Ferques
Ferques | |||||
L'église d'Elinghen à Ferques. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Terre des Deux Caps | ||||
Maire Mandat |
Denis Joly 2020-2026 |
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Code postal | 62250 | ||||
Code commune | 62329 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ferquois | ||||
Population municipale |
1 752 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 195 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 49′ 48″ nord, 1° 45′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 39 m Max. 120 m |
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Superficie | 8,97 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Ferques (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Desvres | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ferques.fr | ||||
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Ferques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ferquois.
La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps qui regroupe 21 communes et compte 22 332 habitants en 2021.
Petite ville située à côté de Marquise, au nord du Boulonnais et de l'aire urbaine de Boulogne-sur-Mer, elle est connue pour ses carrières de marbre et de calcaire, qui ont servi à la construction de nombreux monuments dans le monde.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Ferques fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps, à 4 km à l'est de Marquise, 14 km du cap Gris-Nez (point du littoral français le plus proche de l'Angleterre) et à 15 km de Boulogne-sur-Mer et Calais.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 8,97 km2 ; son altitude varie de 39 à 120 m[1].
Le sous-sol de Ferques, riche en calcaire et marbres du Boulonnais, présente une géologie remarquable, encore exploitée en 2010. Ces roches appartiennent à l'ensemble des carrières du Boulonnais, datant du Carbonifère (terrain primaires). Si le calcaire de Marquise est tendre, celui de Ferques présente une grande dureté. Dénommé stinckal, la roche principale à Ferques est uniformément gris sombre. Un marbre, nommé Napoléon en 1808, fut découvert au XIXe siècle. Il est « gris clair, parsemé de petites taches grises, blanches et rousses. Solide, de poids modéré, il peut fournir des pièces de grand volume »[2]. En 1835, 26 variétés de marbre étaient exploitées. Le sous-sol recèle également de la dolomie ; le fer et le charbon ont également été exploités.
La topographie de la commune a évolué en fonction de l'exploitation des carrières. Un plan de paysage à 30 ans détermine de 1995 à 2025 l'intégration paysagère des nouveaux remblais et déblais créés. La topographie varie de 39 à 120 mètres.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].
Quatre cours d'eau traversent la commune :
- le Crembreux coule en limite sud de la commune. Cette rivière d'une longueur de 13,32 km, prend sa source dans la commune d'Hardinghen et se jette dans la Slack au niveau de la commune de Marquise[4] ;
- un ruisseau au nom inconnu, d'une longueur de 3,61 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Blacourt au niveau de la commune de Leulinghen-Bernes[5] ;
- les Broustats, d'une longueur de 2,21 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Crembreux au niveau de la commune de Rety[6] ;
- le ruisseau des bardes, d'une longueur de 1,55 km, qui prend sa source dans la commune et termine sa course dans la commune[7].
Il existe également plusieurs plans d'eau dont certains résultent de l'extraction des carrières.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 13 km à vol d'oiseau[10], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Paysages
[modifier | modifier le code]La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[14].
Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :
- les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
- le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
- la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[15].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espace protégé
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3] :
- le bois de Fiennes, le bois de Beaulieu et la carrière de la Parisienne. Cette ZNIEFF est en limite orientale du bassin de Marquise, exploité pour l’extraction du marbre[18] ;
- le bocage au Nord de Ferques, d’une superficie de 467 hectares et d'une altitude variant de 57 à 139 mètres. Le site présente une géologie feuilletée où se succèdent une dizaine de couches géologiques dont les assises du Dévonien qui sont les plus étendues[19] ;
- le bois et les affleurements du Haut Banc et de la vallée Heureuse, d’une superficie de 45 hectares et d'une altitude variant de 25 à 75 mètres. Ce site, enclavé entre le lac d’exploitation au sud et la carrière de la vallée Heureuse, nous montre ce qu'était le paysage et les écosystèmes de la vallée[20].
