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Coutances

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Coutances
Coutances
La cathédrale, avec les clochers de Saint-Nicolas et de l'hôtel de ville à droite et celui de Saint-Pierre à gauche.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
(sous-préfecture)
Arrondissement Coutances
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Coutances Mer et Bocage
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Dominique Bourdin (DVC)
2020-2026
Code postal 50200
Code commune 50147
Démographie
Gentilé Coutançais
Population
municipale
8 353 hab. (2021 en évolution de −3,86 % par rapport à 2015)
Densité 668 hab./km2
Population
agglomération
8 757 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 43″ nord, 1° 26′ 43″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 150 m
Superficie 12,51 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Coutances
(ville-centre)
Aire d'attraction Coutances
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Coutances
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Coutances
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Coutances
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Coutances
Liens
Site web ville-coutances.fr

Coutances est une commune française, située dans le département de la Manche en Normandie. Elle est notamment connue pour sa cathédrale, son festival Jazz sous les pommiers. Coutances est sous-préfecture, le siège de la Cour d'assises de la Manche et celui de l'évêché de Coutances et Avranches. Elle est peuplée de 8 353 habitants[Note 1].

Géographie

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Localisation

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Coutances est située à l'ouest du Cotentin, à 12 km de la côte ouest. Le centre de la ville est situé sur un promontoire dont la cathédrale constitue le point culminant. En contrebas coule la Soulles, affluent du fleuve côtier la Sienne. La topographie de la ville lui a parfois valu le surnom de « Tolède du Cotentin ». L'agglomération est à 28 km à l'ouest de Saint-Lô, à 76 km au sud de Cherbourg-en-Cotentin, à 88 km à l'ouest de Caen et à 127 km au nord de Rennes[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000 mm, avec 14,6 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records COUTANCES (50) - alt : 80m, lat : 49°02'38"N, lon : 1°27'28"O
Records établis sur la période du 01-07-1974 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,2 3 4,4 5,9 8,8 11,6 13,4 13,4 11,3 9,1 6 3,6 7,8
Température moyenne (°C) 6 6,3 8,2 10,3 13,3 16,1 17,9 17,9 15,8 12,7 9,2 6,5 11,7
Température maximale moyenne (°C) 8,8 9,6 12 14,7 17,8 20,6 22,5 22,5 20,3 16,4 12,3 9,4 15,6
Record de froid (°C)
date du record
−14,4
17.01.1985
−13
10.02.1986
−5,4
15.03.1987
−2,5
11.04.06
−1,1
06.05.19
2,7
17.06.1985
4,6
05.07.1984
3,9
31.08.1986
0,5
21.09.1986
−2,8
30.10.1997
−5,5
30.11.10
−7,1
11.12.1991
−14,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
15.01.1975
21,5
27.02.19
24,6
30.03.21
26,9
19.04.18
30,5
27.05.05
34,4
29.06.19
39,5
18.07.22
38,9
05.08.03
33
14.09.20
28,6
02.10.23
21,9
01.11.15
16,6
06.12.1979
39,5
2022
Précipitations (mm) 109,6 86,5 75,6 71,7 68,9 64,5 67,3 79,6 82,4 120 122,3 144,4 1 092,8
Source : « Fiche 50147001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Au , Coutances est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coutances[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est la commune-centre[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44 %), zones urbanisées (22 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,8 %), terres arables (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), forêts (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le titre de transport de Normandie.

Le transport urbain Cosibus est entré en service le . Le bus traverse la ville du nord au sud, et vice-versa, passant notamment par la gare SNCF, le lycée Lebrun, l'hôpital, la place Wood et la Louverie[15].

Depuis le [16], la ligne 1 est prolongée à certaines heures vers Monthuchon. Une seconde ligne est mise en service reliant la ZA Délasse à Saint-Pierre-de-Coutances et, aux heures de pointe, Bricqueville-la-Blouette.

Le prix d'un voyage est de 0,50  et un abonnement mensuel coûte 5 , rechargeable sur la carte de transport régional Atoumod[17]. L'organisation du service est assuré par Normandie Voyages, filiale de Transdev[18].

Le nom de la ville est attesté sous les formes Cosedia au IVe siècle[19]. Le nom de Cosedia est sous la forme plurielle (plutôt qu'un locatif), Cosediæ sur l'Itinéraire d'Antonin, mais Cosedia sur la Table de Peutinger. Il représente le nom primitif de Coutances, et fut remplacé par ce dernier au IXe siècle.

