sous la monarchie de Juillet : Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à trois écrevisses de gueules, posées en pals, rangées en fasce ; au 2, coupé, de gueules plein, sur azur à trois roses rangées d'or; au 3, d'or, à une pyramide de sable, surmontée d'une étoile d'azur[3]. Couronne et manteau de comte-pair, insignes de grand-croix de la Légion d'honneur.
Claude Charles Aubry de La Boucharderie ( - Bourg-en-Bresse - bataille de Leipzig, des suites de ses blessures (amputation)), général de brigade (), général de division (), baron de l'Empire () puis comte de l'Empire (), Légionnaire (), puis officier (), puis commandant de la Légion d'honneur (),
    • Armes de baron de l'Empire : Coupé : au 1, parti d'argent, à l'épée de sable, posée en bande, accompagnée de deux têtes de More et du quartier des barons militaires de l'Empire ; au 2, de sable, au pont de trois arches d'or, jeté sur une rivière d'argent, et sommé d'un lion naissant d'or.[1],[3],[4],[2]
    • Armes de comte de l'Empire : Coupé : au I, parti du quartiers des comtes militaires de l'Empire et d’argent à une épée en bande de sable la pointe en haute, accostée de deux têtes de Maure du même, au deuxième, à un pont de trois arches d’or soutenu d’une rivière d’argent et sommé d’un lion naissant d’or.[5]
Figure Nom du comte et blasonnement
François Gédéon Bailly de Monthion ( - Saint-Denis de La Réunion - Paris), général de brigade (), général de division (), baron de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)) puis comte Bailly de Monthion et de l'Empire (décret du 15 août 1809, lettres patentes du (Paris)), légionnaire (25 prairial an XII), puis officier (), puis commandant (), puis grand officier (), puis grand-croix de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1814), chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (1806), grand-croix de l'ordre de Hesse (1810), commandeur de l'ordre Militaire du Wurtemberg (1810), pair de France (),
    • Armes de baron de l'Empire : Coupé : le premier parti d'azur au lion rampant d'or tenant entre ses pattes une palme de même, accompagné de deux étoiles, posées en barre, d'argent et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'or au chevron de gueules, accompagné en chef d'une clef de moulin d'azur entre deux croissants de gueule et en pointe d'une fouine d'azur.[3],[6]
    • Armes de comte de l'Empire : Coupé : au 1, parti du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'azur au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[3],[6],[1],[2],[7]
Louis Baraguey d'Hilliers ( à Paris à Berlin), général de division, comte de l'Empire (lettres patentes du ), colonel général des dragons (), grand aigle de la Légion d'honneur (),
    • Armes sous l'Ancien Régime : D'argent, à la bande de gueules, acc. en chef d'une merlette de sable, au chef d'azur, ch. de trois chausse-trapes d'argent. Supports: deux lions regardants. Devise: FAIS CE QUE DOIS, ADVIENNE QUE POURRA.[3]
    • Armes de comte de l'Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent au cheval saillant de sable ; au III, de gueules semé d'étoiles d'argent ; au IV, d'azur à un casque de dragon d'or taré de profil[1],[2].
Pierre Barrois ( - Ligny-en-Barrois - Villiers-sur-Orge), général de division, Baron () puis comte de l'Empire (lettres patentes du ), grand officier puis grand-croix de la Légion d'honneur (),
    • Armes de baron de l'Empire : Écartelé : au premier d'azur au casque grillé, taré de profil d'argent ayant pour cimier un lion naissant d'or, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au chevron d'or accompagné en cœur d'une étoile d'argent ; au quatrième d'azur au vol ouvert d'argent.[6] Voir : Armorial des barons militaires de l'Empire (A-B)#Ba .C3.A0 Bd
    • Armes de comte de l'Empire : Écartelé : au 1er, des comtes militaires ; au 2e, d'azur à un casque grillé et taré de profil d'argent ayant pour cimier un lion naissant d'or ; au 3e, de gueules à un chevron d'or, accompagné de trois étoiles d'argent ; au 4e, d'azur à trois besants d'argent.[6]
Pierre Baste ( - Bordeaux à la Bataille de Brienne), contre-amiral puis général de brigade français, commandant de la Légion d'honneur (), comte de l'Empire (décret du et lettres patentes du ),

Écartelé : au 1 du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à la lettre N d'or, brochant sur une ancre d'argent ; au 3, de sinople, à une étoile d'or, chargée d'un B de sable ; au 4, d'argent, au lévrier rampant d'azur, colleté du même, tenant de sa patte dextre une épée de sable.[3],[8],[1],[2]

