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Proche de [[Léon Gambetta|Gambetta]] et de [[Georges Clemenceau|Clemenceau]], il servit de témoin à ce dernier lors de son duel avec [[Paul Déroulède|Déroulède]] à la suite du [[scandale de Panama]]. Thomson prit la défense de [[Alfred Dreyfus|Dreyfus]] lorsqu'éclata la fameuse affaire qui allait couper la France en deux. En 1898, il perd son poste de maire de [[Constantine (Algérie)|Constantine]] au profit de son adversaire, l'avocat [[Émile Morinaud]], qui l'accusait de {{Citation|n'être élu que grâce au vote massif des juifs<ref>Jacques Marseille, ''France et Algérie, journal d'une passion'', Paris, Larousse, 2002, p. 143 </ref>}}. |
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[[Député]] de [[Département de Constantine|Constantine]] pendant un temps record de 55 ans (d'avril [[1877]] jusqu'à sa mort) au sein des groupes modérés de l'[[Union progressiste (Troisième République)|Union progressiste]], de l'[[Alliance démocratique (France)|Alliance démocratique]] ou de la [[Radicaux indépendants|Gauche radicale]], il occupa plusieurs postes ministériels sous la [[Troisième République (France)|{{IIIe}} République]]. Sitôt élu, lors de la [[crise du 16 mai 1877|crise du 16 mai]], il fit partie des [[Manifeste des 363|363 députés]] opposants à [[Patrice de Mac-Mahon|Mac-Mahon]]<ref>Fiche sycomore</ref>. Il s'illustra notamment en tant que ministre de la Marine dans les cabinets [[Gouvernement Maurice Rouvier (2)|Rouvier]], [[Gouvernement Ferdinand Sarrien|Sarrien]] et [[Gouvernement Georges Clemenceau (1)|Clemenceau]]. Le chef de son cabinet civil au ministère de la Marine était [[Jules Schlisler]] (1852-1933). On lui doit la construction de nombreux navires de [[guerre]], [[croiseur]]s et [[cuirassé]]s qui firent de la Marine militaire française la deuxième du monde, avec les unités les plus rapides. |
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Défenseur de la politique des rattachements et de la colonie de peuplement, il veilla à préserver les intérêts économiques des colons d'Algérie<ref>Jacques Marseille, idem </ref>. |
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Version du 15 juin 2019 à 16:41
Ministre de l'Industrie | |
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Ministre du Commerce | |
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Ministère de la Marine | |
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Député de l'Algérie française | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
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Père |
Arnold Thomson (d) |
Fratrie | |
Enfant |
Partis politiques |
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Gaston Thomson est un homme politique français né le à Oran (Algérie) et décédé le à Bône (Algérie). Député sans discontinuer de 1877 à 1932, il détient la palme de la longévité parlementaire en France, avec 54 ans et 320 jours.
Biographie
Proche de Gambetta et de Clemenceau, il servit de témoin à ce dernier lors de son duel avec Déroulède à la suite du scandale de Panama. Thomson prit la défense de Dreyfus lorsqu'éclata la fameuse affaire qui allait couper la France en deux. En 1898, il perd son poste de maire de Constantine au profit de son adversaire, l'avocat Émile Morinaud, qui l'accusait de « n'être élu que grâce au vote massif des juifs[1] ».
Député de Constantine pendant un temps record de 55 ans (d'avril 1877 jusqu'à sa mort) au sein des groupes modérés de l'Union progressiste, de l'Alliance démocratique ou de la Gauche radicale, il occupa plusieurs postes ministériels sous la IIIe République. Sitôt élu, lors de la crise du 16 mai, il fit partie des 363 députés opposants à Mac-Mahon[2]. Il s'illustra notamment en tant que ministre de la Marine dans les cabinets Rouvier, Sarrien et Clemenceau. Le chef de son cabinet civil au ministère de la Marine était Jules Schlisler (1852-1933). On lui doit la construction de nombreux navires de guerre, croiseurs et cuirassés qui firent de la Marine militaire française la deuxième du monde, avec les unités les plus rapides.
Défenseur de la politique des rattachements et de la colonie de peuplement, il veilla à préserver les intérêts économiques des colons d'Algérie[3].
Il dut démissionner après l'accident qui survint au cours d'un exercice de tir aux Salin-d'Hyères sur le Latouche-Tréville le , accident qui fit quatorze morts. Son œuvre sera poursuivie par Georges Leygues[4].
Gaston Thomson avait un frère ainé, Charles, qui fut de 1882 à 1886 gouverneur de Cochinchine.
Sources
- « Gaston Thomson », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Gaston Thomson », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Ressource relative à la vie publique :
Notes et références
- Jacques Marseille, France et Algérie, journal d'une passion, Paris, Larousse, 2002, p. 143
- Fiche sycomore
- Jacques Marseille, idem
- http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/latouche-treville-croiseur-sujet_702_1.htm
- Naissance en janvier 1848
- Naissance à Oran
- Ministre de la Troisième République
- Député de la première législature de la Troisième République
- Député de la deuxième législature de la Troisième République
- Député de la troisième législature de la Troisième République
- Député de la quatrième législature de la Troisième République
- Député de la cinquième législature de la Troisième République
- Député de la sixième législature de la Troisième République
- Député de la septième législature de la Troisième République
- Député de la huitième législature de la Troisième République
- Député de la neuvième législature de la Troisième République
- Député de la dixième législature de la Troisième République
- Député de la onzième législature de la Troisième République
- Député de la douzième législature de la Troisième République
- Député de la treizième législature de la Troisième République
- Député de la quatorzième législature de la Troisième République
- Député de l'Algérie française (Troisième République)
- Ministre français des Postes et Télécommunications
- Ministre français du Commerce
- Personnalité de l'Alliance démocratique
- Personnalité des Radicaux indépendants
- Décès en mai 1932
- Décès à Annaba
- Décès à 84 ans
- Maire de l'Algérie française