« Ouléma » : différence entre les versions
/* Différence entre mufti et "oulama(s), le mufti (dérivé du terme fatw ou prédication) est une personne qui tient un discours -plutôt- religieux et conséquemment en Islam, un connaisseur de la loi, des textes, de la morale du domaine de l'islam, doté d'une compétence pour diriger la prière mais aussi toute discussion relative à la religion ou la morale. |
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L'ouléma est un [[Théologie|théologien]] musulman effectuant des recherches dans le domaine [[Coran|coranique]] et de la tradition prophétique (''[[sunna]]''), mais son savoir peut aller bien au-delà de la connaissance théologique. Généralement indépendant du pouvoir séculier, il est le gardien de la tradition musulmane et un homme de référence. |
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Le terme "Ouléma", néologisme, souvent écrit "Uléma(s)" est le pluriel du mot arabe ('alem) et devrait être traduit par "savants". Un usage incorrect en a fait en français, un terme singulier, couramment utilisé dans une mauvaise traduction, dans le sens de théologien effectuant des recherches dans les domaines du Coran et plus généralement des savoirs en général et plus particulièrement dans les domaines du savoir ou des savoirs religieux. Le terme rapporté à son étymologie, a été historiquement réduit en Occident au domaine des savoirs savants ou plus communs concernant le champ du religieux, i.e. en "pays" d'islam. L'usage général qui n'est en rien effacé ('alem= savant/ulemas=savants) est ainsi redoublé et prend des sens selon les contextes, les locuteurs et l'objet du savoir. La signification particulière appliquée au champ de la religion et précisément de l'islam n'efface en rien le sens générique et général. Le terme renvoie ainsi indirectement à la tradition prophétique ou religieuse (la [[sunna]]). Le <<'alem>> ou les "Uléma(s)" du champ religieux est/ sont sensés être indépendant(s) du pouvoir séculier, la chose étant été entendue différemment selon les usagers et les situations et champs de compréhension. Dans le champ religieux ou chez les gens de religion, le terme qualifie le savant et plus communément le "connaisseur", considéré donc comme gardien de la tradition musulmane et comme homme de référence que le croyant peut interroger et sur lequel il peut appuyer ses interprétations. |
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Dans les pays dont la langue a une influence perse ([[Iran]], [[Afghanistan]], [[sous-continent indien]], [[Turquie]]), ainsi que dans les communautés [[chiite]]s (mais pas seulement), on parle plutôt de « [[hodjatoleslam]] », pour des fonctions analogues. |
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⚫ | En [[arabe]], le mot ''ʿālim'' ({{langue|arabe|عالِم}}) signifie « savant », son pluriel est ''ʿulamā’'' ({{langue|arabe|عُلَماء}})<ref name="Daniel-Reig"> Daniel Reig, ''Dictionnaire Arabe : Arabe-Français'', Larousse, Paris, 2001, 802 pages + annexes (12 p. et 48 p.), page 448.</ref>. Le ʿālim est « celui qui détient la science » ([[ilm|ʿilm]])<ref name="Daniel-Reig"/>, mot de la racine {{langue|arabe|ع ل م}} qui donne le verbe « ʿalima », « savoir », « connaître ». Le mot français « ouléma » (« oulémas » au pluriel), bien que singulier, est donc issu du pluriel arabe, comme c'est le cas, par exemple, pour « [[moudjahid]]ine ». |
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Le terme « ouléma » (ou « uléma ») apparaît pour la première fois dans la langue française en 1765, dans l'[[Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers|''Encyclopédie'']] de [[Denis Diderot|Diderot]]<ref>{{Lien web |titre=Uléma |url=http://encyclopédie.eu/index.php/histoire/1614321522-histoire-moderne/11400454-ULEMA |site=[[Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers|Encyclopédie de Diderot]] |consulté le=28 avril 2021}}.</ref>, par l'intermédiaire du turc « ''ulema'' », lui-même emprunté à l'arabe « ''ʿulamā’'' », et il est accepté en français depuis 1835<ref>{{Lien web |titre=uléma, ouléma |url=https://cnrtl.fr/definition/oul%C3%A9ma |site=cnrtl.fr |consulté le=28 avril 2021}}.</ref>. |
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La racine {{langue|arabe|ع ل م}} donne aussi le terme « ''al-'Alīm'' » ({{langue|ar|العليم}}), qui, dans le [[Coran]], s'applique à [[Allah]] et se traduit couramment en français par « l'[[Omniscience|Omniscient]] ». Ce qualificatif est l'un de [[Noms de Dieu en islam|{{nobr|99 noms}} de Dieu]]. Toutefois, la graphie de ''ʿalīm'' n'est pas la même que celle de ''ʿālim'', il s'agit donc de deux mots différents. |