Nicolas Léonard Bagert (« Becker ») de Mons ( - Obernai - château de Mons, Aubiat), comte de Mons et de l'Empire (lettres patentes de ), Général de division (1805), pair de France (Cent-Jours, pair héréditaire le , Baron-pair par lettres patentes du ), chevalier de Saint-Louis, grand-croix de la Légion d'honneur, grand-croix de l'ordre du mérite militaire de Maximilien Joseph de Bavière,
    • Armes sous le Premier Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; aux II et III, d'or à une tête de cheval coupée de sable ; au IV, d'azur à trois étoiles d'argent posées en pal[1],[2].
    • Armes sous la Restauration : Écartelé au 1 et 4 d’azur à une épée d’argent montée d’or, au 2 d'or à une tête de cheval arrachée de sable allumée du champ, au 3 d’azur à trois étoiles d’argent posées en pal[9].
Augustin Daniel Belliard ( - Fontenay-le-Comte - Laeken), général de division, comte de l'Empire (lettres patentes du ), grand aigle de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (), pair de France (, (Cent-Jours), annulé le , créé comte-pair le ),

Ecartelé : au I, du franc-quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules, aux ruines d'argent ; au III, de gueules, à un palmier terrassé d'argent adextré d'une pyramide et senestré de deux autres du même ; au IV, d'or, au cheval cabré de sable.[8],[3],[1],[2]

César Berthier ( - Versailles - château de Grosbois (Seine-et-Oise)), général de division, commandant de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis le , grand-croix de l'ordre du Lion de Bavière, comte Berthier de Berluy et de l'Empire (),

Ecartelé : au I, du franc-quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules, au lion d'or, à une barre d'argent chargée de trois têtes de maures de sable, brochante ; au III, de gueules, à une couronne de lauriers d'or, chargée d'une hache d'argent, posée en barre et adextrée en chef d'une étoile du même ; au IV, d'azur, au pal d'argent, chargé de trois chevrons de sable.[3],[8],[2]

Henri Gatien Bertrand ( - Châteauroux - Châteauroux), comte de l'Empire (1808), général de division (1807), grand officier de l'Empire et grand maréchal du Palais (1813), grand aigle de la Légion d'honneur (1809), grand-croix de l'ordre de la Fidélité de Bade, pair de France (, (Cent-Jours),

Ecartelé : au I, du franc-quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, d'or, à un soleil d'azur ; au III, d'or, au palmier de sinople, issant de la pointe et fruité du champ ; au IV, d'azur, au crequier d'or.[3],[8]

Jean Pierre François Bonet ( - Alençon - Alençon), général de division, grand-croix de la Légion d'honneur ( avec effet rétroactif au ), comte de l'Empire (), pair de France (), sénateur inamovible ( -),

Écartelé : au 1 du quartier des comtes militaires ; au 2, d'argent, à une tête d'aigle de sable, acc. de trois étoiles d'azur, 2 et 1 ; au 3, de gueules, à deux colonnes d'or, réunies par un listel d'argent ; au 4, d'azur, à deux drapeaux d'argent, passés en sautoir.[10],[2]

Jean Boudet ( - Bordeaux - České Budějovice, République tchèque), général de division, grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, comte de l'Empire (1808),
Selon Révérend
Ecartelé : au 1, des comtes militaires; au 2, d'argent à la montagne de sinople, surmontée de murs incendiés de gueules, jetant de la fumée de sable, et senestrée d'un palmier de sable (alias de sinople); au 3, d'argent au canon affûté de sable, terrassé de sinople, adextré d'un palmier au naturel, et senestré d'une mer d'azur; au 4, de gueules au vol d'aigle d'àrgeut.[1]
Selon Rietstap
Écartelé: au 1, des comtes militaires ; au 2, d'argent, à une montagne de sinople, sommée de murs incendiés de gueules jetant de la fumée de sable, et senestrée d'un palmier de sinople ; au 3, d'argent, à un canon sur son affût de sable, posé sur une terrasse de sinople et adextré d'une mer d'azur; au 4, de gueules, à un vol d'argent.[3],[11],[2]
Louis Joseph Amour de Bouillé[12] ( - Basse-Terre Paris), marquis de Bouillé du Chariol (1800) puis comte de l'Empire (), général de brigade (), lieutenant général (), officier de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), aide de camp du comte d'Artois puis roi Charles X,

De gueules, à la croix ancrée d'argent (Chariol)[3] ; au canton des comtes militaires brochant.[2]

François Antoine Louis Bourcier ( - La Petite-Pierre Ville-au-Val), un général de division, officier (décret du Premier consul du 10 vendémiaire an XII ()), puis, grand officier de la Légion d'honneur (décret impérial du 25 prairial an XII ()), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du ), comte de l'Empire (lettres patentes du ),

D’or à la fasce d’azur, accolé en chef de deux molettes de sable, et en pointe de trois fers de lance du même, se joignant en fleuron par la tête ; au franc-quartier des comtes militaires de l'Empire[4],[3],[2].

