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Anglicisme

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Exemple d'anglicisme : people, abréviation de famous people, « célébrités », s'est répandu en 1997[1].

Un anglicisme Écouter est un emprunt fait à la langue anglaise par une autre langue. L'anglicisme naît soit de l'adoption d'un mot anglais par suite d'un défaut de traduction, même si un terme équivalent existe dans la langue du locuteur, soit d'une mauvaise traduction, comme le mot-à-mot.

On parle dans certains cas de calque linguistique, c'est-à-dire d'une traduction mot à mot d'une tournure ou d'un sens n'existant pas dans la langue d'accueil : réaliser au sens de « prendre conscience » ou encore celle d’initier pour « entreprendre, mettre en œuvre ».

Dans le cadre du monde francophone (ou francophonie), la perception des anglicismes n'est pas toujours la même d'une institution à l'autre.

Aspects culturels

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Les anglicismes ne sont pas perçus et traités de la même façon à travers la francophonie, par exemple l'Académie française a plus tendance à accepter des anglicismes que l'Office québécois de la langue française ; « Il a fallu des années pour les convaincre de traduire e-mail par « courriel » car ils n'appréciaient pas ce néologisme des Québécois »[2].

Catégories d'anglicismes

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Selon le Colpron, dictionnaire des anglicismes publié au Québec[3], on peut classer les anglicismes en six catégories[a] :

  • l'anglicisme sémantique[4] : c'est l'attribution à un mot d'une acception qu'il n'a qu'en anglais (faux-ami), ou la traduction littérale d'un idiotisme anglais, par exemple :
    • « vol domestique » pour « vol intérieur » ; « définitivement » pour « definitely » (« certainement ») ; « je suis désolé » pour « excusez-moi » ; « votre honneur » pour « Monsieur (ou Madame) le juge » ; « opportunité » pour « occasion » ; « développer une maladie » pour « contracter une maladie »[5] ; « expertise » pour « savoir-faire technique », « compétence technique », « qualité d’expert » (dans un domaine donné), « expérience professionnelle » ;
  • l'anglicisme lexical : c'est l'emprunt de mots ou d'expressions anglais employés tels quels :
    • « feedback » (« rétroaction, commentaire, appréciation ») ;
  • l'anglicisme syntaxique : c'est le calque de constructions syntaxiques propres à la langue anglaise :
    • « être en charge de »[6] (« in charge of ») : « avoir (la) charge de » (une personne, une famille), « être chargé de » (une tâche ou un domaine d'activité), « être responsable de » (une organisation, une personne) ;
  • l'anglicisme morphologique : ce sont des erreurs dans la formation des mots (genre, suffixations, etc.) :
    • « les actifs » d'une société (« the assets ») : « l'actif » ;
  • l'anglicisme phonétique : c'est une faute de prononciation :
    • « zoo » prononcé [zu] au lieu de [zo] ou [zoo] (au Canada)[7], ou « challenge », qui était à l'origine prononcé [ʃalɑ̃ʒ] mais emprunte aujourd'hui la prononciation anglaise [tʃalɛndʒ][8] (en France) ;
  • l'anglicisme graphique : c'est l'emploi d'une orthographe ou d'une typographie qui suit l'usage anglophone :
    • emploi du point décimal au lieu de la virgule et des guillemets anglais (“ ”) à la place des guillemets français (« »),
    • emploi des capitales aux noms communs comme dans Association Les Plus Beaux Villages de France.

Le linguiste Jean Darbelnet (de) ajoute :

  • l'anglicisme de fréquence : c'est l'utilisation correcte d'un terme, mais à une plus grande fréquence que s'il n'y avait pas contact avec la langue anglaise[9] :
    • « incidemment »[10] est un adverbe peu usité en France mais fréquent au Canada en raison de l'emprunt d'incidentally. La langue française dispose pourtant d'un grand nombre d'équivalents : « soit dit en passant », « au fait », « à propos », « entre parenthèses ».

Anglicismes dans différentes langues

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En allemand

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L'allemand est particulièrement perméable aux anglicismes dans les domaines de la publicité, de l’économie et de la technique[11].

  • mailen : envoyer un courriel
  • downloaden : télécharger
  • Computer : ordinateur
  • Sinn machen, haben : être sensé (calqué de l'anglais to make sense)
  • Fair sein : être juste (en allemand gerecht sein)

L'expression « anglicisme en chinois » s'applique à l'incorporation de mots, d'expressions et de concepts anglais dans la langue chinoise et ne doit pas être confondue avec le terme de « Chinglish », qui désigne l'anglais approximatif ou hésitant employé par certains locuteurs chinois.