Le nom de la ville est aussi attesté sous la forme Constantia dans la Registre des Dignitaires et le Res gestae d'Ammien Marcellin[20].

Selon Orderic Vital : Hic [Flavius Constantius Chlorus] in Neustriam civitatem condidit quam a nomine suo Constantiam nominavit, c'est-à-dire qu'il établit clairement un lien entre Constance Chlore et le nom de la cité.

Ceci est contesté par René Lepelley pour qui le toponyme gaulois Cosedia a subi l'influence du latin *consedia, déverbal de considere « être assis », le n précédant un s n'étant plus prononcé en bas latin, une réaction savante l'aurait rétabli. Le changement de *consedia en Constantia — de constare « demeurer », « être debout » — correspondrait à une volonté de rendre plus dynamique le nom de la ville, soit « la cité inébranlable ». Le nom des empereurs romains — selon lui, Constance II et Constantin II — n'aurait qu'influencé ce changement du IVe siècle[21]. La cité donnera son nom au Cotentin.

Homonymie avec Constance (Allemagne), Constanza (Roumanie) et Cottance (Loire, Constantia 971), Constância au Portugal.

Le gentilé est Coutançais.

Des fouilles réalisées au lieu-dit Le Petit Vaudôme ont mis au jour une occupation gauloise[22].

Chef-lieu du peuple celte des Unelles, la ville de Cosedia prend au IIIe siècle le nom de Constantia sous le règne de l'empereur Constance Chlore[23] auquel on attribue les premières fortifications, en 296, dans le cadre du Litus Saxonicum. En tant que tétrarque entre 292 et 306., Constance Chlore a été chargé du gouvernement des Gaules. La ville, siège du diocèse de Coutances, était également le siège de la légion Prima Flavia Gallicana Constantia[24] (première légion flavienne). Le nom de la région de Constantia, ou pagus Constantinus, a évolué en Cotentin.

À l'époque gallo-romaine, elle est habitée et traversée par une voie romaine[25]. Au Ier siècle, la ville s'étendait probablement sur plus de 46 hectares, puis son emprise territoriale s'est rétractée progressivement[20]. Au IVe siècle, Constantia devient le siège d'un préfet militaire relevant du Tractus Armoricanus et Nervicanus.

Haut Moyen Âge

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C'est un site fortifié de hauteur, d'origine probablement protohistorique, qui a été logiquement choisi, a l'époque franque, comme implantation du siège épiscopale de Coutances[26],[Note 5].

Son premier évêque fut saint Éreptiole au Ve siècle (vers 430-473)[27], qui construisit une église, en bois, sur le lieu d'un temple gallo-romain[28].

Le « comté de Coutances » (pagus constantiensis) avec tous ses revenus est donné en 867 aux Bretons à la suite du traité de Compiègne[29]. En 886, la ville est détruite par les Vikings. En 889, lors d'une nouvelle incursion viking, la ville est à nouveau pillée[30], et avant que ceux-ci n'avancent sur Saint-Lô[31], vers 890, ils massacrent ses habitants et l'évêque de Coutances, Lista[30]. Le siège épiscopal est alors transféré à Saint-Lô, puis à Rouen[32], où les évêques s'installent dans l'église Saint-Sauveur et où ils resteront jusque dans le premier quart du XIe siècle[33]. Vers 935, le comté de Coutances fut donné à un chef viking nommé Harald accompagné, selon Guillaume de Jumièges, de 60 navires armés[33].

Moyen Âge central

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En 1002, le duc de Normandie Richard II, après avoir aidé le roi des Francs Robert II le Pieux à conquérir la Bretagne, repousse près de Coutances le roi anglo-saxon Æthelred le Malavisé et sollicite l'aide de Scandinaves pour lutter contre le comte de Chartres, Eudes II de Blois[34]. Vers 1026, la cité est donnée en douaire par le duc Richard III en 1026 à sa fiancée la duchesse Adèle de France comme le précise le dotalitium (acte de la dot)[35]. C'est à partir du XIe siècle et l'arrivée de l'évêque Geoffroy de Montbray (1093), compagnon de Guillaume le Conquérant, que « renaît » la ville, avec une nouvelle cathédrale romane et des fondations de communautés religieuses.

