Lucette Michaux-Chevry
Lucette Michaux-Chevry | |
Lucette Michaux-Chevry en 1993. | |
Fonctions | |
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Présidente de la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe[a] | |
– (7 ans et 30 jours) |
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Réélection | |
Prédécesseur | Intercommunalité créée |
Successeur | Joël Beaugendre |
Maire de Basse-Terre | |
– (6 ans, 1 mois et 25 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Guy Georges |
Successeur | Marie-Luce Penchard |
– (5 ans, 8 mois et 26 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Jérôme Cléry |
Successeur | Pierre Martin |
Sénatrice française | |
– (15 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Élection | 24 septembre 1995 |
Réélection | 26 septembre 2004 |
Circonscription | Guadeloupe |
Groupe politique | RPR (1995-2002) UMP (2002-2011) |
Ministre déléguée chargée de l'Action humanitaire et des Droits de l'homme | |
– (2 ans, 1 mois et 11 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Premier ministre | Édouard Balladur |
Ministre | Alain Juppé |
Gouvernement | Balladur |
Prédécesseur | Claude Malhuret (Droits de l'homme, indirectement) |
Successeur | Xavier Emmanuelli (Action humanitaire, indirectement) Rama Yade (Droits de l'homme, indirectement) |
Présidente du conseil régional de la Guadeloupe | |
– (12 ans et 5 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Félix Proto |
Successeur | Victorin Lurel |
Députée française | |
– (4 ans, 10 mois et 8 jours) |
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Élection | 12 juin 1988 |
Réélection | 21 mars 1993 |
Circonscription | 4e de la Guadeloupe |
Législature | IXe et Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Philippe Chaulet |
– (moins d’un jour) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Guadeloupe |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Successeur | Édouard Chammougon |
Secrétaire d'État chargée de la Francophonie | |
– (2 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Premier ministre | Jacques Chirac |
Gouvernement | Chirac II |
Successeur | Thierry de Beaucé |
Présidente du conseil général de la Guadeloupe | |
– (2 ans, 11 mois et 25 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Lucien Bernier |
Successeur | Dominique Larifla |
Conseillère générale de la Guadeloupe | |
– (9 ans et 8 jours) |
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Élection | 17 mars 1985 |
Réélection | 29 mars 1992 |
Circonscription | Canton de Gourbeyre |
Prédécesseur | Canton créé |
Successeur | Luc Adémar |
– (9 ans et 2 jours) |
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Élection | 14 mars 1976 |
Réélection | 21 mars 1982 |
Circonscription | Canton de Saint-Claude |
Prédécesseur | Lucien Gerville-Réache |
Successeur | Robert Tamas |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Claude (Guadeloupe) |
Date de décès | (à 92 ans) |
Lieu de décès | Gourbeyre (Guadeloupe) |
Nature du décès | Cancer de la gorge |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR (1986-2002) UMP (2002-2015) LR (2015-2021) |
Enfants | Deux, dont Marie-Luce Penchard |
Profession | Avocate |
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Lucette Michaux-Chevry, née le à Saint-Claude et morte le à Gourbeyre, en Guadeloupe, est une femme politique française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Situation personnelle
[modifier | modifier le code]Née le à Saint-Claude[1], Lucette Michaux-Chevry est la quatrième d'une fratrie de dix enfants. Titulaire d'une licence de droit, elle prête serment au barreau de Basse-Terre en 1954 et devient avocate[2].
Elle est la mère de deux enfants, dont Marie-Luce Penchard, secrétaire d'État puis ministre chargée de l'Outre-mer de 2009 à 2012 et qui lui succède à la mairie de Basse-Terre en 2014[3],[4].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Elle est élue pour la première fois en 1959, comme conseillère municipale de Saint-Claude. À l'époque, les femmes politiques sont rares. Elle s'engage initialement au Parti socialiste puis soutient Valéry Giscard d'Estaing lors de l'élection présidentielle de 1981, marquant un ancrage à droite qu'elle ne quittera plus[4].