Jean-Baptiste Broussier ( - Ville-sur-Saulx - Bar-le-Duc), général de division (), comte de l'Empire (), grand officier de la Légion d'honneur (), commandeur de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé : au 1, parti du quartier des comtes militaires et d'or, à la fasce d'azur, chargée de trois étoiles du champ et accompagnée en chef et en pointe d'une molette de sable ; au 2, de sinople, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un lion léopardé du même.[3],[2]

Gilles Joseph Martin de Bruneteau de Sainte Suzanne ( - Mothe-lès-Poivres - Paris), vicomte de Sainte-Suzanne, comte de Sainte-Suzanne et de l'Empire (1808, confirmé le ), général de division (1796), général en chef (1799), sénateur (1er floréal an X-1814), légionnaire (1803) puis grand officier de la Légion d'honneur (1804), chevalier de Saint-Louis (1814), pair de France (, comte-pair le , lettres patentes du ),
    • Sous le Premier Empire : Coupé : au I, parti du quartier des comtes militaires de l'Empire et d’azur au lion d’or surmonté d’une étoile du même et accosté de deux colonnes d’argent ; au II, recoupé de gueules à l’étoile d’argent à huit rais, sur or.[9]
    • Sous la Restauration : Écartelé: aux 1 et 4, coupé: a. de gueules à une étoile à huit rays d'or ; b. d'or plein ; aux 2 et 3, d'azur, au lion d'or, accosté de deux colonnes d'argent et surmonté d'une étoile d'or.[3]
Édouard Thomas Burgues de Missiessy ( - Forcalquier - Toulon), contre-amiral (), vice-amiral (), Comte de Missiessy et de l'Empire (), commandant (), puis, grand officier (), puis, grand cordon de l’ordre royal de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier (), puis, commandeur (), puis, grand-croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (), chevalier commandeur de l'ordre du Saint-Esprit (),
    • Famille Burgues de Missiessy : De gueules, à un château triangulaire montrant deux faces, sommé de trois tours reliées par des courtines, le tout d'or, maçonné et ajouré de sable, la tour de milieu sommée d'une grue d'or avec sa vigilance au naturel. Supports: deux renards, au naturel.[3]

Armes parlantes (Bas latin « burgus », lui-même issu du germanique ancien « burg » (forteresse ou village fortifié).).

    • Armes de comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; aux II et III, de gueules à la tour d'or ; au IV, d'azur à une ancre d'argent.[2]
Figure Nom du comte et blasonnement
Marie-François-Auguste Caffarelli (1766-1849), aide de camp de l'Empereur, ministère de la Guerre (it) du royaume d'Italie, général de division, comte de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Valladolid le ), comte du royaume d'Italie (lettres patentes du ), légionnaire (19 frimaire an XII : ), puis, officier et commandant (25 prairial an XII : ), puis, grand officier (4 nivôse an XIII : ), puis, grand aigle de la Légion d'honneur (), chevalier (), puis, commandeur de l'ordre de la Couronne de fer,

Écartelé ; le premier des comtes militaires ; le deuxième taillé d'argent et de gueules, le troisième d'argent au lion rampant de sable ; le quatrième tranché d'argent et de gueules.[7],[3]

Pierre Jacques Étienne Cambronne ( - Saint-Sébastien-sur-Loire - Nantes), général de brigade, baron Cambronne et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud)), comte de l'Empire (1815), vicomte Cambronne (1822), légionnaire (1804), officier (1807), commandant (1813), puis grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (1819), pair de France ( (Cent-Jours)),

Armes du comte Cambronne et de l'Empire : D'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules, accompagné de douze grenades d'argent allumées de gueules disposées en orle ; au canton des comtes militaires de l'Empire brochant.[réf. à confirmer][8]

Étienne Marie Antoine Champion ( - Bordeaux - Paris), général de division, 1er comte de Nansouty et de l'Empire, Légionnaire (19 frimaire an XII), puis, commandant (25 prairial an XII), puis, grand officier (4 nivôse an XIV), puis, grand aigle de la Légion d'honneur le ), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Ecartelé : au I du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules à trois merlettes d'argent 2 et 1, celle en chef à dextre contournée ; au III de gueules à une à une croix d'argent chargée en cœur d'un écusson de sable à une vigne feuillée et terrassée de sinople, fruitée de gueules, au chef d'azur chargée d'une étoile rayonnante d'or ; au IV, d'azur au sauvage d'or tenant sa massue sur l'épaule dextre.[8]

