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Albert Ballin

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Albert Ballin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
HambourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Domicile
Activités
Entrepreneur, Reeder in HamburgVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Samuel Joel Ballin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Distinctions
Vue de la sépulture.

Albert Ballin, né le à Hambourg et mort le dans la même ville, est un homme d'affaires allemand. Il est directeur de compagnie maritime.

Son père, Samuel Ballin, d'origine juive, fonde l'agence Morris & Co, à Hambourg en 1852. Après sa mort, Albert Ballin reprend le commerce.

Le , jour de l'annonce de l'abdication de l'empereur Guillaume II et de la proclamation de la République en Allemagne, Albert Ballin succombe à une overdose de barbituriques à Hambourg.

Directeur d'une compagnie de navigation

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À partir de 1899, il est directeur général de la Compagnie transatlantique Hambourg-America, (H.A.P.A.G.). Sous son impulsion, la HAPAG devient l'une des premières compagnies maritimes mondiales, et Hambourg un grand port international. En 1898, il fait construire sur l'île de Veddel, face aux quais, un ensemble de halles comprenant des dortoirs modernes, deux hôtels, un réfectoire cacher, une église, une synagogue, un pavillon de musique, un hôpital rudimentaire, une écurie et même un terrain de sports.

Première Guerre mondiale

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Très conscient que la rivalité navale, tant civile que militaire, entre le Royaume-Uni et l'Empire allemand, pouvait mener à la guerre, il tente une médiation, en vain, entre les deux pays.

En , il rencontre à Londres Winston Churchill, alors premier Lord de l'Amirauté, qui lui dit « Mon cher ami, ne nous forcez pas à entrer en guerre »[1]. Albert Ballin est alors parfaitement conscient que le Royaume-Uni est en passe d'entrer en guerre aux côtés de la France.

En , lorsque l'empereur d'Allemagne Guillaume II annonce la guerre sous-marine à outrance, Albert Ballin fustige les prévisions trop optimistes de l'amiral Alfred von Tirpitz, qu'il définit comme un « acrobate de la statistique »[2].

Références

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  1. Pierre Gaxotte, Histoire de l'Allemagne, Paris, Flammarion, , 725 p., p.585.
  2. Pierre Gaxotte, Histoire de l'Allemagne, Paris, Flammarion, , 725 p., p.597.

Bibliographie

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Liens externes

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