La ville n'est entourée d'une enceinte qu'après Guillaume le Conquérant, bien qu'elle dût être fortifiée dans la première période (IIIe siècle).

Il s'y est tenu, pendant plusieurs siècles, une « foire de la Saint-Michel », dont l'origine remonte au XIIIe siècle, drainant des marchands vers la commune[36].

Maison du XVe siècle, rue de la Poissonnerie (carte postale du début du XXe siècle).

En 1204, le duché de Normandie est annexé par le roi de France et la cathédrale romane est « habillée » en style gothique normand, sous l'impulsion d'Hugues de Morville (1160-1238) évêque de 1208 à 1238, fondateur également de l'hôtel-Dieu[37]. De nombreuses traces romanes sont en effet dévoilées lors de la visite guidée complète de la cathédrale. Saint Louis y séjourne en 1256 et 1269[32].

Moyen Âge tardif

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La ville eut à souffrir des ravages de la guerre de Cent Ans[Note 6]. En 1355, à la suite du traité de Valognes entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon, qui fait suite et confirme celui de Mantes, le Navarrais conserve le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes[38].

Après le siège et la prise de Caen en par le roi d'Angleterre Henri V, la ville ouvre ses portes aux Anglais[39]. Elle a alors pour capitaine Nicole Painel[40]. Les Anglais la conserveront jusqu'en 1449, date à laquelle, le connétable de Richemont avec l'armée royale de Charles VII prend la ville au bout de trois jours[41]. Ses murailles sont abattues en 1465, en représailles, sur ordre de Louis XI, à cause de l'alliance de la ville avec le duc de Bretagne[23], lors de la guerre du Bien public.

Époque moderne

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Coutances en ruines en 1944.

Dès la Renaissance, l'industrie du livre fait prospérer la ville.

En 1487, le roi Charles VIII passe à Coutances[32]. En 1499, Jean Hélye, prêtre et chapelain de la cathédrale, fonde le collège de Coutances, en donnant un manoir proche de l'actuelle rue Saint-Nicolas[42]. En 1532, c'est François Ier qui passe à Coutances[32]

Pendant les guerres de Religion, en 1562, la cathédrale est pillée par les Huguenots de François de Bricqueville de Colombières. Ils capturent l'évêque Arthus de Cossé et l'obligent, à Saint-Lô, à parcourir la ville à l'envers sur un âne mitré, la queue de l'animal entre les mains.

Jusqu'en 1569, l'évêque de Coutances exerçait une juridiction sur les îles Anglo-Normandes.

En 1625, la peste frappe à nouveau Coutances ainsi que tout le Cotentin[43], et en 1639, la ville est troublée par la révolte des Nu-pieds qui s'opposaient à l'extension de la gabelle[32].

À la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle la ville a pour gouverneur Charles Michel (1678-1712), également seigneur de Camprond, Cambernon, et autres lieux[44]. Louis XIV avait engagé le domaine et vicomté de Coutances au comte de Toulouse, Louis-Alexandre de Bourbon[45],[Note 7].

Au début du XVIIIe siècle, le baron Louis-Marie Duhamel, maire de la ville et passionné d'urbanisme, fait percer les boulevards qui désengorgent le centre-ville et créent d'agréables promenades plantées.

En 1789, la ville devient pour quelques années la préfecture de la Manche avant de laisser sa place à Saint-Lô[32].

Époque contemporaine

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En 1853, est inauguré le premier lycée d'État[32].

Durant la Grande Guerre, Coutances accueille un grand nombre de blessés de guerre, jusqu'à 1 600 pour une population s'élevant alors à 6 500 habitants. C'est également une ville de garnison, notamment pour des militaires belges[46]. Lors du conflit, 226 coutançais y laissent leur vie.

L'affaire criminelle Émile Jégaden se déroule à Coutances et y est jugée par la cour d'assises de la Manche le [47].

La ville est occupée par les Allemands de 1940 à 1944. En , la ville est détruite par plusieurs terribles bombardements qui font plus de 300 morts, mais épargnent la cathédrale. La ville est libérée par les Américains le [32].

Un hold-up retentissant se déroula à la poste de Coutances en . L'affaire Marcel Marie et Roger Lemosquet fut jugée aux assises de la Manche[47].