Joseph Claude Marie Charbonnel ( - Dijon - Paris), général de division, baron de l'Empire (lettres patentes du ), comte de Salès et de l'Empire (lettres patentes du ), grand officier (ordonnance du ), puis, grand-croix de la Légion d'honneur (ordonnance du ), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du ), pair de France (),

D’azur au casque taré de front et grillé d’or, panaché de 6 plumes d’autruche de sable, accosté à dextre d’une épée haute d’argent, à senestre d’un bouclier incliné d’argent chargé d’une tête de lion au naturel, senestré d’une lance en pal de sable surmonté de 2 tourterelles affrontées au naturel ; au chef tiercé en pal : 1) d’azur à l’épée haute d’argent, montée d’or ; 2) de gueules au sautoir d’argent, cantonné de 3 étoiles d’argent et d’un croissant du même ; 3) d’or accosté à dextre de 3 foudres de gueules, à senestre d’une muraille de sable.[3],[4],[2]

Henri François Marie Charpentier ( - Soissons - Oigny-en-Valois), général de division (), comte de l'Empire (), grand officier de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux colombes affrontées d'argent et en pointe d'un croissant du même, au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'argent[3] ; au canton des comtes militaires brochant.[2]

François de Chasseloup-Laubat ( - Saint-Sornin, Saintonge - Paris), général de division (), sénateur (), comte de Chasseloup-Laubat et de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Bayonne[7]), Légionnaire le 19 frimaire an XII (), puis, commandant le 25 prairial an XII (), puis, grand officier le , puis, grand cordon de la Légion d'honneur le , Grand-croix de l'ordre de la Réunion (), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer (1805),

Écartelé; au premier de comte sorti de l'armée ; au second de gueules au lion rampant d'or accompagné de deux billettes de même; au troisième d'azur à la barre d'or accompagnée à dextre d'une cuirasse d'argent, à sénestre d'un casque de même, au quatrième d'azur à la fasce chargée d'un léopard de sable; en chef et en pointe, deux et un écusson d'or.[7]

On trouve aussi
Écartelé : au I, du quartier des comtes-sénateurs ; au II, de gueules à la fasce d'argent, au lion d'or brochant ; au III, de gueules à la barre d'or, accompagnée en chef d'une cuirasse et en pointe d'un casque de profil taré d'argent ; au IV, d'azur à une fasce d'argent, chargée d'un lion léopardé (ou d'un léopard ?) de sable, accompagnée de 3 écus d'or.[réf. à confirmer][13].
Michel Marie Claparède ( - Gignac, Hérault - Montpellier (Hérault), général de division (1808), 1er comte Claparède et de l'Empire, grand-croix de la Légion d'honneur, grand-croix de l'ordre de Saint-Louis (1825), pair de France (comte-pair le ),

Coupé : au 1, parti : a. du quartier des comtes militaires de l'Empire ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.[14],[3],[2]

Bertrand Clauzel ( - Paris - château de Secourieu, Cintegabelle), général de division (), maréchal de France (), baron de l'Empire () puis 1er comte Clauzel et de l'Empire (1813, confirmé le ), Commandant (), puis grand officier () puis grand-croix de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), pair de France ( (Cent-Jours)),
    • Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées d'argent ; au 3, d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés de trois mains dextres appaumées d'argent ; au 4, d'or, à trois crabes de gueules, les tenailles en haut.[2]
Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski (17841863), fils naturel de Napoléon Ier, comte de l'Empire (1812), grand-croix de la Légion d'honneur (1856),

Coupé : au I, parti du franc-quartier des comtes militaires de l'Empire et de sable à un buste de femme tenant dans chaque main une branche de laurier, le tout d'or ; au II, de gueules, à une colonne d'argent surmontée d'un étoile du second (Colonna).

Jean Dominique Compans ( - Salies-du-Salat - Blagnac), général de division (1806), 1er comte Compans et de l'Empire (1808), grand aigle de la Légion d'honneur, grand-croix de l'ordre de la Réunion, chevalier de Saint-Louis (1814), pair de France (, comte-pair le , lettres patentes du , sans majorat),

D'argent, fretté de six piques d'azur ; au canton des comtes militaires brochant.[8],[3],[9],[4],[2]

Figure Nom du comte et blasonnement
Charles Mathieu Isidore Decaen[15] ( - Caen - Montmorency (Val-d'Oise)), général de division (à titre provisoire le , confirmé le ), comte de l'Empire (), grand cordon de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (1812), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent à un palmier terrassé de sinople ; au III, d'or à trois têtes de Maures de sable, 2 et 1 ; au IV, d'azur à un lion d'argent tenant de sa dextre une épée haute et de sa sénestre, à ses pieds, un écu palé d'or et de gueules.[2]