Patrimoine géologique
[modifier | modifier le code]Sur le territoire communal se trouve le site des faunes givétiennes des carrières du Banc Noir et du Griset. Il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique. Ces carrières sont exploitées pour la fabrication de granulats et d'enrochements, la carrière du Griset est encore en exploitation[21].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ferques est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ferques[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[23],[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[24]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[25],[26].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : mines, décharges et chantiers (49 %), forêts (16 %), terres arables (15,2 %), zones urbanisées (10,5 %), prairies (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]L'occupation humaine est ancienne dans la commune, éclatée entre les deux villages de Ferques et d'Elinghen, ainsi qu'au lieu-dit le Haut-Banc. Ces deux villages sont de taille sensiblement équivalente, et sont nettement séparés par les carrières. Ferques forme une urbanisation continue avec une partie de Landrethun-le-Nord. Elle fait ainsi partie intégrante de l'arc urbain, comprenant également Marquise et Rinxent[28].
Logement
[modifier | modifier le code]La commune fait exception parmi les petites communes rurales alentour, puisqu'elle compte plus de 20 % de logements sociaux. (21,3 % en 2005, soit le taux le plus élevé de l'intercommunalité à cette date[29])
En 2007, le territoire comptait 648 logements, pour l'essentiel des maisons, à vocation d'habitation principale. La majorité de celles-ci (50,3 %) comportait cinq pièces ou plus. Près des trois-quarts de ces constructions ont été réalisées après la Seconde Guerre mondiale[30].
Projets d'aménagements
[modifier | modifier le code]Une parcelle au hameau d'Elinghen, à proximité de la gare, a fait l'objet d'une acquisition par l'EPF (Établissement public foncier du Nord - Pas-de-Calais). L'objectif est d'y réaliser une petite zone artisanale (ateliers communaux) ainsi que de l'habitat et un espace vert[31].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]L'autoroute A16, qui relie la région parisienne à la frontière belge via la Côte d'Opale, passe à environ 5 km de Ferques et la dessert par le biais de la sortie 36. Plus au sud, la route nationale 42, qui relie Boulogne-sur-Mer à Saint-Omer, passe à 12 km de Ferques.
La D 231 relie Marquise à Guînes et Ardres en passant par Ferques. La D 243 relie Ferques à Rety et croise la D 127 vers Desvres. Au niveau de la commune, ces routes sont fréquemment empruntés par des camions, de par l'activité des carrières.
La commune est équipée d'une gare à Elinghen, hameau de Ferques, la gare du Haut-Banc, desservie par des trains TER entre Boulogne-sur-Mer et Calais. La gare de Calais - Fréthun, desservie par des TGV inOui et des TER (dont TERGV), est accessible en quinze minutes en voiture.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque lié au retrait-gonflement des argiles est nul (partie sud) à faible (partie nord) sur la commune, à l'exception d'une petite zone limitée au monastère de Beaulieu au nord-est[32].
Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)[33], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.
La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boue du 1er au 3 novembre 2012[34].
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[35].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Frekena en 877, Frekenes en 1112, Fercnes en 1124, Ferknes en 1133, Ferchenes en 1134, Ferschenes en 1157, Fercknes au XIIe siècle), Fercnes en 1206, Ferchnes en 1223, Frechnes en 1224, Farkenes (1281), Ferkenes et Ferquenes en 1286, Freskenes en 1322 et 1323, Frequenes en 1559[36] ; 'Ferques depuis 1793 et 1801[37].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Ernest Nègre donne comme origine toponymique l'anthroponyme germanique Frenkin + -a[38].
Histoire
[modifier | modifier le code]Premières occupations humaines
[modifier | modifier le code]L'occupation humaine dans le secteur est certainement très ancienne. Des ossements et fragments de poterie, au niveau de la grotte de Plume-Coq, et dans des mottes près de fermes, sont les indices d'une présence celte et gallo-romaine. Des chasseurs auraient même utilisé les grottes comme abris dès le Moustérien, il y a 60 000 ans[39].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Fin VIe ou début VIIe, la toponymie des lieux indique une occupation barbare, correspondant aux premières invasions de la Morinie[39].
Au VIIIe siècle, le christianisme s'est propagé dans la région (moines mérovingiens). L'abbaye d'Andres possédait la majorité des terres, notamment le domaine de Beaulieu (« Bello Locus »). Deux églises, l'église Saint-Pierre d'Elinghen, et l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Ferques, ont probablement été construites au XIIe siècle. L'abbaye de Beaulieu fut également fondée durant cette période, probablement en 1131[39].