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Par ailleurs, les pays ayant un système de muftis désignent également un grand mufti à leur tête. |
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L'élection du grand mufti diffère selon les pays. En [[Arabie saoudite]], par exemple, il est désigné par le [[Roi d'Arabie saoudite|roi]]. Dans d'autres cas, notamment comme en [[Égypte]], le grand mufti peut être élu par le conseil des grands oulémas de la [[mosquée Al-Azhar]]. |
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⚫ | À partir du règne de [[Rachid ben Chérif|Moulay Rachid]], deuxième sultan alaouite, les étudiants d'Al Quaraouiyine avaient même instauré le rituel de Nozhat Talaba et de l’élection du sultan Tolba. Chaque année, un étudiant avait droit aux apparats du sultan pour deux semaines<ref>{{lien web |titre=Une royauté éphémère : le sultanat des Tolbas de Qarawiyine (Fès) |url=https://www.academia.edu/1005937/Une_royaut%C3%A9_%C3%A9ph%C3%A9m%C3%A8re_le_sultanat_des_Tolbas_de_Qarawiyine_F%C3%A8s_ |site=Academia.edu |consulté le=28-07-2020}}.</ref>. |
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⚫ | Par ailleurs, les oulémas avaient également leur rôle dans le choix du nouveau sultan, car ce n'est que par un [[dahir]] de [[Mohammed V (roi du Maroc)|Mohammed V]] que la primauté à l'aîné est instaurée au Maroc. Précédemment, l'on pouvait choisir parmi l'ensemble des descendants du sultan pour la succession<ref>{{lien web |titre=A quoi servent les oulémas? – Zamane |url=http://zamane.ma/fr/a-quoi-servent-les-oulemas/ |site=Zamane |date=22-05-2020 |consulté le=28-07-2020}}.</ref>. |
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Aujourd'hui, le rôle religieux et consultatif des oulémas est plus structuré avec l’existence d'un [[Conseil supérieur des oulémas]].<br /> |
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Par ailleurs, les oulémas sont sous l'autorité religieuse du roi, qui est également « [[commandeur des croyants]] » (''amīr al-mu‘minīn''). |
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Les oulémas de la [[mosquée Al-Azhar]] sont parmi les plus reconnus et écoutés en islam. |
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L'[[imam]] de la mosquée Al-Azhar — actuellement [[Ahmed el-Tayeb]] — est la plus haute autorité de l'[[Acharisme|islam acharite]], en [[Égypte]]. Le grand mufti d'Égypte est [[Shawki Allam]]. |
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À partir de la [[Algérie française|colonisation française]], les oulémas ont pris un rôle secondaire dans le conseil religieux, étant donné que les mosquées étaient dirigées par des professeurs recrutés par le ministère des Affaires indigènes. Il a toutefois existé des mouvements, comme l'[[Association des oulémas musulmans algériens]], à partir de 1931. |
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À la suite de l'indépendance, l'Algérie n'a pas donné beaucoup d'importance à l'organisation de l'islam national. Il a un Haut-Conseil islamique lié au pouvoir mais dans la réalité cette désorganisation a été le terreau du développement de mouvements islamistes ayant mené à la [[ |
À la suite de l'[[Guerre d'Algérie|indépendance]], l'Algérie n'a pas donné beaucoup d'importance à l'organisation de l'islam national. Il a un Haut-Conseil islamique lié au pouvoir, mais dans la réalité cette désorganisation a été le terreau du développement de mouvements [[Islamisme|islamistes]] ayant mené à la « [[décennie noire]] »<ref>{{lien web |titre=Un grand mufti pour l'Algérie |url=http://www.djazairess.com/fr/liberte/5185 |site=Djazairess |consulté le=28-07-2020}}.</ref>. |
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Aujourd'hui, l'Algérie essaye de restructurer « l'[[Islam en Algérie|islam algérien]] » et le [[ministère des Affaires religieuses et des Wakfs]] a annoncé la création d'une institution appelée Mufti de la République, dont les membres seront nommés par le [[Président de la République algérienne démocratique et populaire|Président de la République]]<ref>http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/30657</ref>. |
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{{Référence nécessaire|Aujourd'hui, l'Algérie essaye de restructurer l'islam algérien en recréant le poste de Grand Mufti.|date=août 2015}} |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
Dernière version du 13 avril 2024 à 23:08
Un ouléma ou uléma (de l'arabe علماء ʿulamā’, pluriel de عالم ʿālim[1]) est un théologien de l'islam.
