509e régiment de chars de combat
509e régiment de chars de combat | |
Insigne régimentaire du 509e RCC | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de chars de combat |
Devise | Flandre au Lion |
Inscriptions sur l’emblème |
Le Matz-L'Ourcq 1918 Soissonais 1918 Saint-Mihiel 1918 Montfaucon 1918 |
modifier |
Le 509e régiment de chars de combat (509e RCC) est un régiment de chars de combat. Créé à la fin de la Première Guerre mondiale, il est dissous au début de la Seconde Guerre mondiale.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : création du 509e régiment d’artillerie spéciale (509e RAS)
- 1920 : le 509e RAS prend le nom de 509e régiment de chars blindés (509e RCB)[1]
- 1923 : le 509e RCB prend le nom de 509e régiment de chars de combat (509e RCC)[1]
- 1929 : le 509e régiment de chars de combat est dissous puis est reformé par changement de nom du 520e régiment de chars de combat[1]
- 1939 : le 509e régiment de chars de combat est une nouvelle fois dissous
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- 1919 : colonel Gizard
- 1928 : Colonel Henri Lemar (1875, †1933)
- 1937 - 1938 : colonel Laurent
- 1938 - 1939 : colonel Marc[2]
Historique des garnisons, campagnes et batailles
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Affectations
[modifier | modifier le code]1918
[modifier | modifier le code]Le régiment est créé en novembre 1918[3].
Il est créé avec les groupements AS XII (groupes AS 37, 38 et 39) et IV (groupes AS 14, 16 et 17). Ses groupements deviennent ensuite des bataillons de chars légers[réf. souhaitée] :
- 25e bataillon : compagnies AS 373, 374 et 375.
- 26e bataillon : compagnies AS 376, 377 et 378.
- 27e bataillon : compagnies AS 379, 380 et 381.
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Le régiment est en garnison à Lille de 1918 à 1923[1], puis à Valenciennes de 1923 à 1929[1] et à Maubeuge, caserne Joyeuse, de 1929 à 1939[1].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]1939
[modifier | modifier le code]À la mobilisation de 1939, le régiment est dissous. Le , son 1er bataillon devient le 25e bataillon de chars de combat et le 2d le 26e bataillon de chars de combat[4]. Formé à partir du régiment, le centre mobilisateur des chars de combat no 509 participera également à la mise sur pied des 38e, 39e, et 42e BCC.
1940
[modifier | modifier le code]Traditions
[modifier | modifier le code]Insigne
[modifier | modifier le code]L'insigne présente les marques héraldiques des chars de combat : heaume, canons croisés et salamandre. En dessous, il porte la devise du régiment, « Flandre au lion » et un écu aux armes de Flandres, chargé également du numéro du régiment[1].
Étendard
[modifier | modifier le code]Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :
Décorations
[modifier | modifier le code]Deux compagnies du régiment portent la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 (deux citations), par décision du , les compagnies AS 377 (ex-groupe AS 14) et 378 (ex-groupe AS 17)[6].
Refrain
[modifier | modifier le code]« Il est le lion de Flandres, comme lui y en a pas deux »
Personnalités ayant servi au sein du régiment
[modifier | modifier le code]- Daniel Divry (1912-2001), Compagnon de la Libération ;
- René Lenoir (1913-1996), Compagnon de la Libération ;
- Alfred de Schamphelaëre (1915-1944), chef de char, Compagnon de la Libération, mort pour la France lors de la bataille d'Alsace.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Delplace 2001.
- Jean-Robert Gorce, La 1re division cuirassée au combat : 1940, Toul, Éditions Arès, , 272 p. (ISBN 978-2-9558385-0-1), « Le colonel Charles Marc, commandant la 3e demi-brigade de chars légers », p. 178
- Capitaine Dubreuil, Les chars d'assaut : leur création et leur rôle pendant la guerre, 1915-1918, Paris, Berger-Levrault, , 158, 287 (lire en ligne), p. 161
- Bonnaud 2020 (2).
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- « Les récompenses collectives accordées à l'infanterie métropolitaine au cours de la Grande Guerre : III - Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre », Revue d'infanterie, , p. 206-217 (lire en ligne)
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Andolenko (général), Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, .
- Laurent Delplace, « Le 509e RCC, régiment de Maubeuge 1939-1940 », Militaria Magazine, no 194, , p. 51-60.
- Stéphane Bonnaud, « Le 509e régiment de chars de combat, 1918-1940, 1re partie », Militaria Magazine, no 413, .
- Stéphane Bonnaud, « Le 509e régiment de chars de combat, 1918-1940, 2e partie », Militaria Magazine, no 421, , p. 58-.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le 509e Régiment de Chars de Combat sur cavaliers.blindes.free.fr.
- « Fanion de la 4e compagnie du 509e régiment de chars de combat », sur art.rmngp.fr, Paris - Musée de l'Armée.