Un cimetière mérovingien a été découvert à Ferques en 1867. Les objets découverts (armures, vases, bracelets,...) ont été déposés au musée de Boulogne-sur-Mer[40].
En 1206, Lambert de Bruges, évêque de Thérouanne, déclare qu'à sa demande, le chevalier Gusfrid de Ferchnes a cédé à l'abbé Itérius de l'abbaye Saint-Médard d'Andres ses droits sur la dîme de Hervedinghem (Hervelingen). Et un peu plus tard, la même année, Gusfrid confirme la cession d'une autre partie de la dîme de ce village faite par Gérold de Piro[41].
En 1224, Eustache de Ferques, chevalier, est cité dans un texte[42].
Les siècles suivants, la vie s'est organisée autour de l'abbaye de Beaulieu. Si le XIIIe siècle et la première moitié du XIVe siècle furent une longue période de paix, la commune est restée marquée par les guerres, notamment la guerre de Cent Ans aux XIVe siècle et XVe siècle. En 1347, l'abbaye fut incendiée, puis détruite par les Anglais en 1390. Elle fut ensuite convertie en ferme, dont le domaine fut cultivé par une paysannerie aisée[39] à laquelle elle fut vendue lors de l'aliénation des biens nationaux, le 11 mai 1790[43].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Au XVIe siècle, Ferques était toujours marquée par la guerre. Les Anglais s'en prirent au village en 1544, et les habitants auraient trouvé refuge dans la tour de l'église. Cette dernière fut remaniée durant ce siècle dans ses parties hautes, à la suite des dégâts occasionnés lors de cet épisode. L'époque meurtrière conduit à la succession de familles différentes à la seigneurie de Ferques ; par ailleurs, à différentes reprises au cours du siècle, aucun seigneur n'est identifié[39].
Durant ce siècle, l'extraction du charbon débuta sur la commune, mais uniquement en surface[39].
Comme ailleurs en France, le culte protestant fut présent à partir de la Renaissance sur la commune, mais il resta très minoritaire. Au XVIIIe siècle, un clerc (maître d'école pour les filles et les garçons, sous l'autorité du curé) enseignait sur la commune[39].
L'activité de l'époque était essentiellement agricole. Ce n'est qu'à partir de 1757, à la suite d'une commande de pierre pour le développement du port de Dunkerque, sous l'impulsion de Louis XIV, que l'activité d'extraction de la roche se développa. La pierre commença également à être exportée pour des constructions hors de la commune. C'est également au début de ce siècle que l'extraction de charbon sur la commune devint industrielle, et ce pour la première fois en France. Les quantités extraites étaient alors minimes[39].
La population comptait 435 habitants en 1790, avec une activité centrée sur la terre et la pierre[39].
Entre 1790 et 1794, la commune de Ferques absorbe le village voisin d'Elinghen[37].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Évolution de l'activité communale au cours du XIXe siècle
[modifier | modifier le code]La commande de marbre pour la Colonne de la Grande Armée de Wimille engendra la découverte de marbre sur Ferques : l'activité de la pierre prit alors de l'importance. De 1838 à 1848, le fer fut également extrait sur le territoire communal. En 1824, Frédéric Sauvage, inventeur d'une machine à scier la pierre, ouvrit une usine à Elinghen. Si les besoins en pierre diminuèrent durant la première moitié du XIXe siècle, l'exploitation devint industrielle après 1867 avec l'ouverture de la ligne de chemin de fer de Calais à Boulogne et la demande croissante des ports de Boulogne, Calais et Dunkerque[39].
La production de charbon se prolongea durant ce siècle (elle dépassa plusieurs fois 90 000 tonnes à l'année), mais dans des conditions difficiles (puits difficiles à percer, galeries inondées) et pour un résultat mitigé (faible qualité du charbon). L'exploitation de phosphate avait également lieu (fabrication d'engrais), et un four à chaux fonctionna au Haut-Blanc jusqu'en 1910[39].
L'église de Ferques fut démolie en 1879[39].