Moins touchée que Saint-Lô, Coutances accueillera provisoirement la préfecture de la Manche pendant plusieurs années. L'architecte chargé de la reconstruction, Louis Arretche (qui s'occupe également de Saint-Malo) s'attachera à lui redonner son âme tout en la dotant des équipements modernes. Le général de Gaulle sera de passage à Coutances, en 1944 et 1960[32].

En 1965, Coutances (7 806 habitants en 1962) absorbe Saint-Nicolas-de-Coutances (800 habitants)[48],[49].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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En mars 2008, la liste du maire UMP sortant, Yves Lamy, est élue avec 51 % des voix au second tour contre 30 % pour la liste de l'union de la gauche menée par Christiane Durchon (Les Verts) et 19 % pour la liste centriste d'Étienne Savary (MoDem). La majorité dispose donc de vingt-trois sièges. quatre reviennent à la coalition de gauche et deux pour le MoDem[50].

Les résultats aux diverses élections dénotent une position traditionnellement à droite sur l'échiquier politique.

Présidentielle 2007 : Nicolas Sarkozy (UMP) arrive en tête avec plus de 30 % des voix. Ségolène Royal (PS) arrive en seconde position. La surprise arrive au second tour où la candidate socialiste arrive en tête avec 51 % des suffrages.

Législative 2007 : Alain Cousin (UMP), député sortant est réélu très largement à la députation avec plus de 60 % des suffrages. Il avait frôlé l'élection dès le 1er tour avec 49 % des votes face à son opposante, Danielle Jourdain-Menninger, qui ne récolte que 18 % à chaque tour et ne confirme pas la bonne percée faite par Ségolène Royal. On voit ici l'attachement coutançais à ses figures politiques et aux notables.

Européenne 2009 : la liste UMP récolte 26 % des suffrages devant la liste Europe écologie qui obtient 20 %. Les socialistes n'obtiennent que 16 %. Là encore, la tendance se confirme même si le bon score des écologistes reste une surprise à l'instar du national.

Administration municipale

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Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et sept adjoints[51].

Liste des maires

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L'hôtel de ville.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

En 2021, la commune comptait 8 353 habitants[Note 8], en évolution de −3,86 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Coutances a compté jusqu'à 9 930 habitants en 1982.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 9228 5077 8749 0158 9577 6637 9208 2588 064
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 9208 0628 1598 0278 0088 1878 1078 1457 403
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 9916 8246 5996 2486 4016 5026 4655 4798 216
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7 8069 0619 8699 9309 7159 5229 6289 5189 390
2014 2019 2021 - - - - - -
8 7898 4088 353------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Saint-Nicolas-de-Coutances
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7751 5231 8441 146933988925973926
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
915858860825837834857816722
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
658603604543570603638820893
1962 1965 - - - - - - -
800fusion-------
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : EHESS[56])

Lors du recensement de 2007, l’arrondissement de Coutances enregistre la plus forte hausse de population de la Manche, surtout sur la côte et autour de Coutances. Si la ville de Coutances est en très légère baisse par rapport à 1999 (-0,4 %), des communes comme Blainville-sur-Mer, Gouville-sur-Mer, Pirou ou Saint-Sauveur-Lendelin affichent une hausse de population de plus de 20 % en huit ans. D'autres, comme Quettreville-sur-Sienne, Montmartin-sur-Mer ou Lessay ont connu une hausse comprise entre +10 % et +20 %. Selon la Direction départementale de l'équipement, la démographie du Coutançais progresse plus rapidement que la moyenne française depuis 1999.

L'économie coutançaise est fortement tournée vers l'agro-alimentaire. Le groupe Agrial est une coopérative agricole et société de transformation agro-alimentaire, de dimension nationale et internationale, dont une partie des activités est basée à Coutances. La ville abrite également un abattoir à bovins de la Socopa.

Dans le domaine des hautes technologies, Elvia, une entreprise fabricante de circuits imprimés, est implantée à Coutances.

Historiquement, Coutances est surtout connue pour être la capitale judiciaire de la Manche avec son tribunal de grande instance, le tribunal de commerce, sa maison d'arrêt, et son pôle d'instruction, tandis que Saint-Lô est la capitale politique et administrative et Cherbourg la capitale économique.