Henri-François Delaborde ( - Dijon), général de division, comte de l'Empire (1809), gouverneur de Lisbonne (1807-1808), gouverneur du palais de Compiègne (1813), chambellan de l'Empereur (avril 1815), grand officier de la Légion d'honneur (1804), grand-croix de l'ordre de la Réunion (1813), chevalier de Saint-Louis (1814), pair de France (),

Écartelé : au 1, d'azur, à une épée d'argent, garnie d'or; au 2, d'or, à trois bandes d'azur, et une bordure de gueules; au 3, de gueules, au léopard lionné d'or, deux pattes soutenues de deux têtes de léopard accostées d'or; au 4, de sable, à une tour d'argent, senestrée de son avant-mur du même, mouv. du flanc senestre, le tout crénelé et issant d'une eau d'argent. Sur le tout d'argent à trois tours de gueules et un écusson d'azur en abîme, ch. de cinq besants d'argent, 2, 1 et 2.[3]

Alain Joseph Dordelin ( - Lorient - Lorient), contre-amiral (), Comte de l'Empire (), commandant en chef de l'armée navale de l'Océan (à Brest), préfet du 7e arrondissement maritime (La Spezia) ( - ), préfet du 2e arrondissement maritime (Brest) ( - ), Commandant de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (1814),

Coupé : au 1, de sable, à une ancre d'argent, accostée de deux étoiles du même ; au 2, de gueules, à une épée d'argent, accostée de deux mouchetures d'hermine du même[3],[16] ; au canton des comtes militaires brochant.[2]

Jean Baptiste Drouet, ( - Reims - Paris), général de division (1803), 1er comte d'Erlon et de l'Empire (1809), maréchal de France (1843), pair de France ( (Cent-Jours), (monarchie de Juillet), grand officier de la Légion d'honneur (1807), grand-croix de l'ordre royal de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (), grand-croix de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, commandeur de l'ordre militaire de Saint-Henri de Saxe,

Écartelé: au 1, d'argent chargé du canton des comtes militaires à cinq trèfles d'azur, rangés autour en orle; au 2, de gueules, au lion d'argent; au 3, de gueules, au chevron d'argent, acc. de trois étoiles du même ; au 4, d'argent cantonné en pointe à senestre d'azur à cinq trèfles d'azur, rangés en orle.[10]

Antoine Drouot ( - Nancy - Nancy), général de brigade (), général de division (), baron Drouot et de l'Empire (1810), 1er comte Drouot et de l'Empire (), pair de France ( (Cent-Jours), (monarchie de Juillet)), grand officier (), puis grand-croix de la Légion d'honneur (), chevalier de Saint-Louis (),

Parti : au 1, coupé du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'azur, à la croix fleuronnée d'or ; au 2, d'or, au chevron de gueules, accompagné en pointe d'une pile de boulets de sable, posés 1, 2 et 3.[3],[8],[2]

Charles François Dulauloy ( - Laon), général de brigade (à titre provisoire le , confirmé le avec effet rétroactif), général de division (), Chevalier Dulauloy et de l'Empire (), puis, comte de Randon et de l'Empire (), grand cordon de l’ordre royal de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (), conseiller d'État (), chambellan de l'Empereur (), pair de France ( (Cent-Jours)),

D'azur, à la fasce d'or, chargée d'un cœur de gueules, et accompagnée en chef d'une épée d'argent la pointe en bas, accostée de deux gerbes d'or, liées du même, et en pointe d'une ancre d'argent[3] ; au canton des comtes militaires brochant.[2]

Pierre Dupont de l'Étang (Chabanais (Angoumois, auj. dans en Charente), Paris, ), général de division, commandant en chef le corps d'observation de la Gironde, comte Dupont et de l'Empire (décret du et lettres patentes signée le à Bayonne), légionnaire (19 frimaire an XII), puis, grand officier (25 prairial an XII), puis, grand aigle de la Légion d'honneur (),

Ecartelé ; au premier des comtes sortis de l'armée; au deuxième de gueules au château-fort d'or, brisé, flanqué de deux tours, crénélé, maçonné et ouvert de sable, chargé au-dessus de la porte d'un écusson aussi d'or à la filière de sable chargé lui-même d'un P de sable, au troisième écartelé, au premier de gueules à la fasce d'argent; au second d'argent à la givre d'azur; au troisième d'argent au lion rampant de gueules; au quatrième d'argent au drapeau de sable posé en pal; au quatrième d'azur à la levrette contournée et courant d'argent, accostée en chef à sénestre d'une branche de laurier d'or et d'une étoile d'argent; l'étoile brochant sur le laurier.[7]

Charles Alexandre Léon Durand ( - Brest - Versailles), contre-amiral (à titre provisoire le , confirmé le ), vice-amiral honoraire (), comte de Linois et de l'Empire (), commandant (), puis, grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'azur, à la fasce, accompagnée en chef d'un croissant et en pointe d'un trèfle, le tout d'or[3] ; au canton des comtes militaires brochant.[2]