On distingue :

  • l'emprunt phonétique : par exemple l'expression 巴士(bāshì) au lieu de 公共汽車 pour le mot « bus », en raison de la similitude de prononciation ;
  • l'anglicisme syntaxique : on donne à la phrase en chinois l'ordre des mots de la phrase anglaise ;
  • l'anglicisme sémantique : par exemple 網絡 ou 網路 (« network »), utilisé pour rendre le mot « net ».

En espagnol

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En Espagne, l'adoption de termes anglais est répandue dans les domaines économique et informatique, phénomène que les puristes voient d'un très mauvais œil.

Certains de ces emprunts sont intégrés phonétiquement et ont même donné des dérivés :

  • boicot (de boycott), sur lequel on a formé le verbe boicotear
  • líder (de leader), sur lequel on a formé le substantif liderazgo
  • estándar (de standard), sur lequel on a formé le verbe estandarizar

Autres calques de l'anglais :

  • chequear, chequar (de to check) : examiner, explorer, réviser.

Un autre type d'anglicisme est le calque sémantique, en voie d'intégration, ainsi oportunidad qui, sous l'influence de l'anglais opportunity, tend à remplacer ocasión.

Également, le dérivé d'un mot authentique (castizo), fabriqué à l'aide d'un suffixe en -ción ou en -miento et calquant l'anglais, comme posicionamiento, formé sur posición (calque de l'anglais positioning).

Enfin, le calque morphologique (ou crypto-anglicisme), consistant à traduire la forme étrangère par son équivalent autochtone, ainsi articulo-lider pour leader product (produit-phare).

Les anglicismes en finnois relèvent de quatre types : l'imitation phonétique, le calque lexical, le calque grammatical, la contamination orthographique.

La langue officielle rejette l'usage des anglicismes, partant du principe que la langue finnoise, écrite comme parlée, a suffisamment de ressources propres. Cela n'empêche pas les emprunts.

Le jargon informatique abonde en imitations phonétiques, ainsi svappi pour « swap ». Les autres domaines également touchés sont la musique pour adolescents, l'anticipation romanesque ou scientifique, les jeux sur écran, la mode, l'auto et, dans une certaine mesure, les spécialités scientifiques.

Le calque lexical consiste par exemple à prendre l'expression anglaise « killer application » (désignant une application supplantant toutes les autres du même genre) et à en faire tappajasovellus, c'est-à-dire littéralement une « application tueuse ».

Certains locuteurs, surtout ceux fréquentant assidûment la langue anglaise, ont créé un calque grammatical finnois du pronom personnel anglais « you » employé avec le sens d'un pronom indéfini comme dans la phrase « You can't live for ever » (« Nul n'est éternel »).

Un autre exemple de contamination orthographique est l'adoption de l'orthographe anglaise même lorsque le mot anglais est prononcé à la finnoise. Ainsi, « to chat » (bavarder par clavier interposé, tchatcher) sera noté chattailla au lieu de sättäillä, sa prononciation.

En français

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L'usage du français contemporain est marqué par de nombreux anglicismes[12].

Si la tendance s'est inversée ces dernières décennies, avant le XVIIIe siècle la langue anglaise avait plus emprunté à la langue française que le contraire ; ce qui fait que certains des anglicismes actuels du français furent des gallicismes en anglais à une certaine époque (ex. : obsolète). Étiemble rappelle dans Parlez-vous franglais ?[13] que le mot manager vient de ménager, comme « ménagère » et management de ménagement[b] (il faut dans les deux cas veiller aux affaires courantes, gérer un budget, déléguer, etc.).

Beaucoup d'anglicismes utilisés il y a un siècle (on en trouve chez Alphonse Allais) sont tombés aujourd'hui en désuétude ou dans l'oubli. Des anglicismes plus récents comme computer ou software ont disparu, chassés par ordinateur (plus précis, computer désignant n'importe quel type de calculateur, même analogique) ou logiciel (qui fait parfaitement pendant à matériel)[c].

Le nombre et la fréquence des anglicismes varient selon les locuteurs et selon les domaines de spécialité. Certains domaines en regorgent, comme l'économie et plus encore l'informatique. Celle-ci est en effet sujette à de nombreux emprunts au jargon informatique anglo-américain comme dans le reste du monde la musique l'est à l'italien ou la cuisine et la mode au français ; ainsi, la lingua franca de fait entre les informaticiens du monde entier est l'anglais. En effet, la plupart des langages de programmation ont un vocabulaire inspiré de l'anglais, ce qui fait que les programmeurs ont une tendance naturelle à penser en anglais[réf. nécessaire].