Elle est conseillère générale de la Guadeloupe (élue dans le canton de Saint-Claude puis dans le canton de Gourbeyre) de 1976 à 1994 et présidente du conseil général de 1982 à 1985 ; elle devient la deuxième Française à diriger un département (après Évelyne Baylet en 1970). Elle créé son propre mouvement politique, Le Parti de la Guadeloupe (LPG). En 1987, elle est élue maire de Gourbeyre[4].
Élue députée lors des élections législatives de 1986, elle n’exerce pas ce mandat[5], étant nommée secrétaire d'État chargée de la Francophonie du gouvernement Chirac II, du au [6], homme politique dont elle est une proche. Elle est la première femme issue de l'Outre mer à entrer au gouvernement[4]. Elle est réélue députée en 1988 et en 1993 et devient ensuite présidente du conseil régional de la Guadeloupe en 1992[b], puis ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de l'Action humanitaire et des Droits de l'homme du gouvernement Édouard Balladur, du au [6].
Elle est élue sénatrice de la Guadeloupe le , puis réélue le . Au Sénat, elle est membre de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, du Groupe français de l'Union interparlementaire (UIP) et du Comité directeur du Fonds pour l'emploi dans les départements d'outre-mer et la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon (FEDOM). Elle décide de ne pas se représenter lors des élections sénatoriales de 2011[7].
Elle perd la présidence du conseil régional en 2004 contre le socialiste Victorin Lurel[8]. Sa défaite est suivie de celles de Gaston Flosse en Polynésie française en 2005 et de Jacques Lafleur en Nouvelle-Calédonie en 2007, marquant la fin d'une époque des proches de Jacques Chirac au pouvoir dans les territoires d'outre-mer français.
La querelle a toujours été très vive entre Gabrielle Louis-Carabin (députée et maire du Moule) et Lucette Michaux-Chevry. Les deux femmes multiplient les attaques. Amie personnelle de Jacques Chirac, Lucette Michaux-Chevry a toujours refusé de créer une section locale du RPR ou de l’UMP en Guadeloupe. À l’inverse, la députée-maire du Moule, se prévalant du soutien personnel de Nicolas Sarkozy, est passée outre. Lors de ses meetings en Guadeloupe, Nicolas Sarkozy, alors président de l’UMP, a dû multiplier les appels à l’union et l’unité derrière lui. Depuis, les querelles entre les deux femmes ont quelque peu diminué.
Lors de la grève générale aux Antilles françaises en 2009, Lucette Michaux-Chevry appelle tous les élus de la Guadeloupe à monter un front uni dans le dialogue avec le président Nicolas Sarkozy et à modifier profondément la politique mise en place dans les départements d'outre-mer par le gouvernement et les relations avec la métropole[9].
La liste qu'elle mène à Basse-Terre lors des élections municipales de 2014 l'emporte avec 56,4 % des voix dès le premier tour de scrutin. Réélue à la présidence de la communauté d'agglomération du Sud Basse-Terre, elle quitte ses fonctions de maire, comme elle l'avait annoncé peu avant son élection[10].
Aux élections départementales de 2015, le binôme qu'elle forme avec Simon Barlagne est éliminé au premier tour dans le nouveau canton de Basse-Terre incluant désormais la commune de Saint-Claude, dirigée par le Parti socialiste[11].
En , elle démissionne de la présidence de la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe et annonce, à près de 90 ans, mettre un terme à sa carrière politique[12]. Elle conserve toutefois sa fonction d'adjointe à la maire de Basse-Terre (sa fille Marie-Luce Penchard), qu'elle exerce de 2014 à 2020[13].
Surnommée « la dame de fer » ou « l'impératrice », « à la fois crainte et admirée » note Le Monde, elle conserve une influence sur la vie politique guadeloupéenne[4].