Dans le monde chiite duodécimain, on parle plutôt de hodjatoleslam[2].
Fonction
[modifier | modifier le code]L'ouléma est un théologien musulman effectuant des recherches dans le domaine coranique et de la tradition prophétique (sunna), mais son savoir peut aller bien au-delà de la connaissance théologique. Généralement indépendant du pouvoir séculier, il est le gardien de la tradition musulmane et un homme de référence.
Dans les pays dont la langue a une influence perse (Iran, Afghanistan, sous-continent indien, Turquie), ainsi que dans les communautés chiites (mais pas seulement), on parle plutôt de « hodjatoleslam », pour des fonctions analogues.
Étymologie
[modifier | modifier le code]En arabe, le mot ʿālim (عالِم) signifie « savant », son pluriel est ʿulamā’ (عُلَماء)[3]. Le ʿālim est « celui qui détient la science » (ʿilm)[3], mot de la racine ع ل م qui donne le verbe « ʿalima », « savoir », « connaître ». Le mot français « ouléma » (« oulémas » au pluriel), bien que singulier, est donc issu du pluriel arabe, comme c'est le cas, par exemple, pour « moudjahidine ».
Le terme « ouléma » (ou « uléma ») apparaît pour la première fois dans la langue française en 1765, dans l'Encyclopédie de Diderot[4], par l'intermédiaire du turc « ulema », lui-même emprunté à l'arabe « ʿulamā’ », et il est accepté en français depuis 1835[5].
La racine ع ل م donne aussi le terme « al-'Alīm » (العليم), qui, dans le Coran, s'applique à Allah et se traduit couramment en français par « l'Omniscient ». Ce qualificatif est l'un de 99 noms de Dieu. Toutefois, la graphie de ʿalīm n'est pas la même que celle de ʿālim, il s'agit donc de deux mots différents.
Différence entre mufti et ouléma
[modifier | modifier le code]Grands muftis de l'Empire ottoman
[modifier | modifier le code]Dans chaque État issu de l'ancien Empire ottoman, le pouvoir nomme un grand mufti, plus haute autorité religieuse du pays. En général, le mufti devait passer devant un comité d'oulémas, afin d'évaluer sa maîtrise des sciences islamiques.
Muftis aujourd'hui
[modifier | modifier le code]Aujourd’hui encore, dans la plupart des anciens territoires de l'Empire ottoman (de la Tunisie au sultanat d'Oman), mais également dans certains pays d'Asie centrale, le mufti constitue la plus haute autorité religieuse.
Par conséquent, il n'y a pas toujours de mufti aujourd'hui dans les pays n'ayant jamais été sous contrôle ou influence ottomane (comme le Maroc ou l'Indonésie).
Par ailleurs, les pays ayant un système de muftis désignent également un grand mufti à leur tête.
L'élection du grand mufti diffère selon les pays. En Arabie saoudite, par exemple, il est désigné par le roi. Dans d'autres cas, notamment comme en Égypte, le grand mufti peut être élu par le conseil des grands oulémas de la mosquée Al-Azhar.
Rôle des oulémas selon les pays
[modifier | modifier le code]Oulémas au Maroc
[modifier | modifier le code]Les oulémas ont toujours eu un rôle consultatif dans les affaires religieuses au Maroc. Toutefois, les oulémas n'ont jamais formé de corps homogène et seuls les plus réputés savaient porter leur voix. C’est à eux que s’adressait le sultan pour demander une opinion légale et c’est à travers eux qu’il s’adressait à l’ensemble des oulémas.