Malgré la crise, Coutances reste commercialement attractive. En effet, l'année 2009 est riche en nouvelles installations : Picard, Koodza, Kiabi… Depuis 10 ans maintenant, Coutances concentre son activité économique sur sa périphérie et notamment sur la Zone industrielle de la Mare où sont installés : Leclerc, Buro +, plusieurs concessions automobiles, Oncle Scott's, Etap hôtel, La Halle au Sommeil…

Le centre-ville reste stable en matière de construction, mais reste actif au niveau des mutations : de nombreuses banques ouvrent dans le centre, de même que des agences immobilières...

Coutances est dénommée « commune touristique » depuis [57].

Enseignement

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Coutances est une des villes de France qui compte le plus d'établissements scolaires par rapport à sa population. On dénombre ainsi :

  • dix écoles maternelles et primaires ;
  • deux collèges : Jacques-Prévert (public), Jean-Paul-II (privé) ;
  • cinq lycées :
    • deux lycées d'enseignement général et technologique : lycée Jean-Paul-II (privé), lycée Charles-François-Lebrun (public) ;
    • un lycée agricole ;
    • deux lycées professionnels : Les Sapins (dont le Bac pro "Métiers de la mode" est nationalement reconnu), La Roquelle ;
  • quatre CFA (IFORM, CFA Paul Bocage pour le bâtiment, CEFAM pour les formations continues) ;
  • Une maison familiale rurale dispense des formations en Production horticoles et en Travaux paysagers.

Lieux et monuments

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Le pays de Coutances est classé Pays d'Art et d'Histoire.

Édifices religieux

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Elle abrite des vitraux (XIIIe – XVIe siècles), un maître-autel d'Antoine et Raphaël Duparc (1757) et un buffet d'orgues provenant de l'ancienne abbaye de Savigny (XVIIIe)[28].
  • Église Saint-Nicolas (XVe – XIXe siècles), place Saint-Nicolas. À l'origine chapelle bâtie au XIIIe siècle pour les paroissiens de Saint-Nicolas, l'édifice fut agrandi aux XVIe et XVIIe siècles et très endommagé en 1944[59]. Restaurée puis désaffectée elle est utilisée comme salle d'expositions. L'église est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [60].
  • Église Saint-Pierre (fin XVe , début du XVIe siècle), place Saint-Pierre, classée au titre des monuments historiques par arrêté du [61]. L'ancienne église du XIIIe siècle fut détruite au XVe siècle et réédifiée en 1494 par Geoffroy Herbert, évêque de Coutances[62].
En 1221, Hugues de Morville donna le patronage de l'église Saint-Pierre à l'Hôtel-Dieu de Coutances qu'il avait fondé en [62].
  • Clocher de l'ancienne Église des Augustins à l'Hôpital (XVe siècle)[28], rue Hugues de Morville.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Victoire et les bâtiments de l'hôtel-Dieu, rue des Teintures.
  • Chapelle Notre-Dame de la Roquelle, chemin Notre-Dame de la Roquelle.
  • Chapelle Notre-Dame de la Mare, allée du Château-de-la-Mare.
  • Chapelle de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs, rue du Parc.
  • Chapelle du couvent des Carmélites, boulevard d'Alsace-Lorraine.
  • Chapelle du couvent du Sacré-Cœur, rue Daniel (établissement jean-Paul-II).
  • Chapelle du centre d'accueil diocésain, rue Daniel.
  • Chapelle Saint-Vincent, reconstruite par Louis Arretche, rue Daniel.
  • Chapelle du lycée Lebrun, rue de la Mission, ancienne chapelle des Eudistes.
  • Chapelle des Sœurs de la Miséricorde, rue Geoffroy Herbert.
  • Chapelle de la Guérie, rue de la Guérie.
  • Le centre évangélique protestant, rue du Clos-de-la-Fontaine.

Patrimoine civil

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  • Ruines de l'aqueduc médiéval du XIIIe siècle[28], trois arches gothiques, classé aux monuments historiques par liste de 1840[63].
  • Hôtel de ville installé dans l'hôtel de Cussy contenant une maquette au ¹⁄₅ d'un drakkar.
  • Musée des beaux-arts Quesnel-Morinière (XVIIe siècle)[28].
  • Lycée Lebrun-de-Coutances, premier lycée impérial. Sa chapelle est inscrite au titre des monuments historiques[64].
  • Maison d'arrêt.
  • Tribunal, siège de la cour d'assises de la Manche.
  • Halle aux Poissons.
  • Hôtel-Dieu fondé au XIIIe siècle par Hugues de Morville, aujourd'hui hôpital.
  • Musée municipal.
  • Théâtre, médiathèque.
  • Centre culturel municipal et pour partie centre diocésain dans l'ancien grand séminaire.