En 1898, Ferques comptait 1 049 habitants, 283 électeurs, 245 ménages et 216 maisons. Les hameaux et lieux-dits de la commune étaient les suivants : Elinghen ; Beaulieu ; le Hure ; la Basse-Ville ; le Haut-Banc ; le Rouge-Trou ; le Herquet ; les Communes ; le Bois Sergent ; la Marbrière ; Argencourt ; le Tertre ; la Motte ; la Pinterie ; l'Engoule ; le Trou Sonnoy ; Lonquesticq. La ducasse avait lieu chaque deuxième dimanche de septembre. La commune comptait deux instituteurs, une institutrice, un curé, un garde champêtre, cinq commerçants (épicier, boulanger, mercier, marchand de charbon, rouenneries, chaussures, débitant de tabacs, cabaretier, marchand de faïences). Il y avait neuf cultivateurs.
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Fin XIXe siècle et début XXe siècle, les petites carrières se regroupèrent en société à plus gros capitaux. La vie des ouvriers était régie par ces sociétés, avec des logements gratuits ou à loyer très modique, un enseignement orienté vers l'industrie de la pierre, des équipements de loisirs, etc. Mais les sociétés n'échappèrent pas aux revendications, avec une grève générale en 1906, une en 1907, et une en 1936 qui fit échos aux mouvements nationaux.
La production de charbon se poursuivit dans la difficulté au début du siècle. Dans les années 1920, la construction de deux puits à Elinghen fit naître un nouvel espoir (veine significative, pureté du charbon), mais là encore l'industrie se heurta à différents problèmes (charbon friable, risques d'incendie s'ajoutent au risque d'inondation des galeries déjà connus sur le territoire). La compagnie fut fermée en juillet 1936.
Les carrières eurent une importance stratégique durant les deux guerres mondiales, pour l'entretien du front de la Somme à la mer durant la première, puis pour l'Organisation Todt (constructions et ingénierie) durant l'occupation lors de la seconde. Après l'Armistice du 11 novembre 1918, on compta 50 Ferquois morts aux combats. Et l'occupation allemande de à fut marquée par le rationnement, l'implantation d'un camp de travailleurs forcés face à l'église, le logement contraints par 52 familles ferquoises d'officiers allemands, ainsi que des bombardements[39]. Les Allemands tentèrent de faire fonctionner à nouveau la mine de charbon de 1942 à 1944. Elinghen fut bombardée le , une bombe atteignant la salle des machines, puis les occupants quittèrent la commune le , avant l'arrivée des alliés le 6[39]. Une fois les mines nationalisées, des travaux de remise en état furent à nouveau entrepris après guerre. Face aux coûts engendrés, l'exploitation houillère fut finalement abandonnée en 1949.
Une briqueterie fonctionna jusqu'en 1972, avec une fermeture durant la Seconde Guerre mondiale[39].
Le raccordement au réseau électrique se fit à partir de 1925, mais l'eau courante n'arriva qu'en 1965 dans les foyers de la commune.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[1].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté de communes de la terre des deux caps.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Desvres. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Marquise[1].
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est constitué de 19 membres, dont le maire et cinq adjoints[44].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Ville | Pays | Période | ||
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Upchurch[49],[50] | Royaume-Uni | depuis |
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Eau et déchets
[modifier | modifier le code]L'intercommunalité pratique le tri sélectif ; le verre est collecté en six points dans les deux villages. La déchetterie est à Marquise.
Des zones d'apport volontaire sont également installées, ainsi que des bacs à carton.
En 2011, la commune s'équipe d'une station d'épuration (2 500 équivalent-habitants) et crée des réseaux d'assainissement collectif[51].
Espaces publics
[modifier | modifier le code]La commune est dotée d'espace vert : le parc d'Elinghen, où elle pratique une gestion différenciée, entre les espaces fréquentés, enherbés, et les espaces laissés plus naturels, au bord d'un cours d'eau, le parc des carrières et le parc de Courgain. Ces espaces sont dotés de jeux pour les enfants.
Trois voies douces sillonnent la commune, appelées "La promenade de la Lisbarde", "La promenade du Tertre" et "La promenade du tertre bis".
La commune est labellisée « 2 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[52].
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
La commune administre l'école primaire Jean Ferrat et l'école élémentaire Jules Ferry[53].