Pierre François Joseph Durutte ( - Douai - Ypres (Belgique)), général de division (1803), baron Durutte et de l'Empire (1809), 1er comte Durutte et de l'Empire (1813), commandant (20 prairial an XII), puis, grand officier de l'ordre royal de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (), chevalier de Saint-Louis (),
    • Armes de baron de l'Empire : Écartelé: au 1, d'or, au chevron d'azur, accompagné de trois merlettes de sable, au comble du même; au 2, du quartier des barons militaires de l'Empire ; au 3, d'or, au chevron de gueules, accompagné de trois roses au naturel, tigées et feuillées de sinople ; au 4, d'argent, semé de fleurs de lin (quartefeuilles) d'azur, boutonnées d'or.[3]
    • Armes de comte de l'Empire : Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, d'or, au chevron d'azur, accompagné de trois merlettes de sable, au comble du même ; au 3, d'or, au chevron de gueules, accompagné de trois roses au naturel, tigées et feuillées de sinople ; au 4, d'argent, semé de fleurs de lin (quartefeuilles) d'azur, boutonnées d'or.[3],[17]
Figure Nom du comte et blasonnement
Maxime Julien Émeriau de Beauverger ( - Carhaix - Toulon), vice-amiral (1811), comte Émeriau et de l'Empire (1810), pair de France ( (Cent-Jours), (monarchie de Juillet)), pair de France des Cent-Jours, pair de France de la monarchie de Juillet, grand officier (), puis grand cordon de l'ordre royal de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de Saint-Louis (), membre de l'ordre de Cincinnatus,

Écartelé : au 1, du quartier des Comtes-Militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à la tour d'argent senestrée d'un avant-mur du mesme ; au 3, de gueules, au chevron d'argent, accomapagné en chef de deux besants de mesme, et en pointe d'un if arraché de sinople, le sommet taillé en triangle ; au 4, d'azur, à l'ancre d'or surmontée de deux étoiles du mesme.[3],[2]

Rémy Joseph Isidore Exelmans ( - Bar-le-Duc - Saint-Cloud), général de brigade (), général de division (), maréchal de France (), pair de France ( (Cent-Jours), (monarchie de Juillet), sénateur inamovible ( - ), 1er baron Exelmans et de l'Empire (), puis, 1er comte Exelmans et de l'Empire (), légionnaire (), puis, officier (), puis, grand officier (), puis, grand-croix (), puis, grand chancelier de la Légion d'honneur ( - ), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), grand dignitaire de l'ordre royal des Deux-Siciles),

Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent, au cheval effaré de sable ; au III, parti d'azur, à la ruche d'or et d'azur à la croix d'or (La Croix de Ravignan) ; au IV, d'argent, à trois merlettes de sable.[8],[3]

Figure Nom du comte et blasonnement
Charles de Flahaut ( - Paris - Paris), général de division (), baron de Flahaut de La Billardrie et de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Fontainebleau), comte de Flahaut de La Billardrie et de l'Empire () (décret du , lettres patentes du , palais des Tuileries)

D'argent à trois merlettes de sable ; au comble d'azur chargé d'une croix pleine d'or ; franc-quartier des comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu.[7]

François Louis Fournier ( - Sarlat - Paris), baron de l'Empire (), comte de l'Empire (1813, destitué de ses grades et titres en ), comte Fournier-Sarlovèze (), légionnaire (1807), puis, officier (1809), puis, commandant de la Légion d'honneur (décret impérial du ), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance royale du ),

Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, d'argent, à une salamandre au naturel dans des flammes du mesme; au 3, d'argent, à un dolman de hussard au naturel; au 4, d'azur, à un drapeau d'argent frangé d'or mis en barre. Devise: HINC VITA, LUX ET HONOR[3].

Maximilien Sébastien Foy ( - Ham (Somme) - Paris), général de brigade (), général de division (), baron Foy et de l'Empire (), 1er comte Foy et de l'Empire (), grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),
    • Armes de baron de l'Empire : D'azur semé d'étoiles d'argent, à une barre brochante chargée de trois tourteaux de sable ; au canton des barons militaires de l'Empire brochant sur le tout.[8]
    • Armes de comte de l'Empire : D’azur semé d’étoiles d’argent, à la barre du mesme chargée de trois tourteaux de sable, au franc-quartier des comtes militaires.[18],[11]
    • Armes sous la Restauration : D'azur, semé d'étoiles d'argent, à la barre du même, brochant sur le tout et chargée de trois tourteaux de sable.[3]
Bernard Georges François Frère ( - Montréal (Aude) - Paris), général de brigade (), général de division (), comte de l'Empire (lettres patentes du ), commandant de la Légion d'honneur (décret du Premier consul du 25 prairial an XII ()), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du ),