Le français contribue cependant à des termes qui s'internationalisent : informatique, néologisme inventé en 1962 par Philippe Dreyfus[14], a été acclimaté en Informatics vers la fin des années 1970 dans les pays anglophones, où il unifie les disciplines jadis cloisonnées qui s'y nommaient respectivement computer science et data processing. L'avionique a elle-même sans doute donné naissance à « avionics ». Un autre néologisme français, télématique (apparu vers 1982), désignant la synergie de l'informatique et des télécommunications, y a fait naître compunication ou compucation (contractions de computer communication, signifiant « communication entre ordinateurs », « télématique »).

De nombreux anglicismes possèdent des équivalents français. Leur emploi n'est donc plus motivé par une lacune du lexique français[réf. nécessaire], mais l'unification du vocabulaire permet de faciliter la transmission sans ambiguïté de connaissances pointues et en rapide évolution. Ainsi, dans d'autres domaines comme la zoologie et la botanique, l'usage du latin est généralisé pour nommer plantes et animaux.

Si l'on s'est efforcé, sous le régime de Benito Mussolini, de « purifier » l'italien en écartant les anglicismes et autres « polluants » de la langue, ce n'est plus le cas et des termes anglais sont adoptés sans adaptation, surtout en informatique :

  • computer : ordinateur ;
  • hard disk : disque dur ;
  • mouse : souris ;
  • browser : navigateur web, en italien navigatore web, abrégé en navigatore.

Plusieurs termes issus de l'anglais sont progressivement entrés dans le langage courant aux côtés de leurs équivalents italiens. Ainsi, l'anglais single signifiant « célibataire » se traduit par celibe pour un homme et nubile pour une femme, mais peut être rendu aussi par l'anglicisme single[15]. De même, l'anglais privacy, « vie privée » ou « confidentialité », est utilisé tel quel[16],[17]. Au contraire, l'anglicisme guardrail (« glissière de sécurité ») a complètement remplacé les équivalents italiens guardavia, sicurvia, guardastrada et l'helvétisme guidovia[18],[19],[20].

En polonais

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Du fait de l'influence accrue de l'anglais au XXe siècle et en ce XXIe siècle, le polonais lui a emprunté nombre de mots.

Les premiers emprunts ont concerné principalement les termes de marine et les sports :

  • kil (keel) : quille ;
  • maszt (mast) : mât ;
  • krykiet (cricket) : cricket ;
  • jogging (jogging) : course à petites foulées.

Les emprunts plus récents sont en concurrence avec des équivalents polonais déjà existants et de ce fait ne sont pas acceptés par tous les locuteurs :

  • menedżer (manager) : gestionnaire à l'américaine, directeur, gérant, imprésario, au lieu de kierownik
  • quad (quad bike) : moto à quatre roues, au lieu de czterokołowiec ;
  • monitoring (CCTV) : surveillance en continu, monitorage, au lieu de nadzór, dozór ;
  • W czym mogę pomóc (How can I help you) : « comment puis-je vous aider ? », au lieu de W czym mogę służyć : « comment puis-je vous servir ? ».

Certains anglicismes sont liés à l'avènement de la société de consommation :

  • dyskont (discount store) : enseigne à prix cassé ;
  • market (supermarket) : supermarché ;
  • lajfstylowy (lifestyle) : style de vie ;
  • marketing (marketing) : techniques marchandes, mercatique.

Dans les domaines de l'informatique et des réseaux, les termes anglais règnent, faute de créations néologiques :

  • login : identifiant de connexion, nom d’utilisateur ;
  • komputer (computer) : ordinateur ;
  • monitor : moniteur, écran ;
  • czat (chat) : bavardage-clavier, clavardage, tchatche ;
  • on-line : en ligne, sur Internet ;
  • interfejs (interface) : interface.

Notes et références

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  1. La première édition du Colpron distinguait trois catégories supplémentaires :
    • l'anglicisme de modalité grammaticale : par exemple le remplacement d'une catégorie grammaticale par une autre (répondre correct au lieu de répondre correctement, l'adjectif se substitue à l'adverbe), l'emploi du pluriel à la place du singulier (les argents au lieu de l'argent).
    • l'anglicisme locutionnel : adoption de locutions empruntées à l'anglais, ainsi faire face à la musique au lieu d'affronter la situation.
    • l'anglicisme structural : emploi de formulations non conformes aux habitudes de la langue d'origine comme le volume accru du courrier au lieu de l’accroissement du volume du courrier.
  2. Dans Manon Lescaut, Manon demande au chevalier des Grieux : « laisse-moi, pour quelque temps, le ménagement de notre fortune. »
  3. Si le français a créé les mots « ordinateur », « logiciel » et « numérique », par contre de nombreux pays continuent d'utiliser les termes anglophones computer, software ou digital : voir par exemple computer, komputer, software et digital sur le Wiktionnaire.