Santé
[modifier | modifier le code]Une pharmacie est présente sur la commune en 2010[54]. Les hôpitaux se situent à Boulogne-sur-Mer et Calais.
Deux cabinets de kinésithérapie ainsi que des infirmières sont également installés à Ferques.
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[55].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Ferquois[56],[57].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[59].
En 2021, la commune comptait 1 752 habitants[Note 7], en évolution de −3,42 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 879 hommes pour 906 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Chaque année, au mois de juin, a lieu la Fête de la musique au parc d'Elinghen (hameau de Ferques, espace vert d'environ 3 ha) avec feu d'artifice au-dessus du lac.
Pendant six ans, de 2002 à 2008, le Festival des Agoraphones s'y est également déroulé[63].
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Le Ferques Basket Club est déclaré est fondé le 22 juin 1948, date de sa déclaration à la sous-préfecture sous le nom d’Amicale laïque d’Elinghen-Ferques. Ses premiers paniers furent dans la cour de l’école des garçons. En 1961, la section de basket fonctionnait au sein de l’Amicale laïque Paul-Bert de Ferques, puisqu’Elinghen avait entre-temps fondé sa propre amicale. En 1970, le club est champion départemental Honneur, titre remporté contre Lens, ce qui lui permet de passer en championnat départemental excellence. En 1978, il obtient une salle lui permettant de jouer dans de meilleures conditions. L’équipe féminine est championne départementale en 1979, puis championne départementale Excellence en 1980. En 1982, l’équipe Excellence masculine dispute la finale de la Coupe nationale P.-Minart.
En 1983, une association sportive civile est créée, sous la dénomination de Ferques Basket Club. En 1983, l’équipe Première série masculine est championne départementale en battant successivement Locon et Michelet de Calais. En 1987, l’équipe benjamines est championne départementale.
La commune est également équipée d'un terrain de football.
Les associations y sont nombreuses, regroupant, notamment pour le sport : l'Alliance des archers de Ferques (Tir à l'arc à la perche), Les ailes d'Elinghen (Colombophilie), Les frelons des 2 Caps (Cardiogoal), Sport évasion des 2 Caps (Athlétisme, VTT - Cross), L'Union sportive Elinghen-Ferques (Football).
Cultes
[modifier | modifier le code]L'église catholique fait partie du diocèse d'Arras.
Médias
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'un site internet et d'une page Facebook. Parmi les médias locaux et régionaux, on peut noter la semaine du Boulonnais, la Voix du Nord, Radio 6, Delta FM, Nord Littoral, le journal des habitants du Parc, etc.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 990 €, ce qui plaçait Ferques au 29 171e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[64]. Les ménages ont donc des revenus modestes ; cette donnée est à rapprocher au taux relativement élevé de logements sociaux sur la commune (supérieur à 20 %).
Emploi
[modifier | modifier le code]L'économie de la commune est centrée sur l'exploitation des roches. Quatre carrières sont exploitées sur le territoire et au-delà, avec plus de 300 employés[65] :
- la carrière du Boulonnais, qui s'étend également sur Leulinghen - Bernes et Marquise à l'ouest ;
- la carrière de la Vallée heureuse, partagée avec Rinxent au sud (lieu-dit d'Hydrequent) ;
- la carrière de Stinkal à l'est (lieux-dits d'Élinghen et de Beaulieu).
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]La commune dispose de plusieurs commerces de détail ainsi que d'artisans.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Site classé
[modifier | modifier le code]Un site classé ou inscrit est un espace (naturel, artistique, historique…) profitant d'une conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur…) ainsi que d'une préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...) en raison de son caractère remarquable au plan paysager. Un tel site justifie un suivi qualitatif, notamment effectué via une autorisation préalable pour tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé[66].
Dans ce cadre, la commune présente un site classé par arrêté du : les ruines de la chapelle du monastère de Beaulieu[67].
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'abbaye Notre-Dame de Beaulieu (disparue)
- Le cimetière mérovingien d'Argencourt découvert en extrayant de la pierre.
- L'Engoule : lieu-dit où le petit ruisseau de Ferques disparaît pour reparaître 2 km plus loin.
- Le Hure : moulin
- Le trou Sonnoy
- Lonquesticq : lieu-dit cité dans le cartulaire de Beaulieu, signifie longue pièce.