La principale raison du manque de structure était due aux multiples allégeances des oulémas : lignée de chorfas, appartenance à une zaouïa, etc[6].
Les oulémas d'Al Quaraouiyine, notamment, ont régulièrement assisté, voire critiqué, en cas de désaccord les actions des sultans du Maroc, créant ainsi une sorte de balance ou de contre-pouvoir.
À partir du règne de Moulay Rachid, deuxième sultan alaouite, les étudiants d'Al Quaraouiyine avaient même instauré le rituel de Nozhat Talaba et de l’élection du sultan Tolba. Chaque année, un étudiant avait droit aux apparats du sultan pour deux semaines[7].
Par ailleurs, les oulémas avaient également leur rôle dans le choix du nouveau sultan, car ce n'est que par un dahir de Mohammed V que la primauté à l'aîné est instaurée au Maroc. Précédemment, l'on pouvait choisir parmi l'ensemble des descendants du sultan pour la succession[8].
Finalement, les grands oulémas sont également invités à signer l'acte de la bay’a (cérémonie d'allégeance).
Aujourd'hui, le rôle religieux et consultatif des oulémas est plus structuré avec l’existence d'un Conseil supérieur des oulémas.
Par ailleurs, les oulémas sont sous l'autorité religieuse du roi, qui est également « commandeur des croyants » (amīr al-mu‘minīn).
Oulémas en Égypte
[modifier | modifier le code]Les oulémas de la mosquée Al-Azhar sont parmi les plus reconnus et écoutés en islam.
L'imam de la mosquée Al-Azhar — actuellement Ahmed el-Tayeb — est la plus haute autorité de l'islam acharite, en Égypte. Le grand mufti d'Égypte est Shawki Allam.
Oulémas en Arabie saoudite
[modifier | modifier le code]Bien que l'Arabie saoudite soit une monarchie absolue, le roi doit également recueillir un consensus au sein de la famille royale et parmi les chefs religieux, les oulémas, parmi lesquels il désigne un Comité des oulémas. La tendance des oulémas saoudiens est salafiste wahhabite. Par ailleurs, les oulémas saoudiens doivent aussi travailler avec le grand mufti d'Arabie saoudite ; personne la plus influente pour ce qui est du wahhabisme et chef du Comité permanent des recherches islamiques et de la délivrance des fatwas.
L'ensemble de ces religieux travaillent principalement sur le droit saoudien.
Oulémas en Algérie
[modifier | modifier le code]Historiquement, l'Algérie a rassemblé des grands oulémas passé, notamment à Tlemcen.
À partir de la colonisation française, les oulémas ont pris un rôle secondaire dans le conseil religieux, étant donné que les mosquées étaient dirigées par des professeurs recrutés par le ministère des Affaires indigènes. Il a toutefois existé des mouvements, comme l'Association des oulémas musulmans algériens, à partir de 1931.
À la suite de l'indépendance, l'Algérie n'a pas donné beaucoup d'importance à l'organisation de l'islam national. Il a un Haut-Conseil islamique lié au pouvoir, mais dans la réalité cette désorganisation a été le terreau du développement de mouvements islamistes ayant mené à la « décennie noire »[9].
Aujourd'hui, l'Algérie essaye de restructurer « l'islam algérien » et le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a annoncé la création d'une institution appelée Mufti de la République, dont les membres seront nommés par le Président de la République[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Petit Larousse illustré, édition 2008.
- Homophonie pour « Hujjat al-Islam » (de l'arabe حجة الإسلام, hujjatu l-Islām, « autorité de l'islam »).
- Daniel Reig, Dictionnaire Arabe : Arabe-Français, Larousse, Paris, 2001, 802 pages + annexes (12 p. et 48 p.), page 448.
- « Uléma », sur Encyclopédie de Diderot (consulté le ).
- « uléma, ouléma », sur cnrtl.fr (consulté le ).
- « Les oulémas et le makhzen dans le Maroc précolonial » [livre], sur Openedition.org, Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans, (consulté le ).
- « Une royauté éphémère : le sultanat des Tolbas de Qarawiyine (Fès) », sur Academia.edu (consulté le ).
- « A quoi servent les oulémas? – Zamane », sur Zamane, (consulté le ).
- « Un grand mufti pour l'Algérie », sur Djazairess (consulté le ).
- http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/30657