Monuments disparus

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  • Château médiéval, ancien siège de la vicomté de Coutances.
  • Abbaye bénédictine Notre-Dame des Anges. Transformée au XIXe siècle en sous-préfecture, tribunal et théâtre, elle a été anéanti par la guerre en 1944.
  • Statue en bronze représentant Anne Hilarion de Tourville est érigée en 1907 sur le parvis de la cathédrale de Coutances (sur le monument aux morts de 1870). Réalisée par Ernest Hulin[65], elle sera fondue en 1943, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Une statue du même militaire, sculptée en 1952 par Hubert Yencesse, et initialement érigée au Trocadéro à Paris, a été placée dans le jardin des plantes de Coutances.
  • Couvent des Jacobins. Thomas du Marest (Carentan, 1367 - après 1433), curé de Saint-Nicolas-de-Coutances, en fut l'un des bienfaiteurs et fut inhumé dans le cloître. Le couvent a été remplacé par le grand séminaire[66].

Parcs et espaces verts

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Le jardin des plantes (Second Empire)[28], inscrit aux monuments historiques[67], est un des plus remarquables de la région. Situé dans la cour du musée Quesnel-Morinière, il fut créé vers 1852. De nombreuses compositions florales y sont réalisées chaque année. La ville est également entourée d'une ceinture de boulevards plantés d'alignements de tilleuls formant des promenades ombragées prisées des Coutançais, ainsi que le jardin Flore et Sens d'1,5 ha[28].

Le parc médiéval de l'Évêque (XIe – XVIIIe siècles)[28], ancien parc de l'évêque (privé), avec réserve de chasse, glacière et fontaine ferrugineuse, est inscrit aux monuments historiques[68].

Coutances est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[69].

Héraldique

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Armes de Coutances

D'azur à trois colonnes d'argent rangées en fasce, au chef de gueules chargé d'un léopard d'or armé et lampassé d'azur[70].

Le léopard d'or sur champ de gueules rappelle les armes de la Normandie.

Les colonnes représentent la constance. Elles n'ont rien à voir avec l'aqueduc (XIIIe siècle) qui avait seize arches. Le blason de Coutances est attesté dès le XVIe siècle.

Activité et manifestations

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Manifestations

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  • Tous les ans, le festival de jazz Jazz sous les pommiers, durant la semaine de l’Ascension. Des milliers de personnes viennent à ce festival internationalement connu où jazz, animation, spectacles de rue et théâtre se mélangent. Des têtes d'affiche viennent se représenter pour ce festival : Keziah Jones (2008), Yael Naim (2009), Melody Gardot (2010)…
  • Le chanteur néerlandais Dick Annegarn a consacré une chanson à la ville de Coutances (éditée en 1975), et incluse dans la bande originale de La Science des rêves, en .
  • Le théâtre municipal est très actif et offre chaque année de nombreux spectacles (théâtre, danse, cirque, musique…). Des personnalités sont parfois invitées comme Jamel Debbouze, Valérie Lemercier (2009) ou Alain Souchon.

Au niveau des activités, il y a :

  • le football : sport prédominant à Coutances avec son club l'Entente sportive coutançaise. La 1A évolue en division d'honneur, autrement dit la 6e division nationale. Le club fait évoluer une seconde équipe en ligue de Basse-Normandie et une troisième équipe en division de district[71] ;
  • la gymnastique : le club de la Saint-Michel ;
  • l'athlétisme : le club de la BAC (Bocage athlétique coutançais) comptait dans ses rangs Bertrand Savary (7e sur 800 mètres au championnat de France 2007) ;
  • la natation : le Club nautique de Coutances ;
  • le handball : le club de la SAEL compte de nombreux licenciés et un dynamisme important ;
  • le volley-ball : représenté par le club du SC Coutances volley qui a de bons résultats chez les jeunes au niveau régional et en coupe de France ;
  • le tennis, le squash, le basket-ball
  • le football gaélique, représenté au plus haut niveau par le Gaélique Football Club Pays de Coutances[72].
Panneau de jumelage à Saint-Ouën, Jersey.