Références

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  1. Jean Tournier, Les Mots anglais du français, Belin, 1998, p. 542 : « people ».
  2. Hubert d'Erceville, « Changer le spam en pourriel, il n'en est pas question ! », 01net,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Gilles Colpron, Le dictionnaire des anglicismes, 4e édition, Beauchemin, 1998 (1re édition en 1970).
  4. « Qu'est-ce qu'un anglicisme sémantique? », sur Banque de dépannage linguistique (consulté le ).
  5. develop, Termium Plus, Bureau de la traduction, Gouvernement du Canada.
  6. « Être en charge de », sur Académie française (consulté le ).
  7. Les anglicismes phonétiques, Portail linguistique du Canada. Le français sans secrets.
  8. « challenge - Prononciation du mot », sur Dictionnaire Orthodidacte (consulté le ).
  9. Jean Darbelnet, Le français en contact avec l'anglais en Amérique du Nord, Québec, Presses de l'Université Laval, coll. « Travaux du Centre international de recherche sur le bilinguisme » (no A-12), , 146 p. (ISBN 978-0-7746-6786-9, OCLC 3538915), p. 71-131.
  10. incidemment, in Pierre Cardinal, Christiane Melançon, Christine Hébert, Marie-Paule Laviolette-Chartrand, VocabulAIDE: Influences de l'anglais - vraies et pretendues - et usages en transition, University of Ottawa Press, 2010, 736 p.
  11. Christoph Brammertz, Les anglicismes modifient la langue allemande, site du Goethe-Institut de Côte d'Ivoire : « Et c’est avec une grande légèreté que l’allemand est capable d’intégrer des expressions et des tournures anglaises, un processus que lui facilite la parenté de ces deux langues germaniques. […] L’affluence des anglicismes dans les domaines de la publicité, de l’économie et de la technique étonne aussi le traducteur Chris Cave. ».
  12. Éric Denécé et Claude Revel, L'autre guerre des États-Unis : économie : les secrets d'une machine de conquête, Paris, R. Laffont, , 298 p. (ISBN 978-2-221-10368-5, OCLC 419534912).
  13. Etiemble, Parlez-vous franglais?, Paris, Gallimard, coll. « Idées » (no 40), , 376 p. (OCLC 2743393).
  14. Michel Volle - étymologie du mot informatique.
  15. (en) « single », sur WordReference.com (consulté le ).
  16. (en) « privacy », sur WordReference.com (consulté le ).
  17. (it) « Privacy e riservatezza: che differenza c’è e perché è importante che le aziende comprendano », sur Studio Legale Carrà Gaini, (consulté le ).
  18. (it) Bruno Migliorini, Lingua e diritto. Come tradurre guardrail?, dans Lingua nostra, 24, Florence, Sansoni, 1963, p. 123-124.
  19. (it) Aldo Gabrielli, Si dice o non si dice? Guida pratica allo scrivere e al parlare corretto, Milan, Mondadori, 1969, p. 526-528.
  20. (it) « Guidovia », sur Elvetismi - Ticinesismi.

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Bibliographie

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  • Étiemble, Parlez-vous franglais ?, Gallimard, 1964.
  • Gilles Colpron, Le dictionnaire des anglicismes, 4e édition, Beauchemin, 1998 (1re édition en 1970).
  • Maurice Pergnier, Les anglicismes. Danger ou enrichissement pour la langue française ?, Presses universitaires de France, 1989.
  • Alfred Gilder, Et si l'on parlait français ? Essai sur une langue universelle, préface de Claude Hagège, Le cherche midi éditeur, 1993.
  • Yves Laroche-Claire, Évitez le franglais, parlez français, Paris, Albin Michel, coll. « Dicos d'or de Bernard Pivot », , 294 p. (ISBN 978-2-226-14382-2, OCLC 54205450).
  • Michèle Lenoble-Pinson, Anglicismes et substituts français, Paris, Duculot, coll. « Esprit des mots », , 172 p. (ISBN 978-2-8011-0967-0, OCLC 25011225).
  • Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, éditions Robert Laffont,
  • Marie Treps, Les mots voyageurs, Petite histoire du français venu d’ailleurs, Seuil, 2003.
  • Michel Voirol, Anglicismes et anglomanie, Victoires éditions, 2006.

Articles connexes

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Liens externes

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