Affaires judiciaires
[modifier | modifier le code]En 2002, elle est condamnée à payer 20 000 euros pour « favoritisme dans l’attribution de marchés publics »[14]. Toujours en 2002, elle est condamnée pour usage de faux ; dans une autre affaire, elle est condamnée avec sursis pour abus de confiance[15].
Lucette Michaux-Chevry est placée en garde à vue en , avec sa fille Marie-Luce et son petit-fils Alexandre Penchard, dans le cadre d'un vaste système de corruption et de détournements de fonds publics au préjudice de la communauté d’agglomération du Sud Basse-Terre[16]. Elle meurt avant d’être jugée dans cette affaire[17].
En , à 91 ans, elle est entendue par la justice de Basse-Terre et placée en garde à vue pour une affaire de financement lors de la campagne d'Ary Chalus pour les élections régionales de 2015[18],[19].
En , elle est condamnée en appel à deux ans de prison avec sursis pour n’avoir pas contrôlé le pompage, la production et la distribution d’eau potable dans une zone polluée par le chlordécone ainsi que pour avoir pollué l’environnement par défaut d’assainissement[20],[21].
Mort et hommages
[modifier | modifier le code]Elle meurt le à son domicile de Gourbeyre, des suites d'un cancer de la gorge, à l'âge de 92 ans[4].
De nombreuses personnalités politiques de tous bords lui rendent hommage, parmi lesquelles le président Emmanuel Macron et le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, saluant sa longévité et ses combats pour la Guadeloupe[22],[23].
Sa dépouille est exposée le au palais du conseil départemental pour un hommage populaire, avant ses funérailles le lendemain à la cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe de Basse-Terre, sous la présidence de David Macaire, administrateur apostolique du diocèse de Guadeloupe[24],[25].
Détail des fonctions et des mandats
[modifier | modifier le code]Au gouvernement
[modifier | modifier le code]- – : secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de la Francophonie.
- – : ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de l'Action humanitaire et des Droits de l'homme.
Au Parlement
[modifier | modifier le code]- : députée de la Guadeloupe.
- – : députée de la 4e circonscription de la Guadeloupe.
- – : sénatrice de la Guadeloupe.
Au niveau local
[modifier | modifier le code]- 1959-1965 : conseillère municipale de Saint-Claude.
- 1976-1982 : conseillère générale de la Guadeloupe (élue dans le canton de Saint-Claude).
- 1982-1994 : conseillère générale de la Guadeloupe (élue dans le canton de Gourbeyre).
- 1982-1985 : présidente du conseil général de la Guadeloupe.
- 1987-1995 : maire de Gourbeyre.
- 1992-2004 : présidente du conseil régional de la Guadeloupe.
- 1995-2001 et 2008-2014 : maire de Basse-Terre.
- 2012-2019 : présidente de la communauté d'agglomération du Sud Basse-Terre puis Grand Sud Caraïbe.
- 2014-2020 : adjointe au maire de Basse-Terre, chargée des finances.
Autres
[modifier | modifier le code]- Membre du Conseil économique et social.
- Conseillère du président de la République.
- Membre du bureau politique du Rassemblement pour la République.
- 2000-2005 : présidente d'Objectif Guadeloupe, puis présidente d'honneur à partir de 2005.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Communauté d’agglomération du Sud Basse-Terre jusqu’en 2014.
- Elle est, avec Marie-Christine Blandin, la première femme élue à la présidence d’un conseil régional en France.
Références
[modifier | modifier le code]- Helft-Malz et Lévy 1996, p. 221-222.
- « "La dame de fer de la Guadeloupe" Lucette Michaux-Chevry est décédée à l’âge de 92 ans », sur La Première, (consulté le ).
- « Penchard devient maire de Basse-Terre », sur Le Figaro, .
- AFP, « Lucette Michaux-Chevry, ancienne ministre de Jacques Chirac, est morte », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés », sur Assemblée nationale, (consulté le ).
- « Archives d'Outre-mer : qui sont les ministres d'Outre-mer de la Ve République ? », sur La Première, (consulté le ).