Coupé : au I, parti, a) du quartier des comtes militaires ; b) d’argent à trois tours de gueules maçonnées, ouvertes et ajourées de sable ; au II, de gueules au pont de 3 arches d’or, maçonné de sable, soutenu d’une rivière d’argent.[3],[4]

Louis Friant ( - Morlancourt - Château de Gaillonnet, Seraincourt), général de brigade (à titre provisoire le , confirmé le ), général de division (à titre provisoire le , confirmé le ), 1er comte Friant et de l'Empire (), chambellan de l'Empereur (1813), colonel des Grenadiers à pied de France ( - ), colonel en premier des Grenadiers à pied de la Vieille Garde Impériale ( - ), pair de France ( (Cent-Jours), grand aigle de la Légion d'honneur (),

Coupé: au 1, parti du quartier des comtes militaires de l'Empire et de gueules, à une pyramide d'or, maçonnée de sable; au 2, de sable, à quatre têtes de cheval d'argent, 2 et 2.[3],[8]

Figure Nom du comte et blasonnement
Jean-Hugues Gambin (, Paris, Toulon), colonel (), général de brigade (), comte de l'Empire (, lettres patentes du ).

Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, d'or, à une tour de sable, senestrée d'un avant-mur du même ; au 3, d'or, à deux drapeaux d'azur, ensanglantés de gueules, passés en sautoir ; au 4, d'azur, au lion d'or, tenant une épée d'argent, garnie d'or[1].

Honoré Ganteaume (, La Ciotat, Aubagne), vice-amiral (), comte de l'Empire (), inspecteur général des côtes de l'océan puis premier inspecteur général de la Marine (1814), membre du conseil d'amirauté (1810-1814), chambellan de l'empereur et colonel du bataillon de marine de la Garde impériale (1811-1814), grand officier () puis grand-aigle de la Légion d'honneur ().

D'azur à la frégate pavoisée aux couleurs françaises, adextrée d'une frégate du même plus petite et senestrée d'un brick soutenu d'une mer en champagne ; le tout d'argent, surmonté d'une étoile aussi d'argent chargée d'un B de gueules ; au canton des comtes militaires entouré d'une filière d'argent brochant[2],[19].

Claude-Mathieu de Gardane (, Marseille, Saint-Michel-l'Observatoire), général de brigade (), comte de l'Empire (), écuyer cavalcadour de l'empereur (), gouverneur des pages ().

Écartelé : au 1 du quartier des comtes militaires ; au 2 d'or au vol ouvert de sable, à la fasce de gueules surchargée de trois étoiles d'or brochant sur le tout ; au 3 d'argent à un palmier terrassé de sinople, sénestré d'une branche d'olivier de même ; au 4 d'azur au lion d'argent[3],[19],[20].

Honoré Gazan (, Grasse, Grasse), général de brigade (), général de division (à titre provisoire le , confirmé le ), comte de l'Empire (lettres patentes du ).

Coupé : au 1 parti du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'argent à un pin de sinople, terrassé du même, fruité d'or, accompagné d'une pie de sable ; au 2 de gueules à la forteresse en ruines d'argent[3],[10],[8].

Étienne Maurice Gérard (, Damvillers), général de brigade (), général de division (), baron () puis comte de l'Empire (), grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre de Maximilien-Joseph (autorisé le ), chevalier de l'ordre de Dannebrog (autorisé le ).

Écartelé : aux 1 du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à une tête et col de cheval d'or; au 3, de gueules, au chevron, et au sabre, brochant en pal, ledit chevron surmonté de trois étoiles mal-ordonnées, le tout d'or ; au 4, d'azur, au lion d'argent[3].

Laurent Gouvion (, Toul, îles d'Hyères), maréchal d'Empire (), comte de l'Empire (), colonel général des cuirassiers (1804-1814), légionnaire () puis grand officier () et grand-aigle de la Légion d'honneur ().

Coupé : au 1 parti du quartier des comtes militaires de l'Empire entouré d'une filière d'argent et d'azur à une étoile d'or ; au 2 de sable[8],[2].

Emmanuel de Grouchy (, Paris, Saint-Étienne), maréchal d'Empire (), comte de l'Empire (), grand officier () puis grand-aigle de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre militaire de Bavière (1807), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer (1809), colonel général des chasseurs à cheval (1809).

D'or, fretté d'azur ; sur-le-tout d'argent, à trois trèfles de sinople ; au canton des comtes militaires de l'Empire brochant[8],[2].