- La carrière du Boulonnais : point de vue sur les carrières.
- La gare du Haut-Banc.
- L'église Saint-Pierre. Elle héberge trois éléments patrimoniaux répertoriés dans la base Palissy dont un est classé au titre d'objet des monuments historiques[68].
- Le monument aux morts[69].
- La rue des Noces, où a eu lieu la « danse des Neuches ».
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Frédéric Sauvage (1786-1857), inventeur de l'application de l'hélice à la navigation. Il vit à Elinghen, hameau de Ferques, où le marbre est en abondance. En 1821, il invente une scie à lames multiples avec laquelle on pouvait enlever plusieurs tranches de marbre. Ce mécanisme est employé dans une usine à Elinghen pendant une dizaine d'années.
- Maëva Coucke (1994-), Miss France 2018, a grandi à Ferques.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à la bande fuselée de cinq pièces d’or[70]. |
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Détails | La commune a relevé les armes de la famille du Caurel de Tagny. Elle a cependant modifié, en brisure, les couleurs originelles, ainsi, le blason familial « d'argent à une bande fuselée de cinq pièces de gueules » est devenu le blason communal actuel. Adopté en 1987. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[71] :
- Ferques Elinghen, Histoire d'un village, Éditions A.M.A., Hist Opale, juillet 2005, 207 pages
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « Ferques » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Ferques comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Dr Eric Groessens : les marbres du nord de la France et du Boulonnais
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Crembreux (E5100710 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Nom inconnu (E5500700) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - les Broustats (E5100790) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau des bardes (E5100790) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ferques et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013293 - Bois de Fiennes, bois de Beaulieu et carrière de la Parisienne », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030066 - Bocage au Nord de Ferques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030112 - Bois et affleurements du Haut Banc et de la Vallée Heureuse », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Patrimoine géologique NPC0013 - Faunes givétiennes des carrières du Banc Noir et du Griset », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Ferques », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Ferques ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- [1], SCOT paysager de la Terre des 2 Caps, état initial de l'environnement, 2010
- Diagnostic du SCOT paysager de la Terre des 2 Caps.
- Recensement de l'Insee, 2006, thème : Logement à Ferques
- Étude d'aménagement et de requalification villageoise de Ferques, 2011, paysagiste Philippe Thomas, avec le Parc naturel régional et la Communauté de communes
- « Zonage d'aléa retrait-gonflement des argiles », sur argiles.fr, BRGM (consulté le ).
- « Zonage sismique en France au 1er mai 2011. », sur La Voix du Nord (consulté le ).
- « Intempéries de fin octobre : 30 premières communes en état de catastrophe naturelle », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 147.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Ferques », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, , p. 871.
- Ferques Elinghen, Histoire d'un village, Éditions A.M.A., Hist Opale, juillet 2005, 207 pages
- Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, « Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts », 1868-1869 (consulté le ), p. 192..
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 3, Année 1206.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1224.
- Herbert-Lamps Marie-Paul. Une «affaire» de vente de bien national en Boulonnais : l'abbaye de Beaulieu. In: Revue du Nord, tome 71, n°282-283, Juillet-décembre 1989. La Révolution française au pays de Carnot, Le Bon, Merlin de Douai, Robespierre... pp. 713-721.lire en ligne
- « Le conseil municipal », sur site de la mairie (consulté le ).
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- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
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- Travaux sur le site communal, à propos de l'assainissement collectif, consulté le 21 avril 2011
- « label de la commune », sur concours des villes et villages fleuris (consulté le ).
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- INSEE BPE 2010
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- David Malescourt, « Habitants de Ferques », sur le site habitants.fr de la société commerciale Patagos.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ferques (62329) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Site officiel du festival des agoraphones
- « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'Insee (consulté le ).
- France, le trésor des régions, site personnel du géographe Roger Brunet.
- Articles L. 341-1 à 22 du code de l'environnement
- « Bilans annuel de la politique de classement des sites », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Éléments patrimoniaux de la commune inscrits ou classés au titre d'objet des monuments historiques. », sur le site du Ministère de la culture (consulté le ).
- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- « 62329 Ferques (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « La commune de Ferques », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).