- « Les candidats en vue, les personnalités sortantes », sur Les Échos, (consulté le ).
- « Le tombeur de Lucette », sur L'Express, (consulté le ).
- « Lucette Michaux-Chevry (UMP) propose « un front uni » face à Sarkozy », sur martinique.franceantilles.fr, (consulté le ).
- Marcel Gervélas, « Lucette Michaux-Chevry abandonne son fauteuil de maire », sur guadeloupe.franceantilles.fr, (consulté le ).
- « Départementales Outre-mer : les gagnants et les perdants », sur La Première, (consulté le ).
- « Lucette Michaux-Chevry met fin à sa carrière politique », sur La Première, (consulté le ).
- « Guadeloupe: l'ancienne ministre Lucette Michaux-Chevry devant la justice », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Justice : Lucette Michaux-Chevry condamnée pour favoritisme », sur Le Monde, (consulté le ).
- Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet, L'Argent des politiques : les enfants gâtés de la République, Paris, Éditions Albin Michel, , 345 p. (ISBN 978-2-226-19296-7).
- « Lucette Michaux-Chevry, Marie-Luce et Alexandre Penchard en garde à vue », sur rci.fm, (consulté le ).
- « Ary Chalus, président de la région Guadeloupe, devant la justice pour des soupçons de financement illégal de sa campagne de 2015 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Lucette Michaux-Chevry, ministre sous Chirac, placée en garde à vue », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « L’ancienne ministre Lucette Michaux-Chevry placée en garde à vue », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- Daphné Gastaldi et Mathieu Martiniere (We Report), « En Guadeloupe, l’eau courante, potable, est devenue un luxe », sur mediapart.fr (consulté le ).
- « Guadeloupe : Lucette Michaux-Chevry de nouveau condamnée en appel », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Décès de Lucette Michaux-Chevry : de nombreuses réactions après l'annonce de sa disparition », sur La Première, (consulté le ).
- « Décès de Lucette Michaux-Chevry : les réactions », sur La Première, (consulté le ).
- André-Jean Vidal, « La dépouille mortelle de Lucette Michaux-Chevry exposée au Conseil départemental », sur karibinfo.com (consulté le ).
- Pierre Emmanuel et Rinsy Xieng, « Les obsèques de Lucette Michaux-Chevry », sur rci.fm, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Marie-France Grugeaux-Etna et François-Xavier Guillerm, Lucette Michaux-Chevry : la Dame de fer de la Caraïbe française, Caraïbéditions, , 280 p. (ISBN 2373111772).
- Véronique Helft-Malz et Paule H. Lévy (préf. Anne-Marie Couderc), « Michaux-Chevry, Lucette, Adrien », dans Encyclopédie des femmes politiques sous la Ve République, Paris, Éditions Patrick Banon, coll. « Opinions publiques », , 371 p. (ISBN 978-2841920167, lire en ligne), p. 221-222.
- Catherine Mangin et Élizabeth Martichoux, Ces femmes qui nous gouvernent, Éditions Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2226049094, lire en ligne).
Filmographie
[modifier | modifier le code]- C’était Lucette, de Camera One Television, France Télévisions, Pôle Outre-mer (prod.) et de Frédéric Mianne (réal.), 2022, 52 min 15 s [présentation en ligne].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Femmes ministres en France
- Liste de dirigeantes politiques françaises
- Liste des députés de la Guadeloupe
- Liste des sénateurs de la Guadeloupe
- Liste des maires de Basse-Terre
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Femme politique française
- Président du conseil général de la Guadeloupe
- Conseiller régional de la Guadeloupe
- Président du conseil régional de la Guadeloupe
- Pionnière en politique
- Député de la VIIIe législature de la Ve République
- Député de la IXe législature de la Ve République
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- Président de communauté d'agglomération
- Président de communauté de communes
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- Ministre français des Droits de l'homme
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- Membre du Conseil économique, social et environnemental
- Personnalité du Rassemblement pour la République
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