César Charles Étienne Gudin (, Montargis, Smolensk), général de brigade (), général de division (, avec effet rétroactif au ), chevalier puis comte de l'Empire (lettres patentes du ), commandant (décret impérial du ) puis grand officier (décret impérial du ) et grand-aigle de la Légion d'honneur (décret impérial du ), commandeur de l'ordre militaire de Saint-Henri de Saxe.

D'argent au coq au naturel, surmonté d'un croissant d'azur, surmonté de trois étoiles de gueules et accompagné en pointe d'un dextrochère d'azur, mouvant du franc senestre ; au franc-quartier des comtes militaires[4].

Armand-Charles Guilleminot (, Dunkerque, Baden-Baden), général de brigade (), général de division (), baron () puis comte de l'Empire (), légionnaire () puis officier () et commandant de la Légion d'honneur ().

Parti : au premier coupé du quartier des comtes militaires de l'Empire et de pourpre au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent ; au second d'azur à l'étoile rayonnante d'or[9].

Figure Nom du comte et blasonnement
Jean Isidore Harispe ( - Saint-Étienne-de-Baïgorry - Lacarre), général de brigade (), général de division (), maréchal de France (), baron de l'Empire () puis comte de l'Empire (), légionnaire (), puis, officier (), puis, commandant (), puis, grand officier (), puis, grand-croix de la Légion d'honneur (), médaille militaire (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (), pair de France ( (monarchie de Juillet)), sénateur inamovible ( - ),
    • Armes du baron Harispe et de l'Empire : D'azur, au cheval d'or, terrassé de sable, accompagné en chef de trois étoiles d'argent ; au canton des barons militaires de l'Empire brochant.[8]
    • Armes du comte Harispe et de l'Empire : D'azur, au cheval d'or, terrassé de sable, accompagné en chef de trois étoiles d'argent ; au canton des comtes militaires de l'Empire brochant.[8]
    • Armes du comte-pair Harispe : D'azur, au cheval d'or, terrassé de sable, accompagné en chef de trois étoiles d'argent.[8]
Étienne Heudelet de Bierre ( - Dijon - Paris), général de brigade, (17 pluviôse an VII : ), général de division (), comte de l'Empire (lettres patentes du ), chevalier (décret du Premier consul du 20 frimaire an XII : ), puis, commandant (décret impérial du 26 prairial an XII : ), puis, grand officier (décret impérial du ), puis, grand-croix de la Légion d'honneur (pour prendre rang à dater du ), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du ), conseiller général de la Côte-d'Or (1819-1838), pair de France ( (monarchie de Juillet)).

D’argent à cinq cotices d’azur semées de trèfles d’or ; au quartier des comtes militaires de l'Empire brochant.[4]

Aucune comte dans cette catégorie.

Aucune comte dans cette catégorie.

Figure Nom du comte et blasonnement
Vincent Krasinski (, Boromel, Varsovie), chambellan de l'empereur, colonel des chevau-légers polonais de la garde impériale, comte de l'Empire (), légionnaire ().

Écartelé : au premier des comtes tirés de l'armée ; au deuxième de gueules à l'épée d'argent en fasce la pointe à dextre, surmontée d'un vol ouvert d'or ; au troisième de gueules au casque taré de profil d'argent sommé d'un corbeau tenant au bec un anneau du même ; au quatrième d'azur au fer de cheval d'argent, clouté du champ, sommé d'une croix pattée d'or sur laquelle est perché un corbeau tenant au bec un anneau de sable.

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac et ad La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak et al Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  4. a b c d e f g et h Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
  5. Source : Article Claude Charles Aubry de La Boucharderie.
  6. a b c et d Tout sur l'héraldique : dessin de blasons et d'armoiries sur toutsurlheraldique.blogspot.com
  7. a b c d e et f PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  8. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Source : www.heraldique-europeenne.org
  9. a b c et d Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
  10. a b et c Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique, de Jacques Declercq, d'après L’héraldique napoléonienne, de Philippe Lamarque Ed. du Guy.
  11. a et b Source : www.labanquedublason2.com
  12. On rencontre aussi : Louis Alfred Amour de Bouillé
  13. Armorial du Souvenir
  14. Armes relevées par son petit-fils Philippe Marie Michel Joseph Amédée Hallez-Claparède ( - Paris - Aix-les-Bains, mort en fonction), ancien élève de l'École polytechnique (1832), inspecteur des finances le , en mission à Rome en 1853, conseiller général du Bas-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur.
  15. Ou de Caen
  16. Source : Potier de Courcy, Tome I, page 340.
  17. Source : www.lillempire.fr : Lille et le Nord, du Consulat au Second Empire
  18. Source : FranceGenWeb
  19. a et b Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Editions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027, 9782853970020 et 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
  20. Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, par Artefeuil, 5 tomes en 3 vols, Editions Jeanne Laffitte (1999) (ISBN 2734801736 et 978-2734801733)