Coutances est jumelée avec les villes suivantes[73] :

Ces jumelages prennent leur intérêt dans le cadre scolaire notamment, où des échanges sont organisés entre les établissements.

Personnalités liées à la commune

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par ordre chronologique
La statue de Charles-François Lebrun.

Influence littéraire

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Marcel Proust.

Au moins cinq auteurs influents de la littérature française font allusion à Coutances dans leur œuvre, ou y sont liés par leurs orgines :

  • Victor Hugo (1802-1885) qui, dans son recueil posthume Toute la Lyre (1888)[75], décrit avec extase une journée d'été à Coutances[76] ;
  • Marcel Proust (1871-1922) qui, dans la dernière partie de son roman Du côté de chez Swann (1913)[77], évoque Coutances comme l'une des destinations rêvées de son enfance. Il s'en fait parallèlement une représentation idéalisée qu'il attribue aux syllabes composant le nom de la ville et qu'il décrit longuement, sans manquer de faire allusion à la cathédrale[78] ;
  • Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) qui, dans son roman Voyage au bout de la nuit (1932)[79], évoque brièvement une « tante de Coutances » (Hortense) qui serait lointainement liée à Bardamu. Une nouvelle courte référence apparaît plus tard dans le pamphlet Les Beaux Draps (1941)[80], alors que Céline évoque avec virulence l'occupation allemande et ses répercussions sur la population française. L'auteur s'est de fait fortement intéressé à son ascendance manchoise, ce dont il fait part un jour à son amie Simone Saintu ; '' Figurez-vous que le jour où comme Tircis je songerai à la retraite, je filerai précisément en Normandie. Il y a aux environs de Coutances un vieux château de famille. En effet, au XVIIe siècle, une branche Destouches s'était fixée à Lentillières, sur la paroisse de Saint-Aubin-du-Perron… mais les Destouches (ou Des Touches) avaient déserté le lieu en 1775 pour s'installer aux environs de Dinan… Ce château abritera vraisemblablement mes pénates… tout me fait croire qu'on ne s'y embêtera pas… ''[81] ;
  • Marcel Pagnol (1895-1974) qui, narrant l'histoire de sa famille dans le roman La Gloire de mon père (1957)[82], s'attarde notamment sur la vie de son grand-père maternel Auguste Lansot (1839-1877) dont il situe la naissance à Coutances. Cette affirmation est cependant erronée, Pagnol confondant le lieu de naissance de son grand-père (né en réalité à Lorient) avec celui de son arrière-grand-père Pierre-Aimable Lansot (1808-1870)[83] ;
  • Michel Houellebecq (1956-) qui témoigne de la surprise que lui inspira une visite au centre E-Leclerc de Coutances et qu'il relate dans son roman Sérotonine (2019)[84] comme étant la première de la sorte dans sa vie[85].
  • Comme Marcel Pagnol, l'écrivain Pierre Drieu la Rochelle (1893-1945) a des origines à Coutances : son grand-père paternel, pharmacien, y tenait un commerce rue Geoffroy de Montbray. Son père, Emmanuel Drieu la Rochelle y est né en juin 1863, avant de partir vivre en région parisienne.

Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Coutances comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. C'est la même logique qui a conduit au choix des sites de Saint-Lô, du village de Brix, de l'Oppidum Duurunum (Mont-Castre à Montebourg), et du château d'Abilant, dit aussi du Mont-Haguais à Quettehou. Seul le castrum de Cherbourg implanté en fond d'estuaire en position encaissée, s'en distingue[26].
  6. Le seul témoin du Moyen Âge sont les restes d'un aqueduc construit en 1322 afin d'alimenter la ville en eau potable[23].
  7. Le prince avait était engagé également des domaines et vicomtés de Valognes, Saint-Sauveur-le-Vicomte, Saint-Sauveur-Lendelin, de Gavray, des bailliages et vicomtés de Périers, Lithaire et Cérences[45].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
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  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  6. « Station Météo-France commune de Pontorson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
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  40. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 69.
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Bibliographie

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  • Auguste François Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, Coutances & C., 1877-78, 2 vol.

Articles connexes

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